CREEPYPASTA - Terminé

Le Sang Dans L'étable

Étant fils unique j'ai récupéré la ferme à la mort de mon père, ma mère étant décédé à ma naissance.

Pour des problèmes financiers j'ai dû revendre le troupeau de moutons au début de l'hiver.
L'été suivant j'ai pu en racheté 4. Trois mâles et une femelle. Ils étaient jeunes. Je les ai sauvé de l'abattoir.

J'habite dans le Yorkshire. Autrement dit, le climat est vigoureux. Étant donné que les bêtes avaient peu de laine j'avais peur qu'elles meurent quand l'hiver succédera it à nouveau à l'automne.
Des le début je les ai installé dans la grange. Afin de pouvoir se balader à leur souhait, j'avais installé un enclos attenant.
Mais ça grandit vite ces petites bêtes, trop à mon goût, ah ah.

Quatres hivers des plus rigoureux que j'ai connus se succédairent. Cela a eu comme effet de rendre un des moutons malade. Il s'agissait du mâle auquel j'étais le plus attaché. De ce fait j'ai tout tenté afin de le sauver. Tout mes efforts ont été vain..
Afin de lui offrir une fin plus noble, je l'ai conduit devant la maison et je l'ai attaché à l'anneau contre le mur. Il s'est directement affalé sur le côté la respiration bruillante et sifflante Je suis ensuite allé chercher mon marteau et l'ai exécuté d'un coup bien placer sur le crâne. Son sang a giclésur mes mains et mon visage. Des soubresseaux ont secoués son corps malade et affaiblie. Pour être sûr j'en ai donné un autre dans le crâne défoncé.

Comme j'ai horreur du gâchis, j'ai découpé le corps du mouton et l'ai fait cuire. Ensuite je l'ai mangé.
Je dois avouer qu'il était particulièrement savoureux. Une larme de plaisir avait coulé sur ma joue barbue, je crois.

De longues années se sont écoulées sans autre incident. C'étaient de belles bêtes. Elles ne donnaient pas beaucoup de laine, mais chaque été, je leur passais un petit coup de tondeuse, histoire qu'elles n'aient pas trop chaud. Je dois dire que j'étais heureux durant cette période. Mais le bonheur ne dure jamais éternellement, pas vrai ?

Au fil du temps je me suis rendu compte que les deux autres mâles se battaient. Sûrement à cause de la femelle me diriez vous.
Afin de résoudre ce problème j'ai dû créer une autre barrière afin de les séparer. Malheureusement ça n'a pas suffit. Un matin, je suis entré dans la grange et une odeur métallique m'a immédiatement agressé les narines. Un des mâles gisait là, baignant dans son sang, éventré. Ça m'a rendu triste un peu.

Le vrai drame s'est produit lors de la nuit suivante.

Des hurlements déchirants m'ont tiré de mon sommeil. Le tapage m'aurait valu un une amande si la ferme se trouvait à proximité d'autres humains.
Je suis descendu en vitesse afin de voir enfin ce qu'il se passait. Lorsque j'ai pénétré dans le bâtiment, j'ai rapidement compris la situation : le mâle tentait un accouplement, ce qui n'avait pas l'air de plaire du tout à la femelle qui avait une petite taille. Elle beuglait et se ruait dans tous les sens. Si bien qu'elle est tombée dans les barbelés. La pauvre devait souffrir le martyre mais plus elle se débattait, plus elle s'enchevêtrait dans les fils coupants. Son sang se rependait au sol par giclé tintant au passage sa laine blanche.
Elle est morte vidé de son sang aux premières de l'aube. J'avais tellement de peine pour elle que je l'ai enterré décemment dans le champ derrière la maison.

Ceci fait je suis retourné à la grange et j'ai égorgé la dernière bête. Ce genre d'animal, quand il est seul devient rapidement fou, et je voulais lui éviter cette souffrance inutile. Après ça j'ai décidé de ne plus avoir d'animaux.

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Coucou!
J' espère que vous allez bien cher(e)s lecteurs!
Je m'excuse pour le temps que j'ai mis à écrire une nouvelle nouvelle.
Bon je vous laisse hein :)
Bonne journée !