Chapitre 7 - partie 5

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— Je lui ai dit que je téléphonerai entre onze heures et minuit.

— Et tu crois, qu'après ton coup de fil, elle est restée bien sagement chez elle ?

— Je n'étais pas avec elle, mais je le suppose, oui.

— Mais rien ne te l'assure, n'est-ce pas ?

— Je n'allais quand même pas appeler toute la nuit !

— Non, bien sûr. Mais reconnais que...

— Ecoute, je sais pertinemment que tu ne fais pas les choses sans raison, mais sache que tes questions commencent sérieusement à m'agacer. Je sais que tu n'aimes pas Virginie, mais de là à faire des plans sur la comète, je te trouve vraiment cruelle. Surtout envers moi qui ne t'ai rien fait de mal.

— D'accord, je vais arrêter. Mais est-ce que tu m'en permets une dernière ?

— La der des ders ?

— Promis.

— Vas-y, je t'écoute.

— Est-ce que tu veux vraiment savoir ce qu'elle a fait cette nuit après ton appel et surtout avec qui elle était ?

— J'ai l'impression que tu me caches quelque chose.

— Comme je te l'ai dit, j'ai des doutes et je veux qu'ils soient vérifiés. Enfin disons que je voudrais entendre ce que je soupçonne de sa propre bouche, c'est tout. Maintenant, si je me suis trompée, je te ferais, ainsi qu'à elle, mes plus plates excuses, mais je voudrais que tu me promettes quelque chose.

— Laquelle ?

— Que tu me laisses faire à ma façon.

— Et bien, ça va pas être triste...

Sachant qu'elle n'était pas du style à faire des mystères pour rien et encore moins en demandant une promesse, il accepta en repensant aux questions de sa camarade sans comprendre ce qu'elle voulait lui faire entendre. Toutefois, il devenait soupçonneux quant à l'emploi du temps de son amie.

Après avoir avalé un café, ils partirent chez Virginie d'un pas ferme. Ils furent accueillis par sa sœur, qui montra quelques réticences à l'appeler pour la mettre en compagnie d'Alicia, ne fusse qu'un bref instant. Cependant, l'insistance de Christophe eut raison de sa résistance et elle rentra prévenir Virginie qu'elle avait de la visite. Celle-ci fut surprise de se retrouver face à son petit-ami et soucieuse quand elle aperçut la personne qui lui tenait compagnie.

— Bonjour, fit Christophe en l'embrassant du bout des lèvres.

— Salut, répondit Virginie. Puis se retournant vers Alicia en la narguant du regard : Salut.

— Salut, répondit-elle avec un entrain qui surprit les deux jeunes gens.

— Qu'est-ce qui vous amène ?

— Une chose que je voudrais vérifier.

— Toi ?

— Oui, moi.

— Et tu penses être en droit de me demander des comptes ?

— Concernant hier soir, oui.

— S'il y a une personne qui pourrait prétendre avoir ce droit, c'est sûrement pas toi !

— Où étais-tu hier soir ? intervint Christophe que ce débat commençait à impatienter.

Une vie, une renaissanceOù les histoires vivent. Découvrez maintenant