Le silence est parfois mieux que de dire les choses qu’on ressent ou que l’on vit et qui nous atteint et qui nous fait mal psychologiquement te qui reste encrées en nous. On est silencieux sur le genre de chose qui sont difficiles à oublier et à s’en remettre. On est silencieux sur le genre de chose que l’on n’arrive pas à parler. Mais lorsqu’on en parle à une personne que l’on pense de confiance, qui ne le répètera jamais et encore moins à sa famille… et bien c’est elle qui va le répéter haut et fort sans respecter sa promesse de garder le silence.
De plus la plupart du temps tu n’arrives pas toi-même à savoir si c’est une agression sexuelle ou juste une agression physique de ton intimité. Et lorsque tu l’explique à ton confident il interprète ces gestes comme des agression sexuelle et insinue fortement à ta famille qu’il y a possibilité qu’il y ait plus qu’une agression physique.
Après ce genre d’interprétation tu commences à te poser d’autres questions comme : « est ce qu’il pourrait avoir plus que ces gestes et que je m’en souviendrais plus ? ». A partir de cette question, tu sens ton état psychologique se dégrader car tu ne sais plus quoi penser et tu es encore moins capable d’en parler aux gens peu importe leur sexe et qu’il soit proche de toi ou non.
Mon histoire ? mon père me touche à des endroits que je trouve intime pour moi. Il me touche toujours le haut de mes cuisses ce qui est assez déplacé pour un père envers sa fille. Je n’ai jamais dit stoppe car c’est mon père et que je n’ai jamais su et que je ne sais toujours pas comment interpréter ces gestes. Mon copain en a parlé à ma famille juste après que je lui en ai parlé ce qui m’a fait à la fois plaisir mais aussi souffrir car j’avais confiance en lui et qu’il m’avait promis de garder ce secret pour lui. C’est allé assez loin car ma famille m’ont fait voir une avocate spécialisée dans les attouchements sexuels.
Même si d’en parler avec des professionnels est sensé pouvoir aider les gens, cela à plutôt augmenter ma méfiance et ma peur envers les gens qui m’entoure. Cela à même encore plus embrouillé ma réflexion sur comment justifier ces gestes et mon interprétation de ces gestes.
