One Shot 1

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Confortablement assis sûr mon fauteuil, je patiente tranquillement, en lisant le journal du jour, que le dîner soit prêt. Mon ventre me criant famine, je décide de me lever et de me diriger vers la cuisine où ma femme se trouve. A peine arrivé dans la pièce, un tas d'odeur, aussi bonne les unes que les autres, viennent titillé mes narines qui nargue mon ventre affamé . J'ai toujours su que ma femme était un vrai cordon bleu.

- Ça sens terriblement bon par ici ! M'exclamais-je pressé de manger

- Ha tient chérie tu tombe bien, j'ai besoin de ton avis. Me dit ma femme enthousiaste

- Avec plaisir mon cur.

- Tient goûté moi ça.

Elle plonge la cuillère dans sa soupe et la ressort ensuite presque pleine. J'ouvre grand la bouche comme les enfants et attend sagement que le liquide entre en contacte avec ma langue. S'écoulant enfin dans ma bouche, je prend le temps de la déguster. Mes papilles se réveillent instantanément au contacte de cette soupe au goût merveilleux.

- Hum... Mon amours ta soupe est divine, comme d'habitude.

- Tu trouve ? Demanda-t-elle peut sur de la fiabilité de ma réponse

- Oui tu est un vrai petit cordon bleu Olivia. Declarais-je

- Merci.

- Tient peut tu mettre la table s'il te plaît, nous allons pouvoir manger. Me demanda-t-elle

- Ho fait le toi je suis fatigué...

- Je... Très bien.

Enfin à table, je ne me gêne pas pour me servir, le soupe, les pommes de terre et autres légumes qui finiront pour la plupart dans mon estomac.

Ayant finit de manger, je me débarrasse de ma serviette placé sur mon cou et me dirige vers Olivia, je me penche vers elle, lui fait un bisous sur le front et l'informe que je monte me préparer à dormir. Ses yeux divaguent un instant entre la table et moi. Par la suite elle m'observe et hoche tranquillement la tête. Satisfait de sa réponse, je la laisse seul débarrasser la cuisine.

Assis sur mon lit, livre à la main, je jette un coup d'il à l'heure, 21h30, cela fait déjà trente minutes que je suis venu me coucher mais que fait-elle ?

- Olivia ! Que fait tu ? Criais-je de la chambre

- Et bien je débarrassé la cuisine.

- Et il te faut autant de temps que ça pour le faire ?! M'enervais-je

- Oui, il faut que je range et lave la...

Avant qu'elle ne puisse finir je la coupa, énervé :

- Ce n'est pas mon problème !

- Mais je...

- Monte immédiatement ! Ordonnais-je

- Ou... Oui j'arrive.

Suite à notre discussion, j'entendis ses petits pas monter les escaliers. Arrivé en haut, devant le palier de notre porte, elle ne me regarde pas au lieux de ça, elle observe le sol en silence.

- Je ne suis pas au sol tu sais !

Elle relève la tête lentement et me regarde enfin. Je souffle :

- Va te changer, je n'ai pas envie de me disputer ce soir.

- Très bien

Elle prend la direction de la salle de bain et se change. Elle en ressort quelque minutes plus tard paré d'une robe de chambre noir un peu satiné. Elle s'installe dans le lit à ma gauche et me tourne le dos. Tout deux près à dormir je me tourne et éteint la lumière, je commence à m'installer pour la nuit mais avant que je ne prenne place, je l'entend me poser une question.

- Darwin... Hum... J'aurais voulu savoir si hum... Si il me serais possible de hum... De sortir demain avec quelque amies ?

- Non tu restes ici, à la maison pour toute les corvée à faire. Je ne veux pas rentrer demain et que se soit le souk à mon arrivée. Répondis-je fermement

- Mais ça fait longtemps que je ne suis pas sortie et je pensais que...

- Tu ne pensais rien du tout. Tu ne sortira pas point finale.

- Je... Je... Très bien

- Maintenant dormons veut tu ?

- Oui...

Je m'installe pour de bon et plonge instantanément dans un sommeil profond. Les rêves s'en vont peu à peu et laissent place à des cauchemars plus noir que le bois d'ébène.

Des bruits suspect se fessant entendre dans la cuisine, je décide de me lever et d'en vérifier la cause. A pas de loup je descend les escaliers en bois qui sont extrêmement bruyants, il va vraiment falloir que je fasse quelques chose pour ça.

La dernière marche de l'escalier passé, je tourne la tête et remarque que la lumière de la cuisine est allumé, trouvant cela étrange, j'y entre. La pièce est entièrement rangé et éclatante de propreté, ce qui est plutôt étrange puisque Olivia n'avait pas finit de tout rangé. J'observe plus en détail et me rends vite compte qu'un couteau manque à l'appel.

Ne comprenant pas ce qu'il se passe, je balaye la pièce du regard à la recherche de l'objet manquant. Mes yeux se déplace lentement et ne remarque rien jusqu'à ce que je tombe sur une silhouette. Je m'approche lentement de ce corps qui m'est complètement inconnu et s'en que je ne m'y attende,
il me saute dessus le couteau manquant à la main.

Suite à cette attaque inattendu, je tente de me débattre du mieux que je peux mais malgré toute la force que je met, il m'est impossible de me défaire de mon agresseur. Épuisé je perds la force qui circulait dans mes bras, la lame se rapproche donc à vive allure de ma poitrine. Une fois celle ci transpercé, du sang s'y écoulé abondamment et au fur et mesure mes yeux se ferme pour ne plus se rouvrir.

Apeuré par ce cauchemar, qui semblait bien trop réel à mon goût, je me réveille en sursaut. Encore déboussolé, je ne me suis pas immédiatement aperçu qu'Olivia, ma femme, se trouvait assise sur moi, mains derrière le dos .

- Chérie que fait tu ? Demandais-je plutôt perturbé

- Ça...

Elle laissa apparaître sa première main, vide, puis sa deuxième cette fois si accompagnée d'un grand couteau de cuisine, exactement le même que dans mon rêve.

- Qu'est ce que...

Avant que je ne puisse finir ma phrase, la lame se planta entièrement dans mon abdomen et tout comme dans mon cauchemar, le sang ne cesse de s'écouler. Pendant que je perds connaissance, j'observe une dernière fois ma femme, qui a cette instant, n'est plus la même. Des yeux démoniaque, presque injecté de sang, on remplacé ses si beaux yeux vert dont j'étais tombé follement amoureux. En retour elle me regarda droit dans le blanc des yeux et sourit sans aucune pitié :

- Voici ma vengeance pour toute ces années où tu ne pas laisser vivre ma vie.

D'un côté je crois que je le mérite, je n'aurais jamais dû la force à passer ses journées ici seul pendant 10 ans.

- Adieu...

Cela fut ses dernières paroles, j'aurais aimé m'excuser mais je n'en étais maintenant plus capable. Yeux fermés, je rendis mon dernier souffle...

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⏰ Dernière mise à jour : Sep 19, 2019 ⏰

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