Rêve ou Réalité

Un rêve est la moitié d'une réalité.

Elena se réveilla en sursaut, le souffle saccadée et son lit trempé de sueur. Elle venait de faire un cauchemar. Un terrible cauchemar ou elle s'était vu, elle, la peau d'albâtre, bien trop blanche et une expression sans vie sur le visage, endormie pour l'éternité dans ce cercueil à cause d'un simple accident de voiture.

Elle était entouré de sa famille en deuille, pleurant une fille, une nièce, une amie, ou encore un amour perdu trop tôt. Pourtant elle était là, elle les avait appelé, elle avait même hurlé, prié tous les dieux qu'elle connaissait, même si elle n'était pas croyante. Elle avait besoin de la moindre once d'espoir.

Puis ne savant plus quoi faire elle avait pleuré. Pleuré encore et encore, toutes les larmes de son corps, pendant ce qui lui parue des heures, plonger dans un gouffre de désespoir. Mais rien n'y avait fait, personne ne l'avait entendu ou vu, ils n'avaient vu que la dépouille de cette femme qui ne sourirait plus jamais.

Celle qui lui ressemblait comme deux goutes d'eau pensa-t-elle car elle refusait de croire que s'était son propre corps dans cette boite.

Puis elle s'était réveillée, tremblante, les larmes coulant encore le long de son visage.

Elle prit une douche pour se débarrasser des derniers fils de cauchemar qui s'accrochait encore à elle, s'habilla, puis s'en alla au travaille.

Apres une longue mâtiné de travaille à repenser sans cesse a son cauchemar, elle décida de faire une pause café bien mériter et se dirigea vers le bureau de sa meilleur amie. Au même étage que le siens, mais bien plus spacieux. Stacy étant mieux grader qu'elle dans l'entreprise.

-Je te rapporte quelque chose ? demanda-t-elle à Stacy, tandis qu'elle s'apprêtait à sortir du bureau.

Elle la regarda par-dessus la feuille de calcul affichée à l'écran de son ordinateur ; elle louchait presque d'avoir additionné des chiffres toute la matinée.

-Tu me sauves la vie, Elena, tu en es consciente ?

- Je sais, je sais.

Elle lui adressa un grand sourire, puis changea son sac à main d'épaule et prit le billet de cinq dollars qu'elle lui tendait.

-Je voudrais un latte avec beaucoup de mousse. Et un de ces cookies aux pépites de chocolat blanc. Mon ventre gargouille de plaisir rien que d'y penser.

En général, Stacy s'abstenait de craquer pour des sucreries.

-Pas de régime aujourd'hui ?

-Aux chiottes, le régime !

-C'est ta position officielle ?

Elle rit.

-Je vais me faire imprimer un tee-shirt. Hé, Connor ! Elena descend chercher des cafés. Tu veux quelque chose ?

Elle gémit intérieurement. Elle n'avait pas voulu se faire remarquer, car elle détestait devoir rendre sa monnaie à chacun. Contrairement à Stacy, elle n'avait pas la bosse des maths.

Le temps qu'elle sorte enfin du bureau, elle serait dans son poing un Post-It sur lequel quatre commandes de cafés différentes avaient été griffonnées à la hâte.

Comme d'habitude, la file du Starbucks était d'une longueur absurde. Elle attendit. Elle commanda. Elle attendit encore, puis elle ressortit enfin, essayant de ne rien laisser tomber entre son portefeuille, son sac à main, le sachet de pâtisseries et le plateau garni de gobelets fumants.

Sur le chemin du retour, elle passa devant un magasin d'électronique. Dans la vitrine, une rangée de téléviseurs réglés sur CNN montrait un avion en flammes à la suite d'un crash, quelque part en Europe. Aucun survivant. Malgré la chaleur, elle frissonna, puis continua sa route.

Elle regagna l'immeuble qui abritait non seulement Lambert Capital, la société d'analyse financière et d'investissement dans laquelle elle travaillait actuellement en intérim, mais aussi une agence de marketing, une petite entreprise de recherche pharmaceutique et une agence de mannequins.

Elle traversa la route au passage piéton, tandis que le feu était encore vert. Quand elle entendit, soudainement, de grand coup de klaxonne.

Puis tous s'arrêta, elle vit la voiture arriver lentement, comme au ralenti mais elle ne pu pas bouger c'était comme si ces pied était cloué au sol. Elle avait entendu dire qu'au moment de mourir le temps ralentissait et on voyait toute sa vie se dérouler sous ces yeux.

Et bien c'est ce qui lui arrivait. Elle voyait toute les choses qu'elle regrettait de ne pas pouvoir achever, toutes ces histoires qui s'arrêterons.

Son voyage a Tahiti qu'elle avait prévu il y a de cela deux mois, avec sa meilleure amie Stacy, pour pouvoir décompresser de tous le stresse du travaille. Dans exactement deux semaines, elle aurait dû être allongée sur une plage de sable fin, le bruit des vagues l'apaisant, le soleil réchauffant sa peau et un cocktail à la main.

Ou encore son « Histoire » avec Connor qui ne verra jamais le jour. Elle avait bien vu qu'elle lui plaisait et il l'attirait beaucoup elle aussi. Ils avaient même rendez-vous le soir même au restaurant.

Il y avait aussi son anniversaire, dans trois jours. Sa mère avait dû encore lui organiser un de ces anniversaires surprise qu'elle lui prépare tous les ans.

Mince ! Elle n'était pas prête ; il lui restait tellement de bons moments à vivre ! Mais qui pourrait être préparé à ça ! Son cauchemar se réalisait et elle mourrait tous simplement comme ça. Percuté par une voiture.

Elle ne sentit même pas le choc mais tous devint noir.

****

Quand elle ouvrit les yeux Elena ne s'était pas attendu à ça. Enfin, elle ne s'était pas non plus attendu a se retrouver dans une prairie verdoyante entourer de magnifique anges et de mignons petits chérubins.

Mais une chambre d'hôpital ! Elle y avait vraiment cru, elle s'était vu mourir un nombre incalculable de fois. Et elle n'aurait jamais crut être un jour aussi heureuse de se retrouver a l'hôpital.

Mince ! Elle était en vie !

Elle sentit quelqu'un a côté d'elle. On lui tenait la main. Elle se redressa doucement. Connor était assit sur un siège à côté du lit assoupit sa tête reposant sur le lit un bras lui servant d'oreiller. Elle le regarda un long moment. Il avait une barbe de trois jours alors qu'elle l'avait toujours vu bien rasé. Il avait l'air vraiment fatigué.

Sur la table de chevet se trouvait des rose rouges, ces fleures préférer, dans un magnifique vase.

-Elena !

Elle tournât la tête vers la porte. Elle était dans l'encadrement de la porte, comme figé, une expression ébahis sur le visage, puis peu à peu un grand sourire apparue et des larmes aux coins des yeux. Stacy courut vers elle et la prit dans ces bras. Elle sentit un liquide chaud dans son coup là ou reposait la tête de son amie. Elle était en train de pleurer. Dés que sa meilleure amie la lâcha, elle fut de nouveau étreinte. Cette fois par Connor, puis il l'embrassa. Elle fut vraiment surprise par ce geste audacieux. Et son cœur se réchauffa.

-On a crut que tu ne te réveillerais jamais ! Espèce de grosse feignasse ! Lui reprocha Stacy.

-Tu es resté deux mois dans le coma. L'informa Connor.

Elle se dit alors que se n'était pas si chère payer, vu qu'on lui avait donné une seconde chance.