paralysé, confus perdu

infortune

Il m'a vu... sans aucun doute il m'a vu, a remarqué mes regards... insistants, il doit savoir maintenant, sans douter au moins.
Il a disparu derrière cette porte... mais étrangement j'ai la certitude qu'il attend derrière, qu'il attend que je passe par cette porte, il sait que je vais passer cette porte, il sait que je vais la passer, c'est mon objectif, c'est la raison première pour laquelle je traverse ce couloir. Je suis juste devant, une hésitation dans ma main, un léger stress, mon coeur qui s'emballe j'inspire un grand coup et expire de plus belle et abaisse la poignée, pousse la porte entre dans les toilettes, avant même d'avoir pu refermer la porte qu'il s'était déjà jeté sur moi et m'avait plaqué au mur.
J'étais paralysé, confus perdu jusqu'à ce que je me rende compte que... son visage était si près du mien, à peine à quelques centimètres, je sentais son souffle, sa respiration était rapide comme si il brûlait d'une envie qui jusque la m'échappait. Ces mains tenait mes épaules, me maintenant coller au mur, son corps était éloigné mais je sentais une chaleur ce dégagé de celui-ci, une ardeur... saisissante.
Je ne comprenais rien de ce qui se passais, j'étais perdu... mon cœur battait la chamade j'ai crue qu'il finirait par sortir de ma poitrine, jusqu'à que je croise son regard.
Des yeux d une couleur plus proches du orange que du marron, si intense, profonde. Tout me portait à croire qu'il finirais par me marteler de coups, qu'il me punirait de tout ses regards envers lui... envers son corps. C etait ce que son corps me faisait croire, mais ces yeux... il me disait l absolue contraire.
Son souffle était devenue plus léger, sa respiration plus contrôlé. Il se rapprochait lentement, avec quelques petites hésitation, il était de plus en plus proche et plus il s'approchait plus je me perdais en lui, je devenais un pantin assujetti à tous ces vices et désirs, perdu dans ces yeux, perdu dans ce que je ressentais et ce qu'il me faisait ressentir.
Il était si proche maintenant, son visage était casiment coller au mien ces lèvres si proche des miennes... elles finiraient inévitablement par se heurter...

La porte s s'ouvrit d'un coup sec et d'un mouvement net et rapide il s'éloigna de moi, qui étais rester clouer au mur toujours paralyser, confus.