Chapitre unique.

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Par tout temps l'Homme à toujours rêvé de la vie éternelle. Il suffit de remonter aux fables de la pierre philosophale ou encore aux légendes Arthurienne et de son fameux Graal. Cette mystification autour de l'immortalité découle d'une peur tout autant intemporel : celle de la mort, ce qui est assez dérisoire, voir paradoxale, sachant que n'importe qui devra y faire face un jour. Mais, plus que de la mort, c'est de l'inconnu que l'Homme à le plus peur. Car oui, l'humain a peur de ce qu'il ne connait pas. Les peuples antiques ont alors opté pour des êtres capables de tout, mais surtout pouvant expliquer ce que les pauvres mortels ne pouvaient expliquer. Ils les ont alors appelés "dieux", et se sont contentés de ça pour donner un sens au monde qui les entouraient. Les mers et océans ? Poséidon. Les cieux et les orages ? Zeus. Où vas-ton après la mort ? Hadès. 
Mais les dieux ont finit par laisser place à Dieu, avec un grand D. Un être suprême capable d'absolument tout, et plus encore. Les Juifs ont été les premiers à mettre en place cette croyance. Ensuite, ce sont les chrétiens qui ont voulu imposer leurs texte saint. Et finalement, les musulmans ont, eux-aussi, voulu imposer le leur. Des guerres interminables, des conflits pour croire à une chose plutôt qu'à une autre. Des siècles à vivre dans l'ignorance et à ne pas croire la science, simplement car quelques illuminés se sont mis à dire en coeur, quelques siècles plus tôt, que la terre était au centre de l'univers, que l'Homme est la seule espèce ayant vécu sur terre, et que quiconque disant le contraire sera alors condamné a mort. La mort. Encore elle. Même lorsque l'on fabule sur elle, même lorsque l'on essaye de vivre sans peur de la rencontrer, elle finira toujours par revenir. Peu importe ce que l'on essayera de faire ou d'inventer, la mort sera toujours là pour nous. Elle n'en a rien a faire de ce qu'on essaye d'inventer, elle viendra toujours prendre les âmes des condamnés, inlassablement. Moi aussi, qui écrit ce texte je vais mourir un jour. Vous aussi, lecteur, vous mourrez un jour. Oh, dans le plus d'années possible, ne vous y méprenez pas. Mais vous mourrez. Notre planète également. Notre soleil, aussi, pour finir par notre univers tout entier. Un jour il n'y aura plus de jour. Un jour il n'y aura plus rien.

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