Premier Monde
Il était tard, environ 22 heures, lorsque Henri sorti dehors prendre un peu l'air. Le doux soleil d'été se couchait pour laisse la place à une nuit sombre et noir. On ne pouvait déjà plus qu'observer une ciel orangé que la noirceur de la soirée commençait d'ores et déjà à avaler petit à petit. Tout était calme dans cette petite ville aux allures de San Francisco. Les quelques voitures qui paissaient, prenaient le temps de s'arrêter au feu pour se laisser éclairer pas la lumière rouge de ces derniers qui les priaient de ne plus avancer.
Une voiture décapotable attira le regard d'Henri. Sa carrosserie rouge était très tape à l'œil et son style était très proche des anciennes voitures que l'on retrouve dans les vieux films. Au fur et à mesure qu'elle s'approchait, il se rendit compte qu'il connaissait les passagers. Il s'agissait d'anciens amis à lui qu'il n'avait pas vu depuis au moins huit ans. Elle s'arrêta devant lui, et le chauffeur lui dit :
- Allez Henri, monte ! On a vu que t'étais ici grâce à SnapChat alors on est venu te chercher pour te ramener chez toi.
Sans hésiter, il monta dans la voiture et parti avec eux pour revenir chez lui. Personne ne parlait, ni ne s'adressait un seul mot. Le silence était pesant mais le doux bruit du moteur semblait réussir à briser la froideur apportée par l'ange passant. Le trajet ne fût pas long, à peine dix minutes et Henri pu ressortir. Quand il mit le pied dehors, la voiture repartie sans même un au revoir.
Henri était devant la maison que lui et ses amis de son école d'informatique avait loué pour les vacances. Au rez-de-chaussée il n'y avait qu'un vaste salon avec une fontaine au milieu, d'où on pouvait voir toutes les chambres aux murs fait de vitres qui étaient au premier étage. Il prit le chemin de l'escalier pour aller dans la sienne. Il n'y avait personne dans la maison, et pourtant, il semblait qu'il y avait quelqu'un. Dans sa chambre, il n'y avait que son lit et un étendoir à linge. Henri passa entre les deux puis commença à se sentir lourd. Quelque chose semblait commencer à l'empêcher de bouger. Malgré la panique, la situation ne faisait qu'empirer et le sentiment d'être observé ne faisait qu'augmenter. Il ferma les yeux pour essayer de se concentrer, tenta tout ce qu'il pouvait pour bouger à nouveau, les rouvrit !
Deuxième Monde
A l'ouverture de ses yeux, Henri était dans sa chambre, dans son appartement dans Paris. Il était allongé dans son lit. La panique de son cauchemar récent lui restant encore au travers de la gorge, il tenta de se rassurer du mieux qu'il le pouvait. Malheureusement, même s'il pensait être parfaitement réveillé, quelque chose clochait. Il avait le sentiment que tout n'était pas revenu à la normale. Il tenta de bouger. Il ne pouvait toujours pas ! Même remuer le plus petit de ses doigts semblait être aussi compliqué que de soulever une montagne. La panique commençait de nouveau à revenir lorsqu'il entendit un bruit. Essayant de toutes ses forces, il arriva à dire un léger "Il y a quelqu'un ?" en ouvrant difficilement ses deux lèvres. Un bras l'attrapa.Henri se réveilla, pour de vrai cette fois ... Ou peut-être pas.
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L'autre monde
ParanormalCette histoire est en réalité un recueil destiné à mettre sous forme de petites nouvelles diverses expériences cauchemardesques que j'ai pu vivre. Elles se retrouvent dans ce même endroit étant donné que leurs fins sont à chaque fois liées d'une cer...