IV. Le Présent

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Ris, ris jusqu'à n'en plus pouvoir,

Car rien n'a jamais eu d'importance.

Ris, ris jusqu'à n'en plus vouloir,

Car tout n'a toujours été qu'inconstance.

Pleure, pleure jusqu'à n'y plus croire,

Car envolée à jamais est l'innocence.

Pleure, pleure jusquà n'y plus voir,

Car fauchée est désormais l'insouciance.


Je suis un poète stable et heureux

Qui explore cependant l'angoisse et le désespoir

Pour ne pas s'en laisser gagner.

Je pense qu'au fond de moi je suis pieux

À ma propre manière, le Mal est un grand couloir

Que je ne me lasserai jamais d'explorer.


J'aime me référer au classique tout en y ajoutant de ma modernité

Pour survoler l'axe du Futur et du Passé et enfin me prouver

Que le Présent n'est qu'un passage

Que le Présent n'est que présage

Éphémère, qui n'existe qu'un temps éclair pour se laisser engloutir

Pourrissant, que se disputent les corbeaux du passé et les vers de l'avenir.

Cher TempsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant