Ruelles dans la nuit

Promenade de santé

- Aie! Toi la bas! Oui toi! Reviens ici! 

- Merde!

Aussitôt dit qu'elle courait déjà dans la direction opposée de la provenance de la voix. Tel un animal, elle courait zigzaguant dans les ruelles qui, malgré leurs étroitesses, contenaient une bonne quantité de gens à cette heure tardive de la journée.

Se faufilant parmi les nombreuses personnes et dans les centaines voir des milliers de ruelles, avec l'idée de semer son asseyant. Tournant a gauche, puis a droite et puis encore a gauche. Soudainement, un mur lui bloqua le passage. Pas un mur de brique ou de béton, non elle connaissait trop bien la ville pour se prendre elle même dans un cul de sac. C'était un mur de femme qui se tenait devant elle. Jetant un regard derrière elle, elle put voir un tas de graisse se balançant de gauche à droite en reprenant ainsi indéfiniment ce mouvement. Cette vue de son poursuivant lui donnait des maux de cœurs. Le désir de ne pas se faire engloutir par cette masse la poussa a rapidement trouvé une solution avant qu'ils (elle ne sait pas si il y a plusieurs personne dans toute cette masse atroce) n'arrive.

Une idée lui vint a l'esprit, elle repartit à la course fonçant au maximum de sa force, pris de la vitesse, bifurqua brusquement vers sa droite fonçant tête baissée sur le mur. Elle semblait avoir perdu toute raison. A la dernière seconde, face au mur, elle saute sur le mur et puis se projette dans la direction opposé attrapant une barre transversale qui reliait les deux murs de la ruelle. Elle se remonta sur la poutre et se plaça dans la position d'une grenouille afin de se propulser sur la seconde non loin. Elle sauta et ne sauta pas assez loin. Elle attrapa la barre que sur le bout des doigts. Elle réussi à reprendre le contrôle de la situation en saisissant la barre avec sa main droite et se remonta et aller se refugier sur le toit du bâtiment le plus près. Juste comme elle se cachait au sommet, la montagne de gras, qui étonnamment avait réussi à la suivre jusque la, passa sous ses yeux et, ne la voyant pas, retourna sur ses pas.

Soulager, elle s'allongea sur le toit et morda fièrement dans la savoureuse pomme qu'elle avait a la main.