Tu t'écoules et tu stagnes, tu fuis et tu restes
Tu es partout et nulle part, immobile et preste.
Hypnotisé, je ne te lâche pas du regard, je t'observe passer
Avec autant d'admiration que le sable coulant dans le sablier.
Je te cours après quand tu ne bouges pas,
Tu me fuis quand je décide d'arrêter mes pas
Angoissé, je ne te lâche pas du regard, je t'observe filant
Avec autant d'impuissance que les aiguilles sur le cadran.
Je m'interroge quand tu me réponds,
Et j'ignore chacune de tes questions.
Attristé, je ne te lâche pas du regard, je t'observe agir
Avec autant d'horreur que les pétales de la rose fanés.
Tu t'excites, loquace et fugace,
Tu te poses, sagace et salace.
Horripilé, je te lâche enfin du regard, de toi je peux me passer
Avec autant de mépris que la bougie censée régir mon Devenir.
Je t'oublie
Car tu m'as menti
Mais je pense toujours à toi
Les nuits de long Froid...
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Cher Temps
PoesiaTic, tac. Tic, tac... Nous connaissons tous ce son entêtant, entraînant, agaçant, angoissant. Cette durée limitée, ce rythme effréné, ce sablier retourné. Mais savons-nous seulement d'où il vient ? Poètes, philosophes et autres physiciens s'acharnen...