22 - L'histoire des Belmort

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Le nouvel an fut aussi magique que la semaine précédente. Le lendemain, fatigués mais encore gagné par l'euphorie de la veille, les deux étudiants de Poudlard se préparaient à retourner en Angleterre. Salazar n'avait aucune envie de retourner là-bas. Il avait envie de rester pour toujours auprès de cette famille, sa famille. Alors que les autres terminaient leur petit déjeuner, Destinée demanda à Salazar de le suivre dans son bureau.

Le garçon entra les yeux pétillants de curiosité pour tout les objets et bibelots que la sorcière avait amassé pendant ses voyage à travers le monde. Il toucha un attrape rêve qui émit un son cristallin, doux et réconfortant.

« Avant de partir, Salazar, je préfère te parler, dit Destinée en s'asseyant. Regulus aurait dû le faire, mais comme toujours il a préféré fuir.

« Fuir quoi ? Demanda Salazar en se laissant tomber dans un des fauteuils en face du bureau de Destinée.

La sorcière prit une grande inspiration.

« Tu sais que tu es un Horcruxe, maintenant, dit-elle avec douceur. Tu sais aussi que... des gens pensant bien, voudront te tuer pour pouvoir tuer Voldemort... ton père qui... qui a fait une grosse erreur en t'utilisant pour revenir. C'est pire que un meurtre, Salazar. Il a sacrifié son propre sang, son fils. En faisant ça, il a... fait comme un meurtre, aussi bien que si... s'il t'avais tué avec le sort de la mort.

Elle se tut, laissant Salazar le temps pour comprendre. Il hocha de la tête.

« Or, Dumbledore a sûrement deviné ce qu'il s'est passé, le soir de l'attaque de Weasley, père. Donc, il sait qu'il faudra un jour te tuer. Et vu ce que j'ai compris, il est sûrement prêt aussi à sacrifier Harry Potter, pour le plus grand bien de tous. Une vie pour en sauvé des milliers, qu'est ce que c'est ? Je ne suis pas pour cacher ça à Harry Potter. Mais, je ne suis pas sa tutrice ou sa mentor. De plus, je ne peux me montrer en Angleterre.

« Pourquoi ? Demanda aussitôt Salazar.

« J'avais un pacte avec Tom... Voldemort, répondit Destinée. Or ce pacte me permettait d'aller dans le même pays que lui plus d'une fois par an. Si on y va plus alors, les années suivantes on ne peut plus y aller. De plus, il m'était interdit de m'en prendre à lui ou à ses Mangemorts. Et lui, bien sûr, ne peut s'en prendre à ma famille. Chaque fois que je recueille un enfant, je le protège aussi de Voldemort.

« Donc, je suis protégé, dit Salazar.

« Oui, et c'est pour ça que en s'en prenant à toi, il a brisé le sceau de notre pacte.

Elle ouvrit un tiroir et en sortit de bout d'une plaquette en plomb.

« Elle a été brisé le jour même où il t'a sacrifier, dit-elle. Je l'ai vu en rentrant, mais Hanran m'a expliquer avoir entendu un bruit le soir de la troisième tâche. Simple mais très efficace. Voldemort ne pourra pas m'atteindre, j'ai un avantage car c'est lui qui a brisé le sceau et de la pire façon. Il ne doit pas le savoir. Je pense même qu'il ne le sait pas, trop orgueilleux pour y prêter attention. En plus, je le vois mal vérifier. Il est trop sûr de lui.

Elle rangea les deux plaques.

« Donc, comme je te disais, je dois me faire petite et rester bien sage, reprit Destinée. De plus, Tom se déplace et il est difficile de le trouver. Comme l'année dernière je suis venu plusieurs fois en Angleterre alors que lui même y était, je ne suis pas censé y revenir avant un an. Du coup, je dois être prudente. La seule clause du contrat qui me permet de venir là où il est, c'est si un de mes enfants est en danger ou demande de l'aide. D'où le collier avec la pierre noire que je t'ai donné peu de temps après ton arrivée. Peu importe où tu sera, il suffira que tu penses à moi si tu te sens en danger. J'aurais dû te le dire mais je n'en ai pas eu le temps.

Le Maitre des Ombres et la Coupe de FeuOù les histoires vivent. Découvrez maintenant