IX. La Bâtarde et la Fin du Temps

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En rage tonne le chaotique orage

Et j'en ai marre de vivre ce cauchemar

J'ai conscience de la fugacité et de l'inconstance

Voilà pourquoi j'attends, impatient, la fin du Temps.


— Mais rien ne change...


Ta musique falsifiée vibre dans mes tympans, latente et rythmée

Ta grandeur indéniable s'étend dans mon âme, patiente et pressée

Mon corps entier entraîné par ton rythme, je suis comme un cadavre animé

Le pantin de ta machiavélique illusion, dont la bâtarde enfant est la Société.


La Bâtarde devenue Reine, la voilà qui régit mes heures et chronomètre ma vie

J'ai beau lutter, Elle revient toujours me chercher

Voilà pourquoi je m'enferme dans ma propre réalité

Contre la Bâtarde je complote, et pour cela je suis obligé de m'en prendre à toi aussi

Machiavélique Mère, immatérielle et imaginaire, contre ta Bâtarde je déploie mes armes à créer

Je te prends en otage et te remodèle à mon image, pour détruire la Société et retrouver ma liberté.


— Mais rien ne change...


En rage tonne le chaotique orage

Et j'en ai marre de vivre ce cauchemar

J'ai conscience de la fugacité et de l'inconstance

Voilà pourquoi j'attends, impatient, la fin du Temps.

Cher TempsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant