Je voudrais te dire "je t'aime" [ Livai x Petra ]

2- Sois forte.

Presque un jour s'était écoulé depuis le drame.
La 57e expédition du bataillon d'exploration avait été un échec.
Des centaines de mort, et le titan féminin n'avait pas été capturé.
Les proches des victimes pleuraient leurs mort et les blessés se faisaient soigner.

Pétra n'avait pas revue Livai depuis son hospitalisation en urgence. En effet elle avait une fracture au bras droit, son crâne avait pris cher et une de ses côtes fut fracturé. Elle était dans un bien piteux état.

N'ayant pas l'autorisation de sortir de sa chambre d'hopital, la rousse avait bien du mal à ne pas avoir de pensées maussades. Toutes l'escouade est morte.
Ses camarades lui manquaient. Elle n'arrivait pas à se convaincre de leurs mort, ce n'était pas possible, une équipe formé de l'élite des soldats, disparu en un espace d'un instant.
Elle se remémorait leurs sourire,leurs taquineries,leurs moment passé ensemble. Plus jamais elle ne pourra revivre ses instants.
Pourquoi avait-elle survécu ? De quel droit pouvait-elle être la seule et unique survivante de ce carnage ?
La culpabilité lui rongeait de l'intérieur. Et plus encore, à présent, car dans son état elle était inutile.
Malgrès cela elle était heureuse d'être en vie, comme après toutes les expéditions.
À ces pensées la porte de sa chambre s'ouvra. C'était Hanji,Eren,et Livai.

- Pétra ! Ça va ? Tu vas bien ? Tu as mangé ?

- oui Hanji,merci. Souria la demoiselle amusée par le comportement de la binoclarde.

- rétablie-toi vite Pétra, on va avoir besoin de toi ! Tu es quand même l'un de nos meilleurs soldats héhé !

- haha ne vous en faîtes pas ! Je suis solide ! Fit-elle en levant son bras encore utilisable, et en serrant son poing.

Le regard d'Hanji devint plus triste étant désolé de la mort de ses camarades. Elle savait la douleur que cela créait, elle ne pouvait que bien comprendre. Mais elle ne se permettait pas d'être pessimiste, autant préférait-elle être un gag ambulant que rappeler des traumatismes au soldats survivants d'une expédition.

Pétra vit Eren s'avancer la tête baissé et les poings fermé.

- je...je suis venu m'excuser. J'ai causé la mort de tout les membres de l'escouade,meme si vous avez survécu vous êtes gravement blessée. Je vous présente mes plus sincères excuses.

- Notre but premier était de te protéger Eren. tu n'y es pour rien, ne te sens pas responsable.
Elle se voulait rassurante mais avait le regard triste.
En pensant à ce qui s'etait passé la veille,son regard plongea dans le vide et ses yeux devinrent humide.
Hanji et Livai remarquèrent le visage de la rousse, puis se regardèrent dans les yeux.

- on va te laisser te reposer, viens Eren.

Hanji et Eren sortirent de la pièce en silence.
La rousse retenait ses larmes comme elle pouvait.

- Comment ça va depuis hier ? questionna le brun en s'approchant du lit.

- ça va... je suis en vie grâce à vous caporal, merci infiniment.
Après un long silence,la jeune femme releva la tête vers son sauveur.

- pardonnez moi de ne pas avoir pu sauver Eren et l'escouade je...
Le coeur de Livai se ressera en entendant ces paroles sortir de la bouche de Pétra.

- Les regrets sont inutile Petra.

Pétra se raidit en une fraction de seconde et se tenait au garde à vous toujours sur son lit d'hôpital. Livai avait parlé de manière sèche mais si mélancolique.

- Tu es en vie,réjouis toi, les autres se sont beaucoup inquiété pour toi.

Petra tanta de reprendre ses esprits de soldat.
- oui, pardonnez moi je suis juste un peu dépassé à la suite de...

Elle se mis à pleurer malgré elle, sa peine et sa tristesse devaient sûrement s'exprimer juste une fois, mais elle aurait souhaité être seule, caché de tous et surtout, de lui.
Livai s'approcha d'elle doucement puis mis sa main sur la tête de la blessée et frotta doucement. Celle-ci devint rouge pivoine à ce contact peut habituelle et affectif. Le caporal s'approcha et la regarda dans les yeux.

- tu as le droit de souffrir. Mais en tant que soldat tu dois aller de l'avant.

Seuls quelques centimètre les séparaient désormais. Ils sentaient leurs souffles s'entrecouper. Les battements de coeur de Pétra se faisaient de plus en plus bruyant.
L'atmosphère devint lourde.
Livai revint à la réalité se rappelant tout à coup de la lettre qu'il avait reçu du père de la jeune femme la veille. Il s'écarta rapidement en reprenant ses esprits.

- sois forte.

Il partit en prononçant ces mots, laissant la jeune femme là, chamboulée par ce qui venait de se passer.

Elle devait se ressaisir, elle ne devait pas laisser ses sentiments prendre le dessus. Elle se le devait en tant que soldat, il n'y avait pas la place pour de l'amour en ces temps de guerre contre les titans. Et pourtant, elle ne pouvait pas se mentir à elle-même, elle aimait son caporal. Depuis bien longtemps déjà,elle lui vouait une grande admiration, qui se transforma en amour après les jours et les expéditions passé à ses cotés.
Son caractère,ses manies,sa manière de combattre,son courage, son sang froid, et même son coté maniaque de l'hygiène. Elle appréciait tout ces détails de sa personnalité.
Sans son oublier son physique. Plus elle l'aimait plus elle le trouvais beau.
(NDA : qui ne trouve pas Livai beau aussi...Livai je tem♡ )
Bref. Elle était amoureuse, mais ses sentiments ne devait pas empiéter sur les priorités actuelle, donc elle ne laissait rien paraître et restait le plus professionnel possible.

Livai marchait dans les couloirs et marmonait des phrases que lui seul pouvait entendre.

- Merde. Qu'est-ce qu'il m'a prit ? La dernière fois que j'ai fait un geste affectif c'était pour Isabelle...non et puis c'était pas exactement pareil comme sentiments.
Putain, j'aurais pas dû lire cette fichue lettre !

- eh bien Livai que t'arrive-il pour sortir des injures dans le vide ?

- Erwin...rien laisse tomber.

- je n'insisterais pas dit-il accompagné d'un sourire.
Tu as rendu visite à Pétra ? Pourtant tu m'as l'air encore plus perturbé que ce matin quand tu t'inquiétais pour elle.

-oui et n'est ce pas normal de s'inquiéter pour la seule survivante de mon escouade ?

-...Livai. le regard du Major s'était assombrit. Tu sais que tu ne dois pas  laisser tes sentiments prendre le dessus compte tenue des risques, n'est-ce pas ?

Il eut tout d'abord un silence, puis Le brun répondit perplexe avant de reprendre son chemin.

- Je ne vois pas ce que tu veux dire Erwin.

Le grand blond le regarda partir puis chuchota à lui même :

- Au fond de toi tu as très bien compris Livai...