PROLOGUE

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C'est comme un bonbon au début, on arrive à se fixer des limites et puis on en prend de temps en temps quand s'y prête l'occasion. Puis après on arrive plus à s'arrêter et dès qu'on en termine un, on rêve que d'une seule chose, retrouvé ce goût qui nous transporte dans cette euphorie incontrôlable.

Au début j'en avais pas grand-chose à faire de toute ces merdes, grands biens leur fassent à ces toxico et ces droguées. Pourtant quand on en est confronté c'est comme-ci toute morale disparaissait d'un seul coup. Je viendrais même à dire que mourir de coups de couteaux reste moins douloureux que de vivre avec cette tristesse qui nous pousse à faire cette connerie, parce qu'au final on meurt directement, on souffre quelque temps mais après on fini par être plongé dans un sommeil profond et la douleur nous parait si lointaine alors que cette tristesse, elle, nous suit partout et chaque larmes nous brûle les joues, chaque espoir s'éteint et on fini par s'éteindre aussi.

La drogue réussissait à faire taire mes songes le temps d'une nuit au moins, seulement impossible de revenir en arrière parce qu'elle avait tout fait pour que je la désire sans cesse et elle en prenait un malin plaisir.

Avant c'était elle mon plus gros problème, mais il est arrivé et il en a décidé autrement.

Désormais c'est lui.

ToxicOù les histoires vivent. Découvrez maintenant