Les sœurs d'une autre mère
Pourtant des mères comme une seuleCes filles rendent la lune folle, folle de ne pas pouvoir les voir
Ces filles rendent le soleil jaloux, jaloux car il n'est plus l'étoile la plus brillante
Ces filles rendent mes yeux heureux, heureux par leur présence
Mais ces filles ne peuvent être couchées sur du papierIndicible serait le mot le plus approprié pour les décrire,
Pourtant un mot il reste, une boîte exiguë
Des lettres ni plus ni moins
Quelque chose de réducteur, de fixeCes femmes ne le sont pas
Si jamais vous les croisez
Alors,
Contemplez les
Admirez les
En un clin d'œil vous aurez compris
Le temps,
Le langage,
L'insomnieEt vous verrez pourquoi ce poème n'aura pas de fin
À mes amies,