Il y a trois ans, j'ai vécu une expérience... Qui m'a un peu traumatisée, même si encore aujourd'hui je serais incapable de dire si j'ai vraiment vu ce que je crois avoir vu, vécu ce que je crois avoir vécu.
Moi c'est Émilie, j'ai 22 ans, à l'époque j'en avais donc 19. Je sortais du lycée et depuis longtemps j'avais hyper envie de voyager. Donc je me suis arrangée pour passer ma première année d'études à l'étranger. J'avais envie d'un endroit très dépaysant, et pas trop cher : très vite mon choix s'est porté sur la Thaïlande. Je l'ignorais à l'époque mais je ne remportais pas le premier prix de l'originalité... Beaucoup d'occidentaux, et surtout des français, choisissent la Thaïlande quand ils ont envie de s'évader du quotidien.
Je suis donc partie à l'autre bout du monde. Au mois de septembre je suis allée m'installer dans une grande résidence pleine de jeunes : il y avait pas mal de français mais aussi des thaïs, des américains, des allemands... L'avantage c'est que je rencontrais des personnes différentes tous les jours, et du coup j'apprenais plein de choses.
C'est comme ça que j'ai rencontré Charlie, un garçon né à Bangkok. Ça peut vous surprendre comme nom mais les prénoms thaïs sont assez compliqués. Du coup ceux qui fréquentent des occidentaux prennent souvent des pseudonymes pour que ce soit plus simple. Charlie était super sympa, il adorait faire découvrir aux étrangers ses coins préférés de Bangkok. Pendant une soirée il nous a parlé de la Ghost Tower, une immense tour de cinquante étages, abandonnée alors qu'elle était en pleine construction. Si elle est censée être interdite au public, en fait des types se posent à l'entrée et font payer l'entrée aux touristes. Les mecs ne parlent souvent pas anglais, du coup Charlie se proposait pour nous aider à négocier le prix d'entrée. On y est allés la semaine suivante.
On était un groupe plutôt nombreux parce que plusieurs jeunes de la résidence s'étaient greffés à "l'expédition". C'était pas vraiment problématique parce que la Ghost Tower est en plein coeur de la ville, il suffit de prendre le métro aérien pour y aller. Comme prévu, il y avait une poignée de gars qui montaient la garde au rez-de-chaussée de l'immeuble. On a payé quelque chose comme cinquante baths chacun, à peine plus d'un euro, et on a commencé à grimper.
La construction avait vraiment été interrompue en plein milieu. Il n'y avait pas de fenêtres, pas de peinture, pas de carrelage... Seulement des murs, des escaliers et un trou béant à la place de l'ascenseur. En grimpant, j'ai été un peu distancée par les autres qui étaient plus sportifs que moi. Je me suis retrouvée un peu toute seule dans les escaliers... Et j'ai été prise d'un malaise. À chaque étage je voyais des enfilades de pièces et de couloirs, et de temps en temps j'avais l'impression de voir des ombres, comme s'il y avait des gens dans les salles. Je ne sais pas si c'est la fatigue, mais j'ai commencé à me demander pourquoi on appelait cet endroit la Ghost Tower. Je n'étais pas du genre à croire à la magie mais ça ne me plaisait pas d'être la dernière du troupeau.
Quand je suis enfin arrivée en haut, je me posais toujours la question du nom de la tour. À cette hauteur il y avait un super panorama : on pouvait voir quasiment toute la ville, avec là des temples immenses aux toits colorés, ici des buildings hi-tech, là-bas un marché aux allées bondées... C'était tellement beau ! Mais j'avais toujours cette histoire de fantôme dans un coin de ma tête. Alors après avoir pris assez de photos, j'ai demandé à Charlie pourquoi on appelait cet endroit la Ghost Tower.
Il m'a expliqué que la tour était abandonné depuis une vingtaine d'années et que pendant tout ce temps, elle aurait servi de refuge à plusieurs personnes. On raconte que des toxicos y seraient morts d'overdose, ou encore que des gens seraient venus s'y pendre. Cet endroit aurait peu à peu acquis cette mauvaise réputation jusqu'à s'appeler la Ghost Tower.
