Point de vue de Pedro:
Je pense déjà à tout ce qu'on va faire cette année avec les copains, à toutes les fiestas qu'on va organiser, à toutes les filles qu'on va inviter, à tout l'alcool que je transporte dans ces soutes. Bon, à vrai dire, y'en a pas tant que ça, une vingtaine de bouteilles à peu près , mais ça tiendras au moins pour la première soirée
" Monsieur, vous désirez quelque chose?
- Une bière, s'il-vous-plaît.
- Excusez-moi, monsieur, mais je ne peux pas
- Oh allez quoi, c'est juste une petite bière !
-
- Bon, alors, une vodka-coca suffira.
- Mais
- C'est soit l'un, soit l'autre.
- Bien, monsieur. Vous désirez autre chose?
- Non Ah, si, avec des glaçons si possible.
- Tout de suite, monsieur."Je sais obtenir ce que je veux, tout le monde le sait à la ISFPS ( International School For Particular Students) ou MaSc , magic school. Mais ils pensent aussi que je suis un taré, un putain de gosse de riche rebelle. Ouais, bon, je fais aucun effort pour les contredire mais j'en suis pas un ok? Vous allez me dire, pourquoi continuer à leur donner raison, eh bien, simplement parce que j'aime cette réputation, elle me rend plus fort, intouchable.
Mon père m'a toujours appris qu'il faut savoir montrer qui est le plus fort et se faire respecter, toujours. Ne jamais laisser les autres me marcher sur les pieds, ni leur laisser voir ma fragilité quand cela arrive.Enfin, ça, c'était quand maman et lui passaient encore du temps avec moi
À cette époque, papa était un brillant ingénieur, admiré de tous. Son boss l'adorait et lui confiait les plus gros projets de l'entreprise.
C'est là qu'il a rencontré ma mère, ils faisaient tout ensemble, depuis le logiciel algorythmique jusqu'à l'assemblage du premier prototype... Une équipe de choc.Mon père a repris l'entreprise après la mort tragique du patron dans un incendie. Ma mère l'aidait. Et ils ont commencé à gagner des millions grâce à leur génie. Très vite, ils ont été les leaders dans le domaine technologique. Leur truc, c'était l'innovation, tout ce qui était nouveau. Bref, ils étaient bien occupés.
Alors j'ai été relégué à une nounou. Je n'avais que 5 ans, pourtant je ne voyais presque plus mes parents. Je ne comprenais pas tout, à l'époque, mais je me disais que ça passerait, que je retrouverais mon papa et ma maman...
Sauf que non, ça n'a fait qu'empirer avec le temps.
Si bien qu'à 8 ans, je pensais que ma mounou était ma vraie mère... Ma famille, c'était les employés qui s'occupaient de moi. Comme tous les enfants, j'imaginais que mes parents étaient des supers-héros ou bien des espions. Je me sentais coupable de les demander alors qu'ils devaient sauver le monde. Des gens mourraient s'ils en les sauvaient pas. Ils étaient juste trop occupés avec le monde pour s'occuper de moi, ou alors qu'il ne fallait pas qu'ils s'approchent de moi, pour me protéger...De quoi faire de la peine au plus dur des connards...
C'est pour ça que je déteste la pitié. Je n'aime pas que les gens connaissent mon histoire. Je ne suis pas à plaindre, je suis plein aux as et mes parents n'en ont rien à faire de moi. Alors je peux faire tout ce que je veux, absolument tout. Une belle voiture, une jolie petite amie, de l'alcool à volonté... C'est génial, je le sais.
Et beaucoup rêveraient d'être à ma place.
Mais il me manquait le plus important: des parents.
Moi je voulais juste qu'on se soucie de moi. Qu'on m'engueule parce que je suis allé trop loin. Qu'on me fasse des câlins en me disant qu'on est fier de moi. Qu'on me fasse chier pour que j'aille aux dîners de famille. Qu'on aille voir un match de je ne sais quel sport ensemble.
Je veux seulement qu'on soit là pour moi... Mais est-ce trop demander?Sûrement, enfin, c'est ce que je croyais jusqu'à ce que je trouve la seule personne qui ait jamais correspondu à la vision que j'avais de l'amour. Jusqu'à ce que je rencontre mon meilleur ami.
À douze ans, j'ai commencé à leur en vouloir: c'était si compliqué de voir que j'existais?
Je faisais tout pour qu'ils me remarquent. Je me rebellais et accumulais les conneries. J'avoue que ce n'était pas trés intelligent mais j'étais trop désespéré pour penser aux conséquences...
Mes parents ont répliqué en m'envoyant en pension.
( Bon, en fait, c'était une école de magie et j'y étais inscrit depuis la naissance : il n'avaient pas capté que je voulais leur faire passer un message, ils pensaient que c'était une crise d'ado normale. Mais tout ça je ne l'ai su que bien après...)
Donc, c'est à la MaSc que j'ai recontré James, un mystérieux italien populaire, intelligent, et tout aussi rebelle que moi...
Ses parents sont morts quand il avait 10 ans. Alors, depuis il vit chez sa soeur, qui est à peine majeure. Autant dire qu'il a dû apprendre à se débrouiller tout seul et à s'occuper de son frère...Lui et moi, on ne s'est jamais quittés depuis le jour où il m'a trouvé en larmes sur mon lit.
Je me rappellerais de ce jour toute ma vie.
J'étais là, dans cette nouvelle école, si grande, si impressionante avec des parents qui n'en avaient rien à foutre de moi... Seul, abandonné, renié, rebelle, impuissant et limite dépressif à ce moment là, sérieux.
Ce jour-là, il s'est assis sur le bord de mon lit et m'a dit:
"Salut, moi c'est James. Et toi? Tu t'appelles comment?"
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Crazy friends ❤✌✴⭐
RomanceIl n'y a pas de description particulière, je ne sais pas où ça peut me mener et peut être mes passages seront-ils dans le désordre, je m'en excuse d'avance. Mais laissez le fil de ma plume raconter son histoire et si vous n'aimez pas, ne lisez pas...