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"Square in the face, this fuckin' world better prepare to get laced
Because they're gonna taste my
Venom
(I got that) Adrenaline momentum (venom)
Not knowing when I'm
Ever gonna slow up and I'm
Ready to snap any momentum" Eminem.

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- Livaï arrête ! - supplia la binoclarde.

- Maintenant que tout le monde est au courant, je vais pouvoir lui fracasser sa sale gueule de japonais !

Le capitaine fonçait droit sur notre patron, prêt à lui faire mordre la poussière. Hanji essayait de l'en empêcher tandis que je retenais Mikasa de faire pareil. Malgré son air neutre, elle voulait lui faire payer de nous avoir caché que nous n'étions que des pions pour sauver les survivants du virus mondial. J'étais encore trop abassourdi par la nouvelle pour être autant en colère que les deux Ackerman. Sasha et Connie pleuraient en silence avec quelques autres soldats. Ils n'avaient que peu d'espoir de revoir leurs familles vivantes. La nouvelle s'était vite répandue près des soldats en formation et du reste du bataillon d'exploration. Les membres des brigades spéciales ont préférés rester silencieux sur le sujet, n'étant que quelques figurants nullement entraînés à se battre comme nous. Ceux qui appartenaient à la garnison nous soutenaient moralement et promirent de nous prêter main forte. Erwin avait su les convaincre, en grand homme d'une quarantaine d'années doté d'un pouvoir de persuasion épatant. Il savait diriger et motiver une cinquantaine de soldats sans broncher d'un sourcil. Il était respecté de tous. Il était comme notre meneur, notre messie.

Un bruit sourd résonna soudainement dans nos oreilles. Le bruit lorsqu'une machoire se fracture. Hanji n'avait pas réussi à retenir le petit d'homme. Le Japonais tenait sa machoire, sans grand étonnement de la réaction violente du noiraud. Mikasa lui décrocha une deuxième droite pour l'achever au sol.

- Espèce de connard ! Je savais que tu cachais un truc pas net ! T'étais au courant de qu'il allait se passer hein ?! Répond enculé !

Je n'avais encore jamais vu Livaï perdre son sang froid. Lui qui pourtant était resté de marbre durant les aveux d'Auruo. Il avait du retenir toute sa colère pour la mettre dans son poing. Le vieil homme fit signe à ses gardes du corps de s'éloigner, Livaï s'apprêtait à les massacrer un par un avec ses lames tranchantes.

- Mr Ackerman... Je vous croyais moins externaliste...

Je n'aurai pas aimé être à sa place. Il se reçu un coup de pied qui lui cassa le nez. Finalement, ce ne fut pas mon pauvre visage que Livaï massacrait comme prévu par la scène d'origine. Le pauvre homme retenait ses cris de douleurs alors que son bourreau prenait plaisir à s'acharner sur les coups à lui porter. Je ne pouvais plus supporter ce spectacle sanglant alors je me surpris à enlacer le dos de mon amant pour le calmer.

- Livaï... Stop... Tu vas le tuer si tu continue et on aura pas les réponses qu'on veut tant entendre....

Il se stoppa net. Il tremblait de colère. Je le reculais loin de sa victime avachie au sol, le visage dégoulinant de sang. J'étais le seul à avoir levé le petit doigt pour arrêter cette horreur.

- Eren... Ce fumier nous as mentis depuis le début... Tu n'vas pas me dire que t'as pas envie de le tuer ?

- Si... Mais je veux savoir sa version des faits.

Je le retournais et enfonçais sa tête contre mon torse. Ce qui le calma instantanément. Je le serrais et caressait son dos.

- Mr Suruga. Vous nous devez des explications.

Armin fut le premier à ouvrir la bouche. Il paraissait impatient de connaître la vérité. Bien qu'elle était évidente et surréaliste.

- Je sais que vous vous dites que les histoires de zombies se passent que dans les films, que le fictif ne dépassera pas la réalité... Je pensais ça aussi, quand j'étais plus jeune.

[The taste of the death] Terminé Où les histoires vivent. Découvrez maintenant