Chapitre 18 - Retour

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Les deux adolescents entrèrent dans la voiture, et le fait que aucun des deux ne semblaient être intéressé à parler rendait l'ambiance pesante. Hanta ne laissa pas Kaminari leur demander ce qu'il n'allait pas puisque le bruit du moteur se mit à résonner dans toute la voiture. Cette dernière n'avait plus beaucoup de temps devant elle, mais personne n'osa annoncer la probable mort de la « femme » du conducteur. Même si en temps normal, Bakugo ne se serrait pas gêner de lui dire.

« On arrive quand ? Demandèrent Mina et Denki.

— C'est la troisième fois que vous demandez en cinq minutes, fermez la maintenant ! Ordonna Katsuki.

— Wow, t'es encore plus vénère que d'habitude, il se passe quoi encore ? Questionna l'électrique.

— 'Rien d'important', répondit Kirishima.

— Parle pas à ma place ! »

Le rouquin détourna la tête, laissant le blond encore une fois prit d'une amer sensation. Le comportement de ce dernier ne l'avait jamais dérangé, Eijiro l'appréciait pour ce qu'il était. Mais c'est différent cette fois, il l'avait engueuler pour une chose dont seul lui était coupable. Il sentait qu'il allait devoir d'excuser, et ça ne lui plaisait pas du tout. Sa fierté allait en prendre un coup, et le fait que cela soit pour Kirishima n'aidait pas autant qu'il aurait souhaité.

« Nous sommes arrivé. »

Les cinq adolescents s'apprêtèrent à entrer lorsque Ashido les retint.

« Attendez, vous avez pas dit que Masahiro allait venir ?

— Si, c'est moi qui l'ai invité. J'espère que ça vous dérange pas, on a recommencé à se parler la semaine où je n'allais pas très bien, il m'a beaucoup aidé. Expliqua le rouquin, gêné de ne leur avoir rien dit.

— C'est l'autre gosse de riche Masahiro ? Demanda Bakugo de façon aggressive.

— Celui qu'on a vu au supermarché, oui.

— Je rentre tout de suite. »

Kaminari se leva directement et s'empressa de se mettre en T-pose devant le cendré.

« Tu vas nulle part comme ça ! Essaya t-il de commander.

— Ou sinon quoi ?! Cria t-il en le prenant violemment pas le col de son t-shirt.

— Je.. je vais pleurer. Et j'ai vraiment pas envie d'être embarrassé devant tout ce monde. »

Katsuki le lâcha et mit ses mains dans ses poches avant de se rassoir sous le regard rassuré de l'électrique.

« C'est pas qu'un gosse de riche, si je suis sorti avec lui c'est pas pour rien. » tenta Kirishima pour le rassurer.

Heureusement pour lui, il pouvait remarquer que son ami semblait l'avoir déjà pardonné.

« Bonsoir, excusez-moi du retard ! »

Donc en plus de se ramener de nulle part il ne daigne pas arriver à l'heure ? Que ses amis ne comptent pas sur lui pour être gentil avec lui, il lui tapait déjà sur le système.

« Tu dois être Bakugo n'est-ce pas ? Ravi de te rencontrer, on m'a beaucoup parlé de toi. »

Il lui tendait la main, persuadé que le blond allait la prendre amicalement, mais c'était mal le connaître. Il la dégagea violemment de sa vue sans le lâcher du regard.

« Bon, je vois que je ne fais pas l'unanimité. » ricana t-il, gêné.

Kirishima ne fut pas surprit, il s'attendait à que sa visite ne l'enchante pas vraiment. Mais il a quand même espoir qu'ils deviennent amis des la fin de cette soirée, ils n'allaient pas se disputer pour... pour quoi d'ailleurs ? Peut-être il lui avait juste donner une mauvaise impression avec leur rencontre au supermarché.

Le rouquin disputa son ami pour son impolitesse et s'excusa auprès de son ex avant de l'emmener avec lui prendre les commandes. Bakugo ne manqua d'exprimer son mécontentement, c'était lui qui s'occupait de faire ce genre de tâches pour le groupe, pas ce pot de colle incapable de décrocher les yeux d'Eijiro.

« Je le déteste tellement, ragea l'adolescent.

— La même, s'incrusta Kaminari.

— Tu es bien trop con pour comprendre de qui je parle.

— Je sais, je dis ça juste pour être solidaire. »

Après avoir lâcher un bon gros « ferme ta gueule », Katsuki ne lâcha pas du regard l'ancien couple. Ils rigolaient comme si de rien n'était, comme s'il n'était pas là. Cette vision le dégoûtait, qu'ils prennent une chambre et fassent leurs affaires très loin de sa vue. Le simple fait d'y penser le fit foncer les sourcils avec rage.

« Bon Bakugo on a tous comprit que t'étais jaloux, pas besoin de griffer la table, c'est toi qui va la repayer tout seul après.

— Ferme-la, face d'hamster !

— Si tu veux un conseil, ne fais pas la même bêtise que moi. Dis-lui avant qu'il ne soit trop tard, expliqua Mina.

— Toutes mes condoléances, lâcha Hanta sans lever les yeux de son téléphone.

— Ah non il est pas mort, il est juste en prison parce qu'il a ramener un couteau en cours de maths pour couper du saucisson. »

Bakugo aurait bien lâcher un gros « pardon ? » puis il se rappela d'avec qui il était. Il se souvenu aussi de ce que venait de dire Ashido quelques secondes avant. Lui ? Être jaloux ? Il n'était pas un gamin pour avoir peur de se faire voler son meilleur pote, c'était ridicule. Le blond resta bien longtemps silencieux, incapable de trouver une solution logique à toute cette merde.

« On doit parler, lança soudainement le cendré en direction de Mina.

— Enfin quelqu'un qui fait appel à mes fabuleux services. »

Stupid neighbor's dog [Kiribaku]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant