Chapitre 20 : Courir, sauter, tomber

99 14 9
                                    

PDV Lucie

J'avais couru jusqu'à chez moi, sans me retourner une fois. Mes pensées positives s'étaient évanouit en même temps que tout espoir. J'arrivais plus à m'arrêter de pleurer. Je suis qu'une gamine...

Je passais le seuil de ma maison pour monter dans ma chambre quand ma mère me barra le chemin. Son regard était froid et dure, je sentis des frissons parcourir mon corps. Je ne m'attendais pas à la voir, normalement à cette heure ci elle est sur le trajet pour aller au travail..

- "N'est tu pas censé aller à l'école toi ?" Dit elle rouge de colère.

- "Je..je ne suis pas en état d'y aller"

Le bruit de sa paume contre ma joue résonna dans toute la pièce, j'étais mortifiée.

- "Je te hais, j'aimerais te voir mourir, tu es le portrait craché de ton père. Tu es faible, tu es ridicule, tu n'es qu'une chouineuse, tout ce que tu arrives à faire c'est pleurer et te couper, tu ne sais pas te relever te défendre, tu ne sais pas vivre. De toute façon tu ne mérite pas de vivre, tu n'es qu'une erreur."

Elle attrapa ma tête et la frappa violemment contre le mur, je tombais assommée par terre. J'essayais de me relevé, elle posa son pied sur ma côte et appuya, elle ne voulait pas que je puisse me relever. Elle me donna des coups, encore et encore. Elle se mit à écraser ma jambe de tout son poids alors qu'elle détachais sa ceinture, je sentis une grande douleur à la jambe ou elle avait posé son pied, mon genou c'était comme disloqué..Sa ceinture défaite elle commença à frapper.

J'avais tellement mal que je commençais à ne plus sentir la douleur. Elle finit par s'arrêter, elle ouvrit la porte d'entrée et d'un coup de pied me poussa à l'exterieur, elle réccupera mon sac que j'avais laisser sur le seuil, et me le lança.

- "Je ne veux plus jamais te revoir"

Puis elle claqua la porte, me laissant me traîner difficilement sur le sol.

Je réussissais difficilement à me lever, et partis. Je marchais sans but. Ma mère venait de me chasser de chez moi, je ne sais pas où aller. De toute façon cet endroit n'a jamais réellement été chez moi. Mon père ne veux plus de moi, ma mère m'a reniée, j'ai vu le garçon que j'aime embrasser une fille qui me fit du mal, mes amis ne veulent pas me voir, mon établissement scolaire ne veut pas qu'une pute telle que moi vive...Je n'ai plus personne.

Sans m'en rendre compte, j'étais arrivée à mon endroit de prédilection. Ce grand pont au dessus de l'eau, cette eau profonde qui a écouté toutes mes plaintes. Et dans lequel j'ai noyé mes chagrins.

J'allume mon téléphone et vois deux appels manqués de Castiel, et trois nouveaux messages.

Le premier est un "Tu es où ? Il faut qu'on parle s'il te plaît" , je n'y répondis pas et ouvrais les autres messages qui me venait d'un numéro inconnu.

Pièce jointe ci-dessous;

Pièce jointe ci-dessous;

Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.


Message;

"Il est plutôt vite passé à autre chose comme quoi tu ne vaut rien. Crève."

Les larmes perlaient de plus belle de mes yeux alors que j'eteignais mon portable. Je le posais délicatement sur la rembarde du pont. J'enlevais ma veste, mes chassures tout en regardant les mouvements de l'eau qui semblait m'appeler. Cette chose à laquelle j'avais pensé tant de fois..c'était maintenant. C'est maintenant que j'ai plus d'espoir.

Je me suis accroupis pour remplir de grosses pierres et de cailloux, mon sac de cours. Les cahiers à eux tout seuls le faisait peser lourd. Je ne devais pas flotter. Je le remis sur mes épaules.

Je me mis sur la pointe des pieds, et à l'aide mes bras,  me hissais sur la rembarde du mieux que je pus. Je me plaçais debout, en équilibre, toute droite. Je sentais tout mes membres trembler alors que je regardais l'eau sombre qui avait l'air m'attendre.

Puis je fermais les yeux et avançais un pied devant moi. Je me sentais basculer en avant et me laissais tomber dans les eaux profondes.

Je commençais à ressentir le froid, l'eau prenais possession de ma gorge, de mes poumons. Ce qui me restait d'oxygène c'était envolé en un milliers de bulles remontant vers la surface. Il faisait noir, froid, mon sang ce glaçait dans mes veines. Je ne sentais plus mon corps. Mes bras, mes jambes s'agitais dans le vide, incapables d'être en pleine possession d'eux même. La peur faisait partit de moi. J'y arrive plus. Je commence à perdre conscience. Je crois que c'est fini.

 Je crois que c'est fini

Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.
Make me smile again. (Castiel)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant