5 (lesbienne)

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Aujourd'hui, enfin, on va se voir pour la première fois. Ça fait déjà des semaines que l'on parle, que l'on se découvre et que l'on se raconte nos fantasmes les plus fous. Tu es bien différente de ma partenaire actuelle, elle qui est douce, docile et soumise, toi tu es tout l'inverse. Tu es dominante, sadique et tu me maîtrises d'un simple mot. Aujourd'hui, j'ai besoin de toi, j'ai besoin que tu me domines, que tu m'humilies, ça ne me suffit plus d'être ta soumise dans le monde virtuel, je veux du réel, je veux du sexe, je veux du hard. Je te veux toi, avec moi, sur moi, je veux que tu me domines totalement, que tu me touches, que tu me fasses jouir dans la douleur et la luxure. Tu réponds vite à ma demande de rendez-vous, dans une heure tu seras là, je sens que je vais souffrir.

Dès que je ne te parle plus, j'attends que les minutes défilent mais c'est comme si le temps avait décidé de s'arrêter. Pour faire passer le temps, je vais prendre une douche, me maquiller et me faire belle pour toi. Je veux que dès que tu me regarderas, ton cœur fasse boum et que tu es tout de suite l'envie de me prendre sauvagement comme seule une femme comme toi pourrait faire. Quand je reviens dans le salon et que je vois l'horloge, j'ai l'agréable surprise de voir que tu peux maintenant arriver d'une seconde à l'autre. J'espère que tu te dépêcheras, l'attente est insoutenable, je veux enfin être sous toi.

J'entends qu'on sonne enfin à la porte, tu arrives, je t'ouvres et je vois devant moi mon fantasme vivant, tu n'as pas menti, tu es magnifique. Toi aussi tu sembles bloquer une seconde sur mon corps mais d'un seul coup tu te reprends, tu n'es pas faible comme moi. Ta voix claque dans mon appartement comme la plus dominante et sévère des voix. Tu me demandes ou plutôt tu m'ordonnes de me déshabiller. Je le fais sans réfléchir, sans même perdre une seconde, je veux que tu vois que je suis une gentille fille, que je me suis faite belle juste pour toi. J'enlève donc la robe que je porte, qui glisse peu à peu sur mon corps et apparaît devant toi, une femme portant bas et porte jarretelle, je peux voir pendant une seconde que ça t'excite.

Mais malheureusement pour moi, tu me demandes de poursuivre ma démarche, tu veux que je sois entièrement nue devant toi et ça m'excite au plus haut point. Je me dépêche donc de tout enlever et quand j'ai enfin finit, je suis nue devant toi, faible, complètement à ta merci, fait de moi ce que tu souhaites. Tu m'ordonnes alors de m'approcher, je suis tout à coup en face de toi et pourtant tu prends une chaise et t'assoies. Je reste là debout, ne sachant pas quoi faire. Tu commences à balader ta main sur mon corps, plus précisément sur mon ventre, mes cuisses sans jamais toucher mon endroit des plaisirs et pour ça je te hais.

Tu me fais tout à coup m'assoir sur toi, tes mains directement posées sur mes fesses, tu les malaxes, les tripotes, c'est comme si j'étais un jouet pour toi à ce moment là. Tu m'attrapes les cuisses et me fait me coller à toi un maximum, tu veux que je t'appartiennes toute entière. Ta main descend, elle passe entre tes jambes et mon corps et vient se loger sur mon clitoris. Cette action me fait faire un sursaut et je lâches gémissement, mais tu n'as pas l'air d'aimer que je fasse du bruit car tu me fais taire d'un coup.

Ta voix claque une nouvelle fois dans mon appartement, je dois me mettre à quatre pattes et te suivre jusqu'à ma chambre. Je le fais, étrangement j'aime cette humiliation. Tu me dis de m'allonger sur le lit et de lever les bras jusqu'aux barreaux du lit, tu m'ordonnes de ne pas bouger et sors de la salle. Je te vois revenir avec une bande de tissus en soi, tu m'attaches et me dis quelque chose qui aurait pu me faire jouir sur le coup. « Tu es une bonne soumise, félicitations tu as le droit à un cadeau. » Et tu enlèves ton t-shirt.

Ton corps est magnifique, mais ce n'est pas lui qui semble t'intéresser, tu me veux, à ta merci. Ta langue se balade sur mon corps en faisant bien attention à éviter mes zones érogènes puissantes, tu veux me faire du bien sans que je puisse jouir, c'est frustrant mais tellement magique. Sans prévenir, tu rentres un doigt en moi et tu le ressors à peine une seconde après. Cet acte m'a fait pousser un cri de plaisir et un autre de frustration, je ne me rappelle qu'après que tu n'aimes pas que je fasse de bruit.

« Tu as fait du bruit bébé, tu mérites une magnifique punition. » Tu me fais me mettre sur le ventre et me demandes de compter les coups. C'est alors que je sens une main s'abattre sur mes fesses, alors je commence à compter. 1, 2, 3, au bout de la dixième je n'en peux plus mais tu continues pourtant. À la vingtième je lâche une larme et c'est alors là que tu arrêtes, tu me regardes, poses ta main sur ma joue et dit « tu es vraiment parfaite bébé, maintenant je vais te faire tellement de bien » Le jeu va pouvoir commencer.

Après la punition, tu écartes mes jambes et pose ta langue sur mon clitoris. Je veux tellement bouger mais tes mains posée sur mes cuisses m'en empêche. Tu es tellement forte. Tu fais les cercles avec ta langue, tu es tellement doué, je veux que tu continues, je veux jouir, je veux me sentir proche de l'extase.  Malheureusement je sais que tu vas me le refuser alors quand je me sens de plus en plus proche de l'orgasme, tu arrêtes tout. Ce n'est pas croyable comme tu es capable de me rendre cinglée.

Tu m'as fait du bien alors logiquement c'est à moi de te faire du bien, mais je suis toujours attaché. Ça n'a pas l'aire de te déranger vu que je te vois te déshabiller devant moi sans aucune pudeur. Ton corps est tellement fascinant. Tu viens te mettre au dessus de moi et me détache en un clin d'œil. Tu me mets à genoux et toi tu t'assois sur le lit, les jambes écartées. Tu mets une de tes mains sur ma tête et m'approche de ton clitoris, quand enfin ma langue rentre en contact avec ton vagin, tu lâches un cri d'extase pur. Je continue mon travail et je vois qu'au bout de dix minutes, tu es de plus en plus proche. Ta main appuie de plus en plus fort sur ma tête et tu jouis en un cri magnifique. Tu me dis « t'es vraiment une bonne soumise, un bon esclave, je vais faire de toi une chose pantelante et folle ».

Tu me rattaches au lit, me fais écarter les cuisses et me rentres d'un seul coup, sans prévenir, deux doigts, je cris de plaisir et tu ne dis rien, je crois que j'ai bien fait mon travail. Pendant quinze minutes tu vas alterner entre tes doigts et ta langue. Je deviens folle, tu t'arrêtes à chaque fois avant que je jouisse, ça me fait pleurer de frustration mais pour toi ce n'est pas un problème. Je sens que mon point de rupture arrive malheureusement pour moi tu ne veux toujours pas que j'atteigne l'extase. Une phrase va pourtant te faire perdre pied. Je dis « s'il vous plaît, s'il vous plaît, maîtresse faites moi jouir. » Tu te vois perdre pieds. Tes doigts vont de plus en plus vite, de plus en plus fort et pour une fois tu n'arrêtes pas avant ma jouissance. Je jouis enfin dans un cri qui a dû réveiller toute la ville mais je m'en fou c'était si bon.

Lors de cette expérience, j'ai eu mal, j'ai pleuré de frustration, j'ai connu la soumission, et mon dieu je le referais quand vous voulez. On se rhabille, se regarde et tu me dis. « Putain t'as été une tellement bonne salope que je refais ça quand tu veux. Appelle moi bébé »
Pour la dernière fois de la journée tu m'as humilié et j'ai adoré ça.

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