Je trouvais l'explication un peu légère : juste à cause de deux trois rumeurs, les gens avaient peur de la tour ? Et puis des toxicos, il y en a dans toutes les grandes villes. Si chaque personne qui meurt d'une overdose laissait un fantôme derrière lui alors la moitié des rues de la ville étaient hantées... Ma remarque a un peu fait rire Charlie.
Il m'a expliqué que oui, pour les thaïs, certaines rues et certains lieux sont hantés. J'ai appris qu'en Thaïlande on ne prenait pas les histoires de fantômes à la légère. Tous les endroits où il s'était passé des tragédies étaient considérés comme hantés, et avoir un fantôme chez soi était synonyme de malheurs. Ça expliquait la présence de ces petits autels dans les jardins et les avenues. Là-bas la religion est un mode de vie, elle imprègne la société et la vie quotidienne de chacun.
Charlie n'avait pas l'air très impressionné par tout ça. Il m'a expliqué qu'il croyait volontier au fantômes mais qu'ils ne lui faisaient pas spécialement peur. Il a ajouté qu'il connaissait des endroits réputés pour être véritablement hantés et que si j'en avais envie, il pouvait me faire visiter.
Plusieurs personnes de la bande nous avaient rejoints pendant l'histoire de Charlie. On était quatre à être intéressés par sa proposition, les autres s'étaient dégonflés... On a décidé d'aller, deux jours plus tard, visiter une ancienne boîte de nuit qui avait brûlé dix ans plus tôt, entraînant la mort de plus d'une centaine de personnes. Apparemment les gens ne s'approchaient même plus de cet endroit, il était considéré comme maudit.
À ce stade, vous me jugerez peut-être pour ma curiosité morbide et j'essaierai pas de vous en dissuader. J'étais avec des gens globalement plus âgés, et j'avais vraiment envie de montrer à tout le monde que j'étais... Je sais pas, une adulte ? J'avoue avoir flippé quand Charlie, ce petit malin, a proposé d'y aller de nuit pour rendre l'expérience encore plus effrayante. Mais les autres avaient l'air de trouver ça cool alors j'ai fait semblant d'aimer l'idée.
On est partis de la résidence le jeudi suivant, à dix-huit heures. En Thaïlande le soleil se couche plus tôt qu'en France, donc c'était déjà le crépuscule. Il fallait prendre le bus pour rejoindre les ruines de la boîte de nuit, qui étaient assez excentrées. On était six : trois autres français, deux garçons et une fille, un américain, Charlie et moi. L'américain s'appelait Tod et il nous a tout de suite annoncé qu'il avait apporté de la super bonne weed. J'avais un peu commencé à fumer depuis que j'étais arrivée en Thaïlande mais comme tout le monde, je faisais attention. Le pays est juste à côté du triangle d'or, qui concentre une grosse partie de la production mondiale de weed. Du coup, la drogue est facile d'accès et pas chère en Thaïlande. Mais les flics sont aux aguets et quand ils vous chopent avec du cannabis sur vous, ils peuvent vous réclamer beaucoup d'argent ou même vous jeter en prison pour vous forcer à payer. Enfin, c'est ce qu'on m'a dit.
