En rage tonne le chaotique orage
Et j'en ai marre de vivre ce cauchemar
J'ai conscience de la fugacité et de l'inconstance
Voilà pourquoi j'attends, impatient, la fin du Temps.
— Mais rien ne change...
Ta musique falsifiée vibre dans mes tympans, latente et rythmée
Ta grandeur indéniable s'étend dans mon âme, patiente et pressée
Mon corps entier entraîné par ton rythme, je suis comme un cadavre animé
Le pantin de ta machiavélique illusion, dont la bâtarde enfant est la Société.
La Bâtarde devenue Reine, la voilà qui régit mes heures et chronomètre ma vie
J'ai beau lutter, Elle revient toujours me chercher
Voilà pourquoi je m'enferme dans ma propre réalité
Contre la Bâtarde je complote, et pour cela je suis obligé de m'en prendre à toi aussi
Machiavélique Mère, immatérielle et imaginaire, contre ta Bâtarde je déploie mes armes à créer
Je te prends en otage et te remodèle à mon image, pour détruire la Société et retrouver ma liberté.
— Mais rien ne change...
En rage tonne le chaotique orage
Et j'en ai marre de vivre ce cauchemar
J'ai conscience de la fugacité et de l'inconstance
Voilà pourquoi j'attends, impatient, la fin du Temps.
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Cher Temps
PoetryTic, tac. Tic, tac... Nous connaissons tous ce son entêtant, entraînant, agaçant, angoissant. Cette durée limitée, ce rythme effréné, ce sablier retourné. Mais savons-nous seulement d'où il vient ? Poètes, philosophes et autres physiciens s'acharnen...