À la base, j'avais pas envie de me retrouver à Paris. Mais bon, j'allais pas cracher sur l'opportunité. Je laissais presque toute ma vie derrière moi, mais je me doutais pas qu'il suffise d'une côte fêlée et d'une cheville cassée pour me trouver une...
L'un des derniers chapitres à peu près calme. Je voulais vous laisser souffler avant ce que j'ai préparé... Donc il se passe pas grand chose, mais je voulais changer de point de vue, ça faisait longtemps. Bref !
Dans la série « Casti3lle est beaucoup trop curieuse » : quelles sont vos sons préférés du moment ? Ou pas du moment du tout d'ailleurs, vos sons préférés de tous les temps si vous voulez !
La bise ! ❤
PS : et promis j'arrête avec les photos après cette partie ! J'ai juste remarqué y'a deux chapitres que je l'avais jamais fait et je me suis emballée...
J'avais un peu redouté ce premier Noël sans mon grand-père, mais au final ça s'était grave bien passé. Son absence s'était un peu faite ressentir, mais en vrai de vrai, tout le monde avait passé un bon moment.
Même moi. Pourtant j'étais vraiment pas fan des fêtes de fin d'année. Je kiffais ma famille mais bon, entendre la marmaille gueuler toute la journée et voir à quel point mes cousins étaient devenus chiants depuis qu'ils étaient darons, trop peu pour moi.
J'avais ouvert le cadeau de Maëlle le soir même, et étais tombé sur des exclus Air Max que je guettais depuis un bon moment. Cette conne m'avait laissé ronchonner pendant mille ans parce que j'avais pas réussi à les avoir alors qu'elle les avait acheté depuis le début. Franchement, bien joué.
Le lendemain je profitai de mes gars du Sud. On fit pas grand chose à part fumer et parler de tout et de rien. Ça me foutait toujours les nerfs de voir à quel point ils galéraient. Ilyas par exemple ; le gars avait un master en littérature et taffait sur des putains de chantiers du matin au soir. Loïc ; lui il bossait dans une maison de vieux, il passait sa journée à torcher des fossiles. Et Ishane enchaînait les petits boulots en interim en parallèle de la bicrave. J'avais d'autres zins qui avaient réussi bien sûr, mais j'arrivais pas trop à relativiser de ce côté-là en sachant que d'autres avaient pas avancé en parallèle de nous.
Posés dans le petit appart de Benj, un autre gars à nous, on était défoncés comme il fallait, nous marrant pour un rien et nous faisant des résumés de nos aventures respectives depuis la dernière fois où on s'était vu.
Je souris en voyant une notif Insta de Tarek s'afficher sur mon tel. Je savais pas ce que c'était, mais le connaissant je savais que ça allait me faire marrer.
Au final, ça me fit pas rire, mais j'eus un petit sourire plutôt niais en voyant son post :
Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou télécharger une autre image.
