Un avenir étoilé..

La confession : partie 2

  **Message de la plus haute importance à la fin**

__Oui tu as bien entendu surprenant. Surprenant parce que oui, Aly m'a fais découvrir cette partie de moi. Depuis le début je le sentais en moi mais essayait toujours de sortir cette idée de ma tête. Les femmes ne m'attiraient guère mais par contre aucun homme n'a su gagner mon attention. J'étais troublé et confus et allais même jusqu'à penser que j'étais malade. Sexuellement, mon corps a quelque chose de moins que les autres. Jusqu'à ce jour. Ce jour où mes yeux se sont posés sur sa silhouette. Ce jour où nos regards se sont croisés. Automatiquement et intérieurement, j'ai su qu'il était différent. Marginal. Bien trop futé et triste pour ce monde incompréhensif.

Goudii m'écoutait en hochant la tête comme pour m'encourager à continuer. Ce que j'avoue m'était d'une grande aide

Je me souviens de notre première rencontre assez explosive, mon coup de foudre immédiat, sa timidité qui cachait une férocité incroyable. Notre premier regard, notre premier baiser, notre première nuit. La première fois qu'il a pleuré devant moi.

__Ah bon ! Il a pleuré devant toi ? Me questionna Goudii d'un air surpris

__Si si il a pleuré maintes fois devant moi

__J'avoue que tu es chanceux Jantt. Mon frère depuis qu'il est devenu adolescent n'a jamais pleuré devant moi ni devant qui que ce soit d'ailleurs. Mais continue s'il te plais

__Je me souviens de toutes ces fois où il m'a pris dans ses bras quand je me disais que le monde entier était contre moi. Toutes celles où il s'est éclipsé quand je voulais être seul sans que j'aie besoin de dire quoi que ce soit. Je me souviens de tout. Absolument tout avait était un paradis sans chute avec lui. Une ascension vers le soleil sans jamais se brûler les ailes.

Je venais enfin de rencontrer quelqu'un comme moi...

Me blottir dans ses bras me faisais fondre. Son étreinte me protégeait de tout, me coupait du reste du monde pour ne subsister que son effervescence. La réalité avait toujours été si dure à affronter. En fin de compte, malgré les apparences, nous n'étions pas si différents lui et moi. J'étais un jeune orgueilleux et poussif prêt à me battre pour la moindre des choses. Tandis que lui ressemblait à un moine de par son calme et son tempérament avec son sourire enchanteur et ses fossettes profondes. Je ne savais pas comment il faisait mais Aly comprenait toujours mes émotions avant moi. Il devait avoir un super pouvoir ou une connerie du genre empathie surdéveloppée, analyse constante de chaque détail, volonté de toujours faire sentir les autres en sécurité. Aly, c'était ce gars qui parlait moins mais quand il ouvrait la bouche, il disait exactement les mots justes. Jamais je n'avais désiré quelqu'un comme Aly. Et si un jour on m'avait dit qu'un homme comme moi allait m'attirer jamais je ne l'aurais cru. Aly m'attirait. Peut-être que ce n'était pas son corps mais, sa personne. Sa putain d'intelligence hors norme et trop sage pour notre bas monde m'excitait. Tout comme ses muscles sveltes et ses mouvements félins.

J'aimais caresser ses cheveux crépus. Ses lèvres étaient chaudes et douces comme du satin, si voraces que ça en frôlait le péché. Et dès l'instant où nos lèvres se scellaient, mon cœur se gonflait, gonflait si fort qu'il me donnait l'impression d'être sur le point d'exploser et m'empêche en même temps de respirer. Sa bouche avait un éternel goût de sucre qui faisait valdinguer mes fantasmes, me poussant à l'embrasser encore et encore jusqu'à l'ivresse et l'overdose.

Être avec Aly, c'était sans cesse violer les lois et dépasser les limites, braver ses propres interdits. Flirter avec le danger, être en équilibre sur un fil distendu. Se consumer. S'adorer.