Capitulum III

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Brume. Tout n'est qu'obscurité. Tout n'est que vide. Je ne vois plus rien, je ne sens plus rien. Je n'ai que mes pensées, étranges, qui me tiennent compagnie. Ces pensées qui tourne, tourne et tourne sans but en mon esprit, ces pensées qui me paraissait si lointaine, ces pensées qui me berce, me plongeant dans une torpeur dangereuse.
Je ressens chacun des mots comme une aiguille déchirant mon cerveau, me rendant coupable de je ne sais quel crime. Parce que le problème est bien là, pourquoi suis-je dans cette état là ? Que c'est-il passé après ma sortie de cours ? Je me souviens d'une étrange musique, et après plus rien, nada, le néant. Et j'avoue que cela m'angoisse. Pourquoi ? Car je n'ai jamais rien oublié de ma vie, c'est pour ça que je doit être aussi rancunier d'ailleurs. C'est peut-être aussi pour ça que les gens en général ne m'aiment pas vraiment. A moins que ce soit parce que je suis surdoué. A moins que ce soit pour autre chose..  Mais quoi ? Aucune idée. Tout ce que je veux la tout de suite, c'est savoir ce qui vient de se passer, savoir depuis combien de temps je suis là et surtout savoir pourquoi.

Il faut que je me concentre, pour écouter ce qui m'entoure, savoir si je suis seul, savoir si quelqu'un est là ou même plusieurs personnes… Savoir si ils parlent de ce qu'il c'est passé. Alors je me concentre, concentre, dans l'espoir de faire taire les mots qui déchirent mon esprit. Je me concentre pour entendre ce qui m'entoure. Je me concentre, concentre, concentre, et… J'entends quelque chose, j'entends des pas en dessous de moi.
Première information, je suis à un étage.
Mais ce n'est pas suffisant alors je me concentre plus, en espérant en capter plus, mais rien, rien mis à part le bruit de ma propre respiration. Chose que sois dit en passant je trouve hyper angoissant. Non mais vous vous rendez compte ? Seul dans une pièce, sans pouvoir bouger, sans pouvoir parler, sans pouvoir ouvrir les yeux. Juste avec des pensées sombre qui vous charcute l'esprit, un trou noir insondable et le bruit angoissant et mortuaire de ma propre respiration. Rien de plus glauque vraiment. 

Puis, quand la danse des mots dans mon cerveau forcit, la porte s'ouvrit, la porte s'ouvrit avec force. Et le bruit déchira mes tympans. Le bruit. Je n'y étais plus habitué. Je ne savais plus le supporter. Que ferais je quand les inconnues présents dans la salle prendrais la parole. Que ferais je quand leurs mots écorcheront mon être ? Comment je savais qu'ils étaient plusieurs ? Facile. Au nombre de leurs pas, au nombre de leurs respirations, et surtout au nombre d'yeux fixé sur ma personne. Très déplaisant entre nous.

-  Vous croyez que c'est possible qu'il soit la personne que nous recherchons ?, dit un homme inquiet sur ma droite.

-  Bien sûr. On ne peut pas se tromper, dit une femme à ma gauche, on l'a quand même retrouvé avec de la cendre à ces pieds, sans oublier qu'une élève a disparu, ce n'est pas une coïncidence.

Alors déjà aïe. Mes fucking tympans bande d'inconscient. Ensuite mais qu'est-ce que c'est que ça ? Je suis désolé mais je ne connais ni d'Eve ni d'Adam ces personnes. Et puis qu'est-ce que ça signifie ce tas de cendre ? Et cette filles disparus ? Je ne comprends pas ce qu'il se passe. Enfin comme tout ce qui se passe dans ma vie ces derniers temps. Comment dire que ma mère paraît de plus en plus distante… Elle était déjà pas très présente avant, mais la c'est un fantôme. Elle me laisse seul avec Ginny notre bonne… Et j'ai beau adorer sa douceur et sa joie de vivre, la sauge qu'elle glisse dans mon lit et les grigris dans mes poches sont loin de m'inspirer une quelconque confiance.

Mais la n'est pas le sujet… Je veux savoir ce qu'il se passe, je veux comprendre ce que j'aurais "fait". Et pour cela il faut que je me lève, il faut que j'ouvre les yeux, que je me montre fort et solide. 

-  Attention… Il lutte pour se réveiller, dit une voix qui ne m'était pas inconnue, le sort ne durera plus très longtemps.

-  Faite ce qu'il faut pour qu'il oubli tout ce qu'il vient de se dire, il l'apprendra bien assez tôt, dit la femme de tout l'heure.

Nique la vie, elle me veut quoi la sorcière ? Je veux pas oublier moi ! Je veux juste comprendre non de Dieu. Je veux savoir ce qu'il c'est passé, je veux sauvegarder ce que je n'ai pas encore perdu.

C'est à ce moment que je la ressenti. Cette étrange chaleur qui peu à peu se diffusait en moi, cette étrange chaleur qui peu à peu m'endormais, abaissant chacune des défenses que j'avais ériger pour me protéger. 
Je me sentais aller vers le doux monde de l'inconscient, bercer par cette voix qui chuchotait… Memorium ObliteraeMemorium ObliteraeMemorium Obliterae.

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⏰ Dernière mise à jour : Sep 15, 2019 ⏰

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