{Le savoir est une arme et j'avais les munitions pleins la tête...}
Autant j'ai eu du mal quand je suis rentrée ici parce que je me souvenais de rien, autant je suis pas du tout à l'aise à me retrouver là bas toute seule !
Samir: Tu veux pas y aller ?
Moi: Si si.
Je me redresse.
Samir: Écoute Sherine, je sais que c'est pas facile pour toi cette situation. Si t'as besoin de quoi que ce soit, même si tu te souviens pas de moi, tu m'appelles. Dans tes contacts je m'appelle...
Moi: Samirou. Oui je sais.
Il me regarde bizarrement puis tourne la tête pour se sortir ses idées de la tête.
Samir: Tu viens ?
Moi: Ouais j'arrive.
Samir: Saha.
Je vois qu'il hésite à me faire un bisou mais il se retient et pars. Ça me fait de la peine de le voir comme ça. Mais je me vois mal annoncer à tout le monde que je me souviens de mes frères, de mes potes et tout mais pas de mon père ni de mon mari. Je préfère attendre jusqu'à demain et si je me souviens de rien je l'annoncerai quand même à mes frères. Bref je sors de mon lit, je pars dans la salle de bain me laver le visage, prend ma brosse à dent (j'en ai laissée une chez mon père) et me brosse les dents. Je sors ensuite de la salle de bain pour aller dans le salon où Samir, Adil, Kaïs, mon père et mon mari sont assis. Le reste a dû rentrer chez eux. C'est ce que Ayah m'a dis par message.
Moi: Salam.
C'est hyper gênant. Quand mon père me regarde je vois de la tristesse dans ses yeux. Mes frères pareil hein. J'y vois plus de l'énervement qu'autre chose en vrai. Mon mari lui, bah je vois de la déception mélanger à pleins d'autres trucs. J'ai du mal à comprendre son regard. Mais qu'est ce qu'il est beau par contre ! (Je vous ai jamais fais sa description j'imagine). Donc c'est un mec grand de taille, il a les cheveux châtains assez clair avec des boucles, il a les yeux marrons très clair, niveau physique il a le corps bien formé MachAllah. Bref c'est bon j'arrête.
Eux: Salam.
Mon « père »: T'es sûre de vouloir y aller bent... Sherine ?
Moi: Oui.
Mon « père »: Saha. Wouldi si y'a quoi que ce soit tu m'appelles. Où t'appelles ses frères.
Mon « mari »: Oui khali je vais faire belek à elle.
Il se lève. J'imagine que c'est le moment où je dois partir. Ça me déchire le cœur de voir tout le monde comme ça. J'ai l'impression d'être une personne horrible alors que je suis aussi mal qu'eux. J'aimerai tellement me souvenir de tout le monde en un claquement de doigts. Ça fait 1 mois que j'essaye par tout les moyens de me souvenirs d'eux ! Plus le temps passe et plus j'arrive plus facilement à me souvenir des gens sans avoir autant mal que les premières fois. Hassoul tout le monde se lève et me regarde. Bon bah j'avance vers mon « mari ».
Samir: Demain on vient nous aussi voir comment ça se passe.
Moi: D'accord.
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Ma vie, Mon mektoub
Genel KurguAs salam aleykoum. Bienvenue sur ma chronique ! Si ça t'intéresse tu peux aller la commencer sinon si c'est le contraire tu peux bien aller passer ta route ailleurs. Dans cette chronique on passera: - de la haine à l'amour - de la tristesse à la jo...