OS Sherlawk

Johnlock [ 1 ]

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Contexte
Cet OS ce passe après la Saison 4, en attendant la cinquième ;)
Bonne lecture !
(Petites précisions : les dialogues sont en italique)
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Après la mort de Mary, ainsi qu'après la découverte d'un plan machiavélique réalisé par Moriarty et la cadette des Holmes, une soeur cachée qui a un QI supérieur à celui de Mycroft (ce qui est difficile, tout le monde le sait), en bref, suite à de nombreux malheureux événements, Sherlock et John revinrent à une vie normale.

"JOOOOOHN ? C'est pas possible ! JOOOOOOOOHN !

- Mais bon sang que veux tu à la fin ?!

- Tu n'aurais pas vu mes morceaux de sabots d'âne calcinés ? Ça fait une demi-heure que je fouille le frigo de fonte en comble ! J'étais pourtant sûr de les avoir rangés dans le bac à légumes.

- P-pardon ?!"

Enfin, plutôt une vie normale au 221B Baker Street.

Noël approchait et cette fois-ci, ils allaient le passer ensemble, seuls. Ces événements précédemment énumérés les ont vraiment chamboulés, et ça pourrait être dangereux d'exposer un sociopathe à des humains quelconques dans ces conditions. Et le confronter à sa famille deviendrait une menace pour la sécurité intérieure du pays. Ils ont également prévus de ne pas s'offrir de cadeaux non plus, pas de prises de tête. Si ce n'est un merci ou compliment, une grande prouesse pour eux, suffisamment rare pour être considérée comme exceptionnel.

Ce soir de Noël ci, après avoir résolu trois enquêtes (une petite journée pour Sherlock) ils s'asseyèrent dans leurs fauteuils respectifs. John entretenait son blog devenu connu, son ordinateur portable posé sur ses cuisses tandis que le détective était recroquevillé et vêtu de son pyjama, occupé à critiquer les feuilletons télévisés. On aurait pu penser à un soir habituel si des décorations stupides n'étaient pas accrochées tout autour d'eux. Enfin, selon Sherlock, car John, lui, ressentait une sorte de magie flotter en l'air grâce à elles. Ces pensées n'étaient pas moins stupides, mais elles réconfortaient.

Ils étaient plutôt concentrés tout les deux. Il était 22 heures.

D'un coup, Sherlock éteignit la télévision, puis déplia ses jambes et se tourna pour regarder John. Le concerné leva les yeux pour les planter dans ceux qui l'observaient d'un bleu magnifique et qui le scrutaient de haut en bas. Il voyait très bien que le brun voulait quelque chose, mais le fait de ne pas savoir quoi avait le don de le frustrer.

"John..."

Il semblait perturbé, préoccupé.

"...Même si nous ne devons pas nous offrir de cadeaux, dit-il après un moment, ... je tenais tout de même à te dire qu-"

Une sonnerie bien familière fit sursauter les deux colocataires qui faillirent quasiment bondir de leur fauteuils. Un gémissement féminin venait de retentir à l'intérieur du tiroir du bureau. Sherlock sentit son corps entier se raidir. Il savait exactement de quoi ce son singulier provenait, et c'est justement pour ça qu'il essayait de ne montrer aucune réaction. Le sang de John, au contraire, commençait à bouillir. Il était devenu très tendu et nerveux en peu de temps. Et le détective ne tarda pas à le remarquer.

"Tu lui as reparlé ? Dit le blondinet grisonnant d'un ton ferme qui se voulait sec.

- Mmh ?"

D'ordinaire, Sherlock n'était pas un piètre comédien, mais à ce moment là, si.
Et il mentait désespérément mal aussi.

" Lui as-tu reparlé ?, insista John.