Épisode 1

263 37 30
                                    


« J'braque la misère il me faut de l'argent »



« J'braque la misère il me faut de l'argent »

Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.




Bonne lecture.




- Oh Aïdin concentres toi là ! Il vont finir par nous mettre un but ! Me crie Jalil.

J'écoute pas ce qu'il dit trop occuper à regarder Lylia.

Lylia c'est ma meuf.

- Aïdin zebi ! insiste t-il

Au moment où je me reconcentre sur
le jeu, j'ai à peine le temps de voir la balle arriver vers mon but, je plonge une demi seconde trop tard.

Ils nous ont mis un but.

- Aïdin wesh ! S'agace mon cousin Serkan.

- C'est bon, c'est bon. Répliquais je.

Jalil vient vers moi et me donne une tape derrière la tête.

- Concentres toi aussi. Me dit il plus calmement cette fois.

Les gars de l'autre équipe poussent des cris tandis que ceux de la mienne se replacent pour égaliser le score le plus vite possible.



**********

Je croque dans mon grec comme un mort de faim et bois une
gorgée de Coca.

C'était qui cette fille, sur le terrain tout à l'heure ? Me demande Jalil.

Il s'arrête de manger et me regarde avec son regard là, son regard de daron.

- C'était personne, c'était
juste une copine. Lui mentais je.

Je me remets à manger.

- Une copine ou zehma une petite copine ? Redemanda il.

- Non une copine, une pote. Insistai je.

- T'es sur ? Continua il en me regardant bien fixement.

Je hoche la tête et attrape ma canette avant de m'enfiler une gorgée.

- Tant mieux, on a pas le temps pour ça en ce moment. Conclut il avant de se remettre à manger.

Toute façon il a jamais le temps pour ça lui, les plans, les armes, les braquages y'a que ça qui le fait bander.

- Au faites je voulais te demander...commençais je

- Quoi ? Soupira t-il.

- Pour ce qu'on fait, les braquages, tout ça y'aurai pas moyen que tu m'augmentes, on ramasse pas mal de thunes et ce que je fais c'est quand même dangereux...Lui expliquais je.

- Et tu voudrais combien ? Me coupa t-il.

- 10 000. Lâchais je.

Il me regarde et se met à sourire.

- Tu rigoles ou quoi Aïdin ?! Me dit il avec un sourire en coin. Il reprend son sérieux d'un coup et me lance : Ce que tu fais ça vaut 2000, je te donne 5000 parce que t'es mon petit frère c'est tout.

- Laisse moi te montrer ce que je vaux alors. Lui répliquais je avec un air sérieux.

- J'attends que ça ! Me répondit il avec un léger rire.


*********


- Aïdin ? M'interpella elle.

- Hm ? Répondis je lassement.

- Quand est ce que tu viendras demander ma main ? Me questionna elle tout en se penchant au dessus de moi.

Elle me casse les couilles avec ça.

Lylia je l'aime bien, c'est ma chérie, je la baise.

Mais franchement je sais pas si je vais finir avec elle, et puis y'a le temps je suis jeune je pense pas à ça,
pas tout de  suite.

C'est plutôt Jalil qui devrait songer à se caser. Mais comme je vous l'ai dis apparemment c'est pas dans ses priorités et il veut pas que ce soit dans les miennes non plus.

Mais moi j'aime trop les femmes, elles sont mon vice.

J'craque trop facilement face
à elles.

- Quand je serai prêt. Lui répondis je sans réfléchir.

- Tu dis tout le temps ça. Se plaignit elle.

- Parce que la vérité change pas. Lui lançais je.

Quel disquette !

Elle était belle.

Lylia se met à sourire et
m'embrasse.

Je me lève et remet mon tee-shirt.

- Tu t'en vas déja ? S'étonne Lylia.

- Ouais j'ai des choses importantes à faire, faut que je bouge sur Paname. Lui expliquais je tout en remettant ma ceinture.

- Et moi j'suis pas quelque chose d'important peut être ? Se vexa elle en repoussant une mèche de ses cheuveux.

- Tu vas pas commencer. Lui répondis je, soulé.

Elle soupire.

- Bon je bouge. Dis je en finissant de lacer mes chaussures.

Elle répond pas.

- Quoi tu fais la gueule ? L'interpellais je.

Elle répond pas.

Je me mets à rigoler.

- C'est bien, fais la maline. Lui répondis je en ouvrant la porte d'entrée.

Je ferme la porte et me casse, toujours en train de rigoler.

Elle le sais et je le sais.

C'est elle qui va venir ramper, comme d'habitude.

___________

S̶a̶u̶v̶a̶a̶g̶e̶r̶i̶e̶

𝐋'𝐚𝐝𝐝𝐢𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐞𝐬𝐭 𝐬𝐚𝐥é𝐞.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant