Toutes les histoires ont une fin

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A quoi ça sert de ressasser ? On savait très bien que tout ce qu'on avait en commun c'était l'envie de baiser. Et comme une conne, je me suis laissée croire qu'il pouvait y avoir plus entre nous, que tu m'inviterai au ciné ou à la plage comme tous les couples normaux. Mais nous n'étions pas un couple. Et nous n'étions apparemment pas normaux...

On était physiquement attiré, on aimait nos corps mais pas nos âmes. Tes mots doux bien constitués m'ont, je l'avoue, quelque peu déconcertée et je me suis laissée emporter par ce flux de jolies choses, toutes aussi fausses mais bien trop attirantes pour résister.

Tu me diras "mais on n'a couché qu'une seule fois". Non. Ce n'était pas qu'une fois pour moi, c'était ma première, et ma dernière avec toi. Nos corps l'un contre l'autre, j'aimais cette sensation de plaire à quelqu'un et que ce "quelqu'un" me plaise tout autant. 

Je me suis rendue compte seulement après que tu étais un odieux un personnage. Quelle idiote. T'avais envie d'aller jusqu'au bout, pas moi, tout simplement parce que j'avais peur ! Peur qu'une personne apprenne notre erreur, peur de me tromper, peur que ce ne soit pas le bon moment et peur qu'il ne se passe rien entre nous après cela. J'avais pour une fois raison d'avoir peur, mais je t'ai trop écouté, toi et tes belles phrases.

Tout le monde dit qu'il faut être amoureux pour le faire. Je n'étais pas amoureuse, je te connaissais à peine. Pareil pour toi, après tout, que savais-tu de moi ? Rien, presque rien. On s'aimait physiquement, c'est tout.

Je pourrais très bien dire que tu es un connard prétentieux et terriblement égoïste. Terriblement égoïste oui... Tu as baisé avec moi SEULEMENT et UNIQUEMENT pour apaiser ta putain de bite ! Vraiment, tu devrais avoir honte ! Mais le pire dans tout ça c'est que tu ne regrettes aucune de tes paroles, aucun de tes gestes, de tes actes. Ta fierté est trop grande, aussi grande que ta libido... Tu n'auras donc toujours aucun remord à la rentrée ? Tu arriveras à me regarder dans les yeux malgré la façon dans laquelle on a cessé de se parler ? Tu as vu mon corps NU, j'ai du mal à me dire que je vais devoir supporter tes regards mal placés encore une année entière !

J'ai pourtant essayé de me répéter que ta réputation de charrot n'était qu'un mythe, irréel et impensable. Que tu étais un mec bien, avec une cervelle, intelligent et attentionné. Quelle ironie, les autres avaient raison, comme toujours ! Tu es bel et bien obsédé par le sexe, tu n'as pas de cœur et tu laisses tomber les filles après avoir obtenu ce que tu voulais. Tu m'as laissé comme une merde. Si tu savais comme je suis déçue. Pourquoi est ce que je m'attache si vite aux gens ?! Pourquoi je t'ai fait confiance ?! Pourquoi tu as si facilement réussi à me retourner le cerveau ?

Je t'ai envoyé mes seins nus en photos, je t'ai laissé les toucher, je t'ai prêté mon corps entier, tu as pu faire ce que tu voulais avec. Et c'est comme ça que tu me remercies ?

Y'a une question que je me pose, c'est pourquoi est-ce que je ne regrette rien de ce que j'ai pu faire avec toi ? D'un côté c'est pratique, je n'ai aucun remord, mais d'un autre je devrais peut-être en avoir ? 

Malheureusement je ne peux pas rentrer dans ta tête, je ne peux pas écouter tes pensées. Mais tu ne peux nier en aucun cas ce qu'il s'est passé entre nous ! Je ne t'ai pas forcé à le faire, tu en avais envie. Tu ne m'as pas forcée à le faire non plus, mais pour les nudes tu as insisté, forcé, négocié, tu en voulais absolument. Je n'ai jamais vraiment compris pourquoi mais j'ai cédé, encore, à un de tes caprices. Le pire dans tout ça c'est que tu me faisais chanter ! Ton chantage à deux balles a fâcheusement réussi à me faire changer parfois d'avis... Je me suis faite avoir, encore une fois, et tu as profité de ma faiblesse pour me manipuler. 

Est-ce qu'on sera toujours "amis" ? Alors c'est encore moins sûr... On a gâché ce qu'on appelle une belle amitié, à cause de nos conneries d'ados...

Je pense que je ne t'ai jamais compris, et que je ne te comprendrais jamais. Tu le sais, il vaut mieux que toute cette histoire reste entre nous.

Je suis dégoûtée que tu n'ais même pas eu le courage de me dire que je n'étais que ton plan cul. Si tu m'avais prévenue, tout ça aurait pris une importance beaucoup moins grande puisque j'aurai pu mettre fin à nos conversations, en sachant que par la suite il n'y aurait pas d'autre possibilité que le sexe. Tes réponses par "je sais pas" signifiaient juste "oui, c'est ça Liz, tu as raison, tu ne sers qu'à calmer mes pulsions".

Assouvir tes envies, tes pulsions sexuelles à 2 heures du matin, je luttais chaque soir pour ne pas m'endormir, rien que pour toi, en espérant que tu me le rendrais plus tard. Mais jamais, en tout cas pas pour l'instant, tu ne m'as remerciée. Si tu savais comme je suis déçue de toi ! Le quart de l'année j'ai éprouvé des sentiments pour toi, pas exacts, mais tu me faisais quelque chose, ça c'est sûr ! Toi aussi tu ressentais ces choses, et aujourd'hui où en sommes nous ? Nul part j'imagine. Alors sache que je me ferais un plaisir de me venger, je n'hésiterai pas un seul moment à aggraver ta situation, car tu es tout le contraire de ce que je pensais.

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⏰ Last updated: Dec 27, 2019 ⏰

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