Je t'aime

couple : ArmyPoint de Vue : Arnaud TsamerePersonnage : Jérémy Ferrari & Arnaud TsamereLemon : Non commentaire : ecrit en mai 2013 Bonne lecture à toutes et à tous :)-----------------------------------------------------------------------------------------------------------Une semaine... ça fait une semaine... une semaine que tu es parti... une semaine que tu m'as quitté... une semaine que je pleure nuits et jours... une semaine que je ne vais plus à " On n'demande qu'à en rire " Une semaine que je ne vis plus, tout simplement... Quand on était ensemble je ne me rendais pas compte à quel point tu étais important pour moi, à quel point j'avais besoin de toi..., à quel point je t'aimais.. C'est maintenant que je réagis ce que tu représentais vraiment pour moi... tu n'étais pas simplement mon meilleur ami ou un simple petit ami ou même mon petit diable... tu étais ma vie.. ma vie toute entière même, je regrette tellement de ne pas t'avoir dit à quel point je t'aimais.. Je n'arrive toujours pas à me dire que tu es parti.. que tu m'as laissé seul... mais je te pardonne, ce n'est pas de ta faute alors je ne peux pas t'en vouloir. je n'arrive pas à me dire que, plus jamais je ne t'embrasserai, que je ne sentirai plus ton souffle chaud au creux de mon cou, que je ne sentirai plus ton corps contre le mien, que je ne te toucherai plus les cheveux juste pour t'embêter et t'entendre dire : " je t'ai déjà dit de ne pas toucher mes cheveux ! "... que je ne te prendrai plus dans mes bras. Je ne veux pas que notre fausse rivalité s'arrête ! Je n'arrive pas à me dire que demain, encore, je me réveillerai seul dans ce grand lit où l'on s'est tant de fois prouvé notre amour.. non je ne veux pas ! Je ne veux pas oublier ton visage et ton sourire d'ange. Je veux continuer à t'entendre me souffler : " Je te hais jusqu'à la fin de mes jours ma patate. "Je veux encore t'entendre me dire : "mon ange" , "mon coeur", "ma patate" ou tout simplement : "Arnaud". je veux continuer à entendre ta voix qui m'a tant fait rêver, je veux continer à te voir sourire, ce sourire si innocent qui m'a toujours fait craquer. Mais aujourd'hui, après toutes les épreuves qu'on a dû surmonter.. les insultes, le regard des fans... avec ce qui l'on très bien pris et ce qui nous on laissait tomber. On croyait être enfin tranquilles mais avant que ça arrive, tout c'est arrêté... Oui, tout... je ne te verrai plus te toucher les cheveux, je ne te verrai plus rire des noirs, des arabes, des chinois, des handicapés, ou même de moi.. Je ne t'entendrai plus dire toutes ces saloperies.. ces saloperies qui ont fait rire tellement de personnes, ces saloperies qui tu faisais rire, mais aussi ces saloperies qui tauront couté la vie...Mon petit diable...Oui, à vouloir dénoncer la connerie des personnes qui peuplent ce monde, tu y as laissé ta vie...

...Ma patate....

Ce soir là, tu étais sur Paris et tu sortais de la salle.. Ce soir là c'était la veille de mon anniversaire et je t'attendais dans mon appartement, mais tu n'es jamais revenu.. et tu n'y reviendra plus jamais... Tu te dirigeais vers ta voiture.. mais c'est là que trois hommes sont venus vers toi et ont commencé à te frapper et à t'insulter.., te connaissant tu t'es défendu, mais en quelques minutes ils ont pris le dessus..Ils t'ont roué de coup jusqu'à ce qu'un des trois hommes sorte un couteau et te le plante dans le ventre... un autre a sorti un pistolet et t'a tiré dans le ventre... Tu ne méritais pas ça... Tu ne méritais pas de mourir... tu n'avais que 28 ans... On n'avait pas le droit de m'enlever mon p'tit diable.. Avant de s'enfuir ils se sont fait arrêter par la police et tu as été emmené à l'hôpital... On m'a appelé et je suis rapidement venu à l'hôpital, quand j'ai croisé le médecin il... il m'a dit que.. que tu avais perdu beaucoup de sang... beaucoup trop même.. et que tu n'avais aucune chance de t'en sortir... J'ai essayé de retenir mes larmes et je lui ai ordonné de m'emmener dans ta chambre, il l'a tout de suite fait. Je suis entré à l'intérieur, je t'ai vu sur le lit, tu étais plein de bleus... tu avais la peau blanchâtre... je ne t'avais jamais vu comme ça... tu avais perdu ta joie de vivre... Je me suis assit près de toi, j'essayais de ne pas pleurer malgré les larmes qui dévalaient déjà mes joues. Tu as essuyer mes larmes avec la paume de ta main puis tu m'as tendu une petite boîte bleue en velours avec un lèger sourire faible et tu m'as dit :