le prince et la chrétienne [TERMINÉ] ( RÉÉCRITURE )

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Les mystères de la vie sur les épreuves que nous vivions ici bas demeurent toujours indéchiffrables.

C'est comme si l'existence elle-même se nourrissait de ces défis, tissée de fils d'épreuves, où chaque souffle, chaque instant, semble n'être qu'une lutte pour affirmer notre présence en ce vaste univers.

La Bible nous dépeint les épreuves comme des défis destinées à fortifier la foi du juste, tout en promettant qu'un moment vient , où le juste retrouve sa paix , où le juste gagne gain de cause.

Un peu comme dans les histoires Disney où les gentilles sont heureux à la fin de l'histoire et les méchants malheureux.

Cependant, dans le labyrinthe de ma propre existence, les épreuves se sont succédé avec une persistance implacable.

Chaque difficulté disparue cédait le pas à une autre, encore plus féroce et implacable.

Les années défilent, et il devient de plus en plus ardu de croire en la lumière bienfaisante du juste, tant l'espoir d'une existence sereine et épanouie semble lointaine, presque illusoire.

Où suis-je simplement trop impatiente ?

___ Es-tu prête ?

Je sors de mes pensées et me tourne vers mon frère qui se trouvait à l'embrasure de ma porte. Étonnée de le voir là, j'hoche simplement de la tête avant de tirer mes valises vers la sortie.

Wily: Si l'on m'avait dit un jour que nous devrions quitter cette maison, je n'aurais jamais cru cela possible.

Dit-il mélancolique. Sans rien ajouter, je demeurai silencieuse, absorbée par mes pensées.

Wily : En fait, je pensais que le jour où nous partirions serait celui où j'aurais enfin les moyens de vous en sortir, pas que ce moment arriverait dans de...telles conditions.

Moi: Oui par ma faute.

Dis-je tristement. Lorsqu'il remarqua l'ombre de mon chagrin, il s'approcha de moi après avoir refermé la porte.

Wily : Je ne parlais pas de toi, sœurette. Ne te sens pas coupable.

Moi : Même si tu ne l'exprimes pas, je sais que c'est à cause de moi que vous êtes contraints de...

Wily : Non, ce n'est pas de ta faute. Tu n'as rien fait de mal. Même si la situation découle de tes choix, nous ne pouvons t'en vouloir d'être tombée amoureuse. Je sais que si tu avais su que cela mènerait à une telle issue, tu aurais tout fait pour l'éviter.

Dit-il.

Pourtant, au fond de moi, je ne pouvais me défaire de l'idée d'avoir peut-être brisé les espoirs de ma famille. Car, comme l'ignore Wily, la reine m'avait mise en garde de m'éloigner de son fils, menaçant de nuire à ma famille si je ne le faisais pas. Pourtant, cela ne m'a pas empêchée de poursuivre ma relation avec Arole.

Alors oui, tout est de ma faute, car depuis le début, j'avais eu l'opportunité d'éviter de mettre ma famille en danger, mais j'ai choisi de penser à moi.

Moi : Tu... tu ne m'en veux pas ? Tu abandondes tes études à cause de moi, tes amis... Miriam... ton...

Wily : Il est vrai que cela m'est difficile, mais rien ne peut être plus urgent que ta propre sécurité. J'aurai l'occasion de reprendre mes études, de revoir mes amis, de retrouver Miriam, mais si quelque chose devait t'arriver, je ne me le pardonnerais jamais.