Du coup c'était pas très malin comme projet de fumer de la weed au milieu d'un endroit où on n'avait même pas le droit d'aller. Mais là encore, je n'ai pas osé protester. On est arrivé là-bas, il faisait complètement nuit. Charlie nous a expliqué qu'il était inutile de chuchoter ou de raser les murs : personne n'aurait voulu travailler comme gardien ici, et les habitations du coin avaient été désertées. On parle quand même de plus d'une centaine de morts, imaginez ce que ça doit représenter pour quelqu'un qui croit aux fantômes ! On a marché quelques minutes et on a trouvé le bâtiment : il était planté au milieu d'un terrain vague, entouré d'un vieux grillage rouillé. Les murs de la discothèque étaient tout noirs, et une plaque de tôle était appuyée là où devait se trouver la porte. Du trottoir, on pouvait voir qu'une partie du toit s'était effondrée.On n'était pas les seuls à être intéressés par le tourisme morbide : Il y avait un trou dans le grillage, qui s'était sûrement agrandi au fil des passages. On est entrés et on s'est retrouvés juste devant le bâtiment. De près, il était plutôt impressionnant... D'un coup j'ai réalisé qu'on n'entendait pas un bruit. Bangkok, c'est une ville bouillonnante avec beaucoup de circulation, des mobylettes qui font un vrai vacarme... Mais ici le silence était tellement pesant qu'il avait presque l'air surnaturel. Tod a déplacé la tôle pour qu'on puisse entrer.
Dedans, il faisait très sombre même si il manquait une bonne partie du toit. Mes yeux ont du prendre quelques minutes pour s'habituer. J'ai tout de suite été frappée par tous les objets qui étaient restés là. Une boule à facettes explosée par terre, les platines toujours plantées au bout de la piste de danse... Partout sur le sol il y avait des gobelets fracassés. J'ai eu un peu la nausée quand j'ai repéré, au milieu des débris, une seule chaussure à talon, plantée là. À Bangkok les filles en boîte sont super stylées, elles mettent des mini-robes, elles se pomponnent et tout. Elles mettent des talons de dix centimètres comme ça, qui donnent l'impression qu'elles ont des jambes de sauterelles... Est-ce que cette fille était morte dans l'incendie ?
Ce silence m'a très vite semblé bizarre. Les autres aussi faisaient moins les malins à l'intérieur. On s'est mis à explorer le bâtiment : il y avait plusieurs pièces, des toilettes, et sûrement ce qui avait été une VIP room... Au bout d'un moment Tod a sorti la weed et a proposé qu'on s'assoie sur la piste de danse pour fumer. J'ai tiré sur le joint, il était vraiment chargé, j'ai commencé à voir un peu flou... J'avais l'impression que certaines choses bougeaient alors qu'elles étaient statiques, et j'avais tout le temps l'impression que quelqu'un se tenait debout derrière moi. C'est un des effets de la weed quand elle est presque pure : elle rend paranoïaque. Je n'étais pas en train de m'imaginer que tout le monde voulait me tuer mais j'avais quand même une drôle d'impression. Le joint a tourné deux fois avant d'être terminé. Ensuite on est restés là, sans rien dire, un peu défoncés. L'autre française qui était avec nous s'est allongée par terre, Tod et Charlie aussi. Les deux autres fixaient le vide sans bouger, et j'imagine que je faisais un peu la même chose. À un moment j'ai cru entendre un bruit dans la VIP room. Comme une chaise qu'on déplaçait de quelques centimètres. J'ai fait semblant de ne pas entendre parce que même dans le brouillard de la drogue, c'était flippant. Je dirais même que c'était encore plus flippant.Et puis le bruit a recommencé, et cette fois j'étais sûre que ce n'était pas mon imagination. J'étais partagée entre rester assise là et me faire des films jusqu'à ce qu'on reparte, quitte à être complètement terrifiée, ou me lever et aller voir dans la pièce à côté. Au fond de moi, j'étais sûre que c'était un chien errant ou un écureuil. J'ai choisi la seconde option, mais je ne voulais pas y aller toute seule. J'ai secoué l'épaule de Charlie. Ses yeux étaient fermés, il ne bougeait plus. J'ai regardé les autres et j'ai appelé, personne n'a réagi. Soit j'y allais seule, soit je laissais tomber. Alors je me suis levée et je me suis approchée de l'autre pièce. J'ai entendu le bruit à nouveau, plus fort, comme une confirmation. J'ai passé ma tête par l'encadrement de la porte et j'ai sondé la salle du regard. Il y faisait encore plus sombre et je n'arrivais pas à m'habituer à l'obscurité. Le raclement venait d'un coin de la salle, où il y avait des canapés défoncés autour de tables basses dont il ne restait plus que les armatures en métal. Dans ce coin j'ai vu quelque chose bouger, une sorte de tache blanchâtre. Je voyais bien que c'était pas un chien ou un écureuil. Mais je devais savoir. Je me suis mise à marcher tout doucement sans oser appeler ou faire du bruit. J'étais tellement concentrée sur ce truc qui bougeait que j'ai pas vu que mon pied était en train d'écraser un débris de verre. Ça a fait un bruit de craquement, qui a résonné dans ce silence morbide. En entendant ça la... Chose a tourné la tête.
