MA PATRONNE

Part IX

C'était le dimanche, dans la grande ville de Lomé, le soleil frappait sur les eaux des mers et les églises se vidaient peu à peu de leur fidèle.
Georges dans le kangourou agrippé à la poitrine de sa mère, elle même vêtue d'une jolie robe rouge que je lui avait offerte, on était parti pour une petite promenade en ville.
Assis autour d'une petite table ornée de glaces, mon téléphone ne cessait de chanter. Cela faisait la cinquième fois que j'ignorais l'appel parce que je savais qui c'était. C'était madame Yvonne, ma patronne.
_ Tu ne réponds pas? Me demanda Christine avec un regard bizarre.
_ Non. Je mis mon téléphone en mode silencieux et je l'enfilai dans ma poche. Je ne veux pas être dérangé, je veux passer du moment avec ma femme et mon petit garçon. Dis-je pour la rassurer. J'aimais beaucoup Christine. C'était une femme qui me comprenait, elle était présente quand les choses allaient mal et elle m'avait même apporté son aide. On se dispute mais on se réconcilie toujours. Avec elle, c'était autre chose, ce n'était pas une simple histoire d'amour, mais c'était l'histoire de toute une vie. Je ne connaissais pas le bonheur jusqu'au jour où elle m'avait sourit dans ce taxi. On avait lutté même contre ses parents pour être ensemble. Être avec elle était l'une des meilleures choses qui pouvaient m'arriver. Et souvent je me demandais ce que j'ai fait pour la mériter.
_ A quoi tu penses? Me demanda-t-elle.
_ A toi. Parfois je te regarde et je me demande qu'ai-je fait pour te mériter. Tu m'ensorcelles à chaque fois que mes yeux tombent sur toi. J'ai tellement d'amours pour toi que je peux me mettre à hurler au monde entier que je t'aime.
Reste comme tu es, et ne change jamais. Elle fit un petit sourire timide et baissa son regard. Ce genre de sourire qui m'a fait tomber amoureux d'elle au premier jour. Ce genre de sourire qui m'illumine chaque jour.
_ Je t'aime aussi Henri. Au départ j'avais peur que tu me trompe mais avec le temps, tu m'as montré que tu étais l'homme idéal pour moi et tu as réussi à gagner toute ma confiance. Et je suis contente parce qu'aujourd'hui, je suis convaincue d'être la seule femme dans ta vie.

À suivre.
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