De ta bouche des goûts me viennent
De cerises éclatées, le parfum,
Saveurs printanières qui m'enchaînent
Aux ombres de tes amants défunts
Mais tu sais comme le temps s'évade
Et la beauté des fruits mûrs avec lui.
Et lentement s'avancent les nuits fades
Où dansent les sentiments détruits.
Alors ton sommeil s'efface aux caresses
D'un inconnu au désir matinal,
Les mains au creux de tes seins de déesse
Qui comme des prunes, s'avalent.