On aurait dit une fille, mais qui marchait sur quatre pattes. Elle avait de long cheveux noirs tout emmêlés qui tombaient jusqu'au sol et ressemblaient à des toiles d'araignée. Sa peau presque transparente semblait collée à ses os, sans chair entre les deux. Et ses orbites étaient... Vides. Vous allez me dire que ce n'est pas possible. Alors je ne sais pas, est-ce que c'était la drogue, l'obscurité, la peur, mais je ne voyais que deux grands trous noirs tournés vers moi. Sa bouche s'est ouverte, elle était pleine de dents pointues, mais genre, BEAUCOUP de dents. Elle a poussé une sorte de râle terrifiant, j'ai eu l'impression que mon estomac se retournait. J'ai eu à la fois envie de partir en courant et de vomir, heureusement j'ai plutôt choisi de partir. J'avais déjà commencé à reculer lentement jusqu'à l'encadrement de la porte et au moment où j'allais faire demi-tour pour m'enfuir, elle a commencé à avancer vers moi.
Là, j'ai vraiment failli gerber. Elle marchait sur quatre pattes, mais pas comme on fait quand on imite un chien par exemple. Ses jambes formaient un angle bizarre, et elle se déplaçait beaucoup trop habilement. Je suis sortie en essayant de hurler. Mais comme dans ces cauchemars qui ont l'air beaucoup trop vrais, j'en étais incapable. C'était comme si je n'avais plus d'air dans les poumons. J'ai déboulé au milieu des autres qui étaient toujours en train de bader au milieu de la piste de danse. Courir quelques seconde à sûrement réussi à me débloquer parce que je me suis mise à hurler un truc du genre "SORTEZ PUTAIN !!". Sans réfléchir j'avais crié en français, du coup Tod et Charlie ne pouvaient pas me comprendre. Mais à mon avis ça les a tellement surpris d'entendre quelqu'un hurler dans ce silence qu'ils ont tout de suite réagi. Ils ont regardé derrière moi et j'ai vu une expression d'horreur se peindre sur leurs visages, mais j'avais clairement pas le temps de me retourner pour voir la même chose qu'eux. Ils se sont levés d'un coup et on a tous filé vers la sortie.
Si vous êtes déjà allés en boîte vous savez peut-être qu'une fois la porte d'entrée passée on n'arrive pas tout de suite dans la pièce principale. Dans celle-ci il y avait une sorte de corridor, sûrement pour créer un effet un peu "lounge" à en juger par les bouts de tissus pourpres calcinés qui pendaient encore des murs. Le couloir était super étroit, d'ailleurs à mon avis c'est pour ça que beaucoup de personnes sont mortes au moment de l'incendie. Nous, on n'était que six mais ça bousculait quand même pour sortir. Il faisait plus sombre dans le couloir et j'y voyais pas à deux centimètres devant moi. Donc évidemment, je me suis pris une poutre arraché d'un mur en pleine figure.
Je l'ai heurtée violemment ! Tellement fort que ma tête s'est mise à tourner, encore plus qu'après le joint, j'y voyais plus rien. J'entendais les autres qui atteignaient la sortie, on voulait tous tellement quitter cet endroit qu'on ne faisait pas gaffe les uns aux autres. J'ai avancé mais je ne savais pas si j'allais dans la bonne direction. D'un coup j'ai entendu un bruit qui m'a carrément glacée : c'était comme des pattes qui martelaient le sol à toute vitesse. Ça m'a fait penser au film l'exorciste, quand la fille possédée qui marche à quatre pattes descend les escaliers. J'ai compris qu'en fait j'allais dans la direction de ce truc que je fuyais. J'ai fait demi-tour et je me suis mise à courir à l'aveuglette. À nouveau je n'arrivais plus à crier, je voulais appeler les autres mais ma gorge était serrée, je n'arrivais qu'à chuchoter même en essayant de toutes mes forces. Je courais mais j'entendais les pas se rapprocher. J'ai passé la porte d'entrée, la tôle avait été jetée à terre, sans doutes par les autres dans leur précipitation. J'ai voulu passer le grillage mais je trouvais plus le trou qui nous avait permis d'entrer. Je cherchais avec mes mains, les bouts de métal me piquaient. Au moment où j'ai enfin trouvé l'ouverture, j'ai senti quelque chose s'agripper à mon bras droit. Je n'ai même pas regardé, j'ai tiré de toute mes forces, et c'était comme si des ongles acérés s'enfonçaient dans ma peau. Avec l'adrénaline, j'ai pas eu mal sur le coup, je me suis faufilée dans le trou et j'ai traversé le terrain vague en courant de toutes mes forces. J'avais beau être sortie, j'avais l'impression que la Chose allait quand même me rattraper.
Au bout d'un moment mes pieds sont passés de la terre battue du terrain vague au bitume de la route. J'ai continué à courir vers un croisement plus éclairé. En fait, j'avais l'impression que je n'arrêterais jamais de courir. Les autres devaient être dans le même état d'esprit parce qu'ils n'étaient nulle part. Et puis quand j'ai enfin commencé à fatiguer, j'ai ralenti et j'ai fini par tomber sur mes potes, aussi essoufflés que moi. Quand je suis arrivée, ils ont sursauté et j'ai vu la terreur sur leur visage, la même que dans la discothèque quand je suis sortie de la VIP Room. Et puis ils ont vu que c'était moi et je les ai tous sentis un peu soulagés. J'imagine qu'ils ont cru que ce truc m'avait... Attrapée. Ils devaient se sentir coupables. Tod m'a fait un câlin en exprimant son soulagement, les autres sont venus me toucher le bras comme pour être sûrs que j'étais réelle. Charlie s'est excusé pour ne pas avoir vérifié que je suivais.
Je me suis sentie obligée de parler de ce qu'on avait vu là-bas, même si je n'en avais pas très envie. Les autres ont dit que c'était pas possible, que c'était à cause de la drogue. On avait dû voir un clochard et dans notre tête on l'avait transformé. Ça me semblait absurde parce qu'on ne pouvait pas tous avoir vu la même chose si c'était une hallucination, mais j'ai préféré croire à cette explication... Ou au moins faire semblant.
Je ne suis jamais retournée voir cette boîte de nuit carbonisée et je n'y retournerais plus jamais. Je ne sais pas ce que j'ai vu, mais je sais que le lendemain, j'ai retrouvé cinq coupures sur mon bras, comme si cinq doigts griffus m'avaient attrapée. C'était horrible, comme une preuve que tout ça était réel.
J'ai quitté la Thaïlande à la fin de mon année d'étude. C'était sympa mais j'étais tout le temps sur mes gardes et incapable d'être toute seule dans une pièce. Je trouvais toujours une excuse pour dormir dans la chambre d'une copine. J'ai plein d'amis rencontrés là-bas qui y sont retournés pour les vacances. Ça se comprend : c'est pas cher, et on connaît déjà un peu le pays. Mais moi, je n'y retournerai jamais. Je préfère laisser cette histoire derrière moi.
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Superstitions
HorrorUne nouvelle que j'ai écrite pour un concours, inspirée des superstitions thaïlandaise dont j'ai entendu parler lors de mon voyage là-bas. J'espère que ça vous plaira !