Dairiun F.: Nouvelle vie

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Précédemment:

Nos deux Elfes en fuite sont surpris par un convois louche d'Anges. Au lieu de passer leur chemin, ils s'attaquent aux Elfes et à la Pégase qui ne feront malheureusement pas le poids contre autant d'hommes. Ils sont fait prisonniers et emmenés par les Anges.

De nos jours:

J'émergeais. Un mal de crâne. Un bourdonnement...

J'émergeais. Des bruits de pas qui se rapprochent. Des formes flous... Entravé par des chaînes qui le maintenaient contre la parois en béton, son ventre strié de coup de couteau n'était plus qu'un amas de chair. Ses bras et ses jambes pendaient mollement et il semblait endormit.

J'émergeais. Des cris. Des supplications... Et cette fois, je ne sombrais pas dans un état comateux comme la dernière fois. Cette fois, je restais éveillé malgré mon état groggy. Et seulement maintenant, je pris conscience de l'horreur qui m'entourait. Maintenant, je priais pour repartir de ce lieu froid et sombre. Mais il était trop tard et devant moi se tenait Valaraukar sanguinolent.

J'émergeais. Des claquements. Des plaintes. Des rires... Mes paupières, bien que lourdes, restèrent ouvertes et ce qui je vis me surpris. Je ne comprenais pas... Pas de sang, pas de blessures et pas de corps à moitié mort devant moi. Non. Juste un mur blanc. Avais-je des visions ? Hallucinais-je ? Par la fenêtre sur ma gauche je pouvais voir une bande d'ado rire et s'amuser avec un ballon rebondissant sur l'herbe.

Je me redressais brusquement et la pièce se mit a tourner devant moi. Je me trouvais dans une petite pièce blanche et simple qui comportait un lavabo et une armoire en bois. Doucement, je m'assis sur le bord du lit à barreaux et réfléchis.

Depuis combien de temps étais-je là ? Où étais-je ? Que c'était-il passait ? Et j'en passe...

Au bout d'un certain temps je me décidais enfin à me lever et me dirigeais vers la porte que j'ouvris. Devant moi se trouvait un petit couloir avec plusieurs portes encastrées dedans et en face, une autre porte plus grande avec des fenêtres transparentes donnant sur une étendue d'herbe. Au moment où j'en passais le seuil, une violente décharge électrique se répercuta dans tout mon corps, me propulsant en arrière et me faisant m'effondrer sur le sol où je convulsais et tremblais tel un dément.

Les yeux rivés au plafond sans pouvoir esquisser le moindre geste. J'étais conscient mais paralysé.

L'horreur.

Péniblement je me mis debout. Je craquais de partout et j'avais des courbatures dans tout le corps comme si j'avais couru trois fois le marathon. Je me mis dans l'encadrement de la porte sans toute fois la franchir, j'avais retenue la leçon.

- Ya quelqu'un ? Hurlais-je. Allé ramenez vous, je sais quequelqu'un m'entend !

J'avais à peine finis ma phrase qu'en effet une tête apparu devant moi.

- Ah, je vois que la belle au bois dormant est enfin réveillée !Dit-il avec un grand sourire. Pourquoi ne me rejoins-tu pas ?

- Très drôle, marmonnais-je, une fois m'a suffit. Qui êtes-vous ?

- Ton lieutenant.

Il s'approcha du mur et tapa un code dessus avant de se tourner vers moi.

- Suis moi, m'ordonna-t-il.

Suspicieux, je m'approchai doucement de l'embrasure.

- Arrête de faire ta chochotte et viens, je n'ai pas tout mon temps.

CALIETOSS - RenaissanceWhere stories live. Discover now