You are made for me: Julian Et Isis

Mon histoire

Je viens de raconter mon passé à Julian et sans m'y attendre il ne m'a pas regardé bizarrement comme celle qui était mon amie en première et qui n'a pas hésité à aller tout raconter dans le lycée, parce-que j'ai rigolé avec son crush le jour de son anniversaire : oui c'est vraiment très puérile. J'ai coupé les ponts avec elle; mais, depuis qu'elle a su que j'étais dans le mannequinat elle m'harcèle pour que je lui trouve place... elle peut toujours courir.
Quand je demande à Julian de me parler de lui, il n'arrête pas de changer de sujet. Alors je lui fais bien comprendre que je ne le lâcherai pas tant qu'il ne me dira rien...

-Julian je t'ai tout dit de moi alors s'il te plaît parle moi de toi.
-Ok ok... J'ai grandi avec mes parents. Ils étaient très jeunes et s'adoraient comme au premier jour, et leur amour s'est même décuplé quand ma sœur est née. Mais toute bonne chose a une fin: 3 mois après la naissance de ma sœur, on lui a diagnostiqué la maladie de krabbe . Elle s'est battue comme une vraie lionne mais la maladie a eu raison d'elle a ses deux ans... J'avais 15ans en ce moment, la douleur nous a tous affectés, ma mère encore plus parce-qu'elle avait abandonné le travail pour elle et était donc plus proche de ma sœur,Ayilita, que mon père et moi. Ma mère est alors devenu amer, elle s'est mise à fumé et boire beaucoup trop de caféine. Mais heureusement un ans plus tard un nouveau bébé est venu au monde : Diana. Tout allait bien dans le meilleur des mondes, mais mes parents se disputaient énormément surtout à cause de l'addiction de ma mère aux cigarettes et à la caféine. Le jour de l'anniversaire de ma mère elle s'est encore disputé avec mon père : ce jour là, ma mère a eu une accident avec Diana, qui n'avais qu'un an, à l'arrière; je n'étais même pas à la maison pour dire au revoir à ma mère et à ma sœur.. Personne ne les a percutées, ma mère a juste fait une rupture d'anévrysme et a foncée droit dans un poto électrique qui s'est écrasé sur la voiture en électrocutant Diana, enfin c'est ce que j'ai vu sur les caméras de surveillance de la ville quand mon père a voulut connaître les raisons de l'accident. Elles sont mortes toutes les deux sur le coup. Le jour là, je ne me sentais pas très bien à l'école j'avais comme une très grande angoisse et j'avais très froid. Mon père est venu me chercher, ce qui ne faisait jamais puisque j'étais déjà "vieux" pour aller au lycée tout seul, pour aller à l'hôpital. Quand j'ai vu les sacs contenant ma mère et ma sœur, j'ai perdu connaissance. J'ai entre-temps appris, que c'est son addiction qui a créé son anévrysme. Quand j'ai émerger je suis devenu comme fou, je refusait de croire ce qu'on me disait : pour moi c'était une farce une énorme blague... pourtant la réalité m'a rattrapé le jour de leur enterrement, j'étais effondré. Je croyais ma vie fichue, mais mon père a été plus que présent pour moi. Il s'est montré fort, mais chaque nuit je savais qu'il ne dormais plus dans leur chambre, mais au salon dans le canapé : il a fini par m'avouer que le lit vide de ma sœur et le bruit du silence de ma mère à ses côtés le détruisait. Nous n'avons jamais été aussi proche. Toutefois deux mois après, il est revenu avec ma belle mère, une italienne prétentieuse qui voulait jouer à la belle-mère gâteau : mon œil... c'est à ce moment que j'ai commencé à commettre des vols à l'étalage, je n'allais presque plus en cours et je trainais même avec des junkies. Pour me punir, ma belle-mère a suggéré de m'envoyer en maison de redressement : j'y ai fait trois ans et c'est là j'ai rencontré les garçons. A ma sortie, comme j'y ai terminé mes années de lycée, j'ai étudié à l'Institut, jusqu'à ce que je ne te rencontre....

Je croyais que mon passé était triste, mais le sien est vraiment douloureux. Je ne sais même pas quand est-ce que je l'ai pris dans mes bras ni quand il s'est mis à pleurer mais une chose est sûre : je tiens énormément à lui et je veux pouvoir effacer cette douleur dans son cœur. Peut-être que ça ne fait que 3 mois et demi qu'il me plaît mais je tiens réellement à lui...