Les couloirs de l'hôpital étaient plongés dans une obscurité quasi totale en cette nuit avancée, seulement ponctuée par la lumière tamisée des veilleuses qui projetaient des ombres fantomatiques sur les murs immaculés.Le silence régnait en maître, interrompu uniquement par le bruit lointain des machines médicales et les éclats de rire des infirmières de garde.
Rassemblées à la réception, elles discutaient joyeusement et leurs voix résonnaient dans l'espace vide.
Les tasses de café fumant qu'elles tenaient semblaient les garder éveillées, mais leur vigilance s'étiolait face à la complicité de leur conversation animée.
Cela jouait parfaitement en ma faveur.
Discrètement, sur la pointe des pieds, je sortis de la salle de soins, prenant garde de refermer la porte sans bruit.
Mon Coeur battait la chamade tandis que j'avançais rapidement mais prudemment. Mon objectif était clair : rejoindre ma chambre d'hôpital avant que quiconque ne me surprenne et ne découvre les objets médicaux que j'avais en ma possession.
Les néons vacillants du couloir semblaient accentuer chaque ombre, mais je me fondais dans l'obscurité en veillant à ne pas attirer l'attention.
En passant devant la salle de visite, je ne pus m'empêcher de jeter un coup d'il furtif à l'intérieur. Mes parents y étaient, épuisés par les heures d'attente et de soucis, endormis l'un dans les bras de l'autre.
Encore une fois, cela jouait en ma faveur
Je marche rapidement jusqu'à ma chambre d'hôpital et ouvre discrètement la porte avant d'y pénétrer, prenant soin de ne faire aucun bruit.
Moi: ( riant nerveusement) Personne ne m'a attrapée.
Il fronce les sourcils, ses yeux rivés sur le plateau chargé de matériel médical que je tiens fermement entre mes mains. C'est vrai qu'il n'est pas au courant de ma petite expédition clandestine pour chercher de quoi le soigner.
Je ne dis rien de plus et m'approche du canapé, où je m'assieds et pose le plateau sur mes jambes
Moi: Je vais te soigner, tu es dans un mauvais état.
Déclarai-je en fixant brièvement le sang séché qui macule son visage. Il ne dit rien et je prend son silence pour un oui.
Moi: Tu t'es encore battu, cher prince.
Soupirai-je en attrapant une bouteille d'alcool antiseptique avec une note de reproche dans la voix.
Je lui lance un regard inquiet et réprobateur et sans attendre une réaction de sa part, je prends une pince à coton et y imbibe un morceau de ouate d'alcool.
M'approchant de lui, je commence à désinfecter délicatement ses arcades sourcilières, là où les blessures sont les plus visibles. Sa peau est marquée de contusions, et le sang coagulé rend la tâche plus ardue.
Alors que les secondes s'étiraient sans réponse , je plante mon regard dans le sien.
Moi: Je ne veux plus que tu te battes, et Dieu n'aime pas cela.
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le prince et la chrétienne [TERMINÉ] ( RÉÉCRITURE )
RomanceAu cœur d'un monde empreint de mystère et de splendeur, Merveille, une jeune chrétienne de 21 ans, se voit offrir une occasion extraordinaire : travailler dans le majestueux palais des Akzak's. Dotée d'une grâce naturelle et d'une sagesse au-delà de...