Chapitre 18

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Mon dieu, il connaissait son secret. Du plus profond de son cœur, s'il devait être honnête, il le savait depuis le moment où il avait vu Alice dans ce parc, mais il était resté dans le déni jusque là. À cet instant, il savait sans aucun doute quel était son secret, et il s'en fichait.

Il s'avança vers elle, mais elle recula. Sa poitrine se soulevait rapidement, et il était sûr qu'elle luttait pour ne pas pleurer. Il s'avança à nouveau, mais cette fois-ci, attrapa son bras, qui était très froid. Elle s'arracha de son étreinte et se mit dans un coin de la pièce, ce qui fit qu'elle était totalement dans l'obscurité.

"Non, ne me touche pas. Je dois te dire quelque chose et ce sera plus facile si tu ne me touches pas. Je t'ai prévenu que je devais te dire mon secret. Laisse moi te le dire, et quand je l'aurais fait, tu ne voudras peut-être plus m'épouser, Draco. Ça ne compte pas ce que ta tante a dit. Néanmoins, il faut que tu saches quelque chose. Après tout ce qui c'est passé ce soir, après tout ce que ta tante a dit, tu changeras peut-être quand au fait de te marier avec moi, et si c'est le cas, je comprendrais. Cependant, une des choses qui a eu lieu ce soir, une des choses qui t'a été dite, était un mensonge total, et ce que je vais te dire va discréditer ce mensonge. Ça te fera peut-être me détester aussi. Je ne peux rien y faire. J'ai eu mes raisons pour toutes ces choses."

"Est-ce que tu m'aimes ?" demanda-t-elle. "Nous venons juste de nous retrouver, pouvons-nous réellement parler d'amour ? D'ailleurs, je te connais bien Drago, je te connais depuis que tu es un petit garçon. Parfois j'ai l'impression de te connaitre mieux que moi-même et tu vas me détester quand je te dirais ce secret."

"Alors ne me le dit pas !"

Dans sa tête, il criait: "JE CONNAIS CE PUTAIN DE SECRET ET JE M'EN FICHE !" mais il ne réussit pas à prononcer ces mots. Il y avait seulement une chose qu'il pouvait faire. Il tenait toujours son bras dans l'une de ses mains, alors il la tira plus près de lui, puis enveloppa ses bras autour d'elle de façon à ce que les siens soient bloquées. Elle s'agita et essaya de se dégager, mais il était trop fort.

"Lâche moi ! C'est ridicule ! Je dois de le dire."

"Non, je ne veux pas savoir !"

"Draco, nous devons parler. Nous ne pouvons pas l'éviter. Je dois te dire mon secret ! Tu dois le savoir."

"NON !"

Ça semblait être le seul mot qu'il connaissait. Il le cria à plusieurs reprises,

"Non, non, non et non !"

Il ne remarqua même pas qu'après chaque non, il l'embrassait. Il criait puis l'embrasser, criait puis l'embrasser, pour la faire taire, et ça fonctionnait. Son emprise se détendit et ses mains se déplacèrent vers son dos et ses cheveux. Hermione posa ses bras autour de son cou.

Sa bouche se pressa contre la sienne, plongeant, bougeant, et sans l'anticiper et sans penser aux conséquences, ils se laissèrent glisser jusqu'à tomber sur d'anciennes toiles à même le sol. Il fit tomber sa veste, lui enleva ses chaussures, pressa son corps contre le sien et dit,

"Je ne veux rien entendre sortir de ta bouche, à part des gémissements de plaisirs pendant que nous faisons l'amour."

Avant qu'ils ne s'en rendent compte, les mains de chacun se posaient sur le corps de l'autre.

Elle l'aida à défaire sa chemise, il enleva sa robe de ses épaules. Elle défit son pantalon. Il arracha son soutien-gorge. Il aurait aimé avoir plus de lumière. Il voulait la voir à nouveau. Voir si elle était aussi belle qu'il s'en rappelait. Il fouilla dans son pantalon au sol, trouva sa baguette, la dirigea vers la bougie et fit augmenter la lumière. La flamme vacilla et brilla à l'aide de la magie.

Un mariage de convenanceOù les histoires vivent. Découvrez maintenant