Les lunettes rondes posées au bout de son nez fin, un coude posé sur le bureau, sa paume contre son menton. L'autre tenant un crayon, du bout de ses doigts.
Un son doux et suave, traversa la pièce. Il tourna sa tête vers sur le côté, laissant son bras se poser sur la table, qui lui servait à écrire.Il aperçu, de l'autre côté de la fenêtre, un petit oiseau, d'un pelage bleuâtre, chanté. Sa voix était apaisante. Il aimait entendre ce son, ce son qui lui faisait tout oublier. Il fut aveuglé par une lumière, la lumière éclatante du soleil.
Il aimais ce passage de la journée, calme, doux et inspirant. Le chant des oiseaux, le magnifique levé du soleil, la ville endormie.Les lampadaires s'éteignirent quelques minutes plus tard, le bruit des moteurs commença à retentir, le soleil complètement levé. Tout ceci signifiait le début d'un nouveau jour.
Un jour parmi tant d'autres.Pourtant, au lieu de se lever, il s'est endormi lentement sur sa feuille vierge. Toute sa nuit il l'a passer à écrire. Plutôt écrire quelques phrases par ci, par-là, sans pour autant être satisfait de son travail. La corbeille, s'est peu à peu remplie, de petites boules de papier. Les bras croisé sur la table, sa tête posée sur le gros tissu de son sweat, qui entourait ses bras, sa tête tournée vers la fenêtre.
Un petit bruit fin retenti, sans pour autant réveiller le jeune homme. Ses doigts avaient lâché le crayon, qui roula sur le bureau jusqu'à s'écraser sur le sol.
Son sommeil était devenu plus lourd au fil des semaines. Pour cause, des nuits blanches, de courtes nuits, et son travail à côté, ne le laissant pas se reposer le jour.Ce jour là c'était son jour de repos. Il pouvais donc profité de cette journée pour se reposer, et rattrapé ses heures de sommeil perdu dans ses partitions. Il pourrait dormir toute une semaine, qu'il ne rattraperai son sommeil. Ses nuits étaient tellement courtes, ses journée de travail tellement longue.
Il espérais, dans sa vie, pouvoir compter sur quelqu'un, une personne qui l'écoute sans le juger. Mais cette personne n'est jamais arrivée. Il l'attend toujours. Enfin je mentirais si je disais qu'elle n'était jamais apparue. Toutes ces phrases qu'il écrivait, toutes les mélodies qu'il composait, était destiné à cette personne. Il l'imagine au plus profond de ses rêves. Il pense à elle, ou peut être il, souvent dans la journée.
IL ou ELLE, il ne sais pas. Il n'est jamais parvenu à voir son visage, il voyait seulement son ombre. A chaque fois, il se réveillait de cette évasion qu'était le rêve.Cette fois, il se voyait, avancer au beau milieu de nul part, entre des brins d'herbes. Quelques fleurs se trouvaient sur son chemin. Toutes les unes aussi colorées et éclatantes que les autres. La couleur variait. Du rouge vif au au rouge vermillon, comme les coquelicots. Du jaune mimosa, au orange mandarine, ou encore du lilas au bleu nuit.
C'était un champ de fleurs magnifique. Mais entre toutes ces variétés de fleurs et de nuances différentes, une, une seule et unique l'attirait.
Cette fleur, est la rose, mais pas une rose rouge, banal. Plutôt une rose orange.
Il en cueillait une, en faisant attention avec les pics, présent sur la tige. Se releva. Il tendis sa main vers l'horizon, pour pouvoir admirer cette beauté. Cette couleur peut faire penser à l'automne, le feu, la chaleur. Mais ça lui fait penser au soleil. Le soleil évoque, pour lui, la bonne humeur, la joie, l'euphorie. Tout ce qu'il n'a pas.Lui qui est méfiant, réservé, solitaire. Il avait besoin de cette onde, positive tel quelle soit. Et pour lui cet échappatoire, c'est le rêve. Il pouvait s'y évader , ne plus réfléchir et penser à une vie plus heureuse.
Il se jeta par terre, et s'allongea sur l'herbe verte. Son regard se posa dans le ciel. Il aimait regarder le ciel, surtout la nuit, en présence des étoiles. Mais, malheureusement, les étoiles ne sont pas visible le jour.
Il posa son regard sur le soleil, cependant il fût éblouie bien trop vite, en seulement quelques secondes. Ses paupières se sont donc fermées, puis les a réouverte en tournant le visage. Il regarda une nouvelle fois cet étendu immense.
Ses yeux se sont arrêtés sur un point invisible. Puis du coin de l'œil, il y aperçu un point blanc. Il détourna alors les yeux vers ce point étrange. Il reconnu la forme d'un demi croissant, c'était la lune.
Quand il regarde le ciel en plein jour, et que la lune s'y trouve, il trouvait ce paysage magnifique. La lune et le soleil sont différents, ou du moins, c'est ce que la société veut nous faire comprendre.
Ils éclairent le ciel l'un comme l'autre mais le soleil, brille le jour, tandis que la lune ainsi que les étoiles donnaient vie à la nuit. Ainsi, différents soient-ils, ils pouvaient être ensemble. Mais en pensant bien, la lune et le soleil ne sont pas si différents, seulement leurs apparences est mystérieuse.
Une petite mélodie comme des sifflement survolait l'air. Cette petite mélodie lui était familière, c'était lui qu'il l'avait composé, en pensant à sa vie. Les paroles étaient touchantes et plutôt triste, comme sa vie d'ailleurs. Cependant la mélodie était joyeuse. Cette partie de joie qu'il n'a pas.
Il se redressa, s'assit sur l'herbe, jambes tendues. Puis au loin, il y apperçut une silhouette, de dos, marchant d'un pas rapide. Il se leva rapidement, prenant soins de ne pas oublier la rose posée sur son torse. Il ne lâcha pas la silhouette de vue. Il se mit a courir, ses cheveux dans le vent, noir comme le pelage d'un corbeau.
Il pu voir, une personne de dos, assez grande. Ses cheveux, rougeâtres, étaient relativement court, ce qu'il lui fit penser à un homme.