Au-delà de l'infini

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- Mon Dieu...maman...qui est cet enfant parmi nous ?

Ma mère me regarde avec ce regard si intense que mon cœur fit un bon dans la poitrine. Il battait si vite que je me force à me calmer. Si cet homme avait enceinté ma mère, cela voudrait dire que j'ai un demi frère ou une demi sœur qui habite avec moi depuis toutes ces années et j'ignore encore qui cela peut être. Ma mère se mit à pleurer et je comprends qu'elle nous a pas tous eut avec mon père. J'attrape la main de ma mère pour qu'elle se calme. Maman relève sa tête et essuie ces larmes.

- J'étais enceinte mais cet enfant est mort née. Je n'avais pas sus que cette nouvelle allait tant me briser et briser aussi énormément de choses dans ma famille et je m'étais très mal comporter après cette nouvelle. Je ne le désirais pas du tout et je n'arrivais plus à rien faire. J'avais perdue tout goût à la vie. Je n'étais pas prête pour un enfant à cet âge. Mon père m'a renié. Il ne me restait plus que ma sœur et ma mère qui après avoir appris que j'avais été violé par Frédéric, ont commencé avec moi toutes les procédures pour qu'il paye pour son crime. Mon père lui ne m'avait pas crut et n'avait pas lever un seul petit doigt car pour lui j'avais coucher avec Frédéric et maintenant que j'avais appris que j'étais enceinte je mentais pour trouver une porte de sortie. Frédéric ne m'a pas seulement voler ma dignité, il ne m'a pas seulement violé mais il a bousillé la meilleure relation que j'avais eus dans ma vie c'est à dire celle de mon père avec moi. Mon père crachait quand il me voyait car pour lui j'étais l'enfant de la honte. Mon père me détestait et cette histoire avait conduit au divorce de mes parents car comme ma mère me soutenait alors mon père se disait que c'était ma mère qui m'avait encourager à faire une chose pareille. Frédéric... Frédéric m'a tellement fait du mal aussi bien de l'intérieur que de l'extérieur...que j'ai détester tous les hommes que j'ai croiser avant de rencontrer ton père. Jamais je n'aurai pus penser pouvoir retrouver confiance en une personne ou aimer à nouveau mais la patience de ton père et son bon cœur, m'ont totalement transformer. Mon père est mort sans me pardonner...(pleure) il ne m'a plus jamais adresser la parole malgré tout mes efforts pour arranger les choses avec lui et pour qu'il me pardonne. Il a gardé sa haine contre moi jusqu'à dans sa tombe. Je...Alice...si je fais tout ça aujourd'hui c'est pour éviter que tu ne tombes dans le panneau comme moi. J'ai détester mon corps pendant des années...j...j'ai songé au suicide mais c'est la crise d'asthme de ma sœur qui m'a rappelé que j'avais une personne à mes côtés et que je devais rester pour elle. Je devais prendre soin d'elle. Maman commençait par se faire vieille et l'urgence était là de la remplacer après tout ce qu'elle a fait pour moi, pour nous. Ma mère ne m'a jamais tourner le dos malgré que j'avais en quelque sorte détérioré la relation entre mon père et elle... Je maudis Frédéric jusqu'à aujourd'hui... Je n'arriverai jamais à pardonner ce qu'il m'a fait. J...j'ai...j'ai essayé de toute mes forces Alice...j'ai essayé de toutes mes forces pour puiser en moi le pardon nécessaire mais tout mon être refuse. Il y a de ces choses qui sont impardonnables...et je crois que ce qu'il a fait est impardonnable.
- M..maman je suis désolée. (pleure) je...je ne savais pas que tu avais vécu une horreur pareille. Je..suis (pleure)...maman..

J'essayais de trouver les mots justes pour consoler ma mère mais moi même j'étais déjà trop affecter par ce que je venais d'entendre. Je ne trouvais pas les mots pour lui dire comment j'étais désolée et ma gorge était si nouer que les mots n'arrivaient plus à sortir de cette dernière. Je lui tenais si fort la main et je me  laissais aller par les pleurs. Ces pleurs qui voulaient tout dire. Ces pleurs qui comprenaient pourquoi ma mère était si protectrice depuis des années et faisait tout pour que je ne m'égare pas. Je n'imagine même pas comment elle a été marquée et comment cette expérience l'a détruite. Je me rends compte que mon père a dû faire un travail énorme avant de pouvoir lui voler son cœur et en prendre soin. Je me rends compte que je ne suis qu'une petite fille gâtée qui ne voit pas comment ma mère essaye de me protéger mais je ne fais qu'à ma tête. Tout me revient en tête maintenant quand je vois ma mère me sermonner sur mes sorties, quand je la vois essayer de m'interdire de sortir pour me protéger et pour sa réaction au dîner quand elle avait comprit que son passé revenait la hanter puisque sa fille était tomber amoureuse de l'enfant de cet homme qui avait bousiller sa jeunesse et avait prit tout son honneur de femme cette nuit. J'avais compris tout et j'avais mal, énormément mal de me comporter si méchamment avec elle. Je n'avais qu'une seule envie c'est de pouvoir mettre la main sur le père de Steeve et lui cracher toute ma haine à la figure. Si ma mère n'était pas une femme forte, elle aurait mit fin à ces jours. Je pleure et ma mère m'essuie les larmes. Je n'avais plus les mots pour lui dire combien j'étais désolée de me comporter ainsi. Mais quel genre de monstre était ce Frédéric pour avoir fait une chose si ignoble. J'espère qu'il crèvera et que personne ne lui tendra la main et je m'en fous que ce soit le père de l'homme que j'aime.

- Je suis désolée mon ange si je n'utilise pas souvent la bonne méthode pour te faire comprendre certaines choses. Je suis-
- Chut...non maman. Arrête je t'en supplie. C'est moi qui suis désolée. Tu es une femme tellement forte maman. Je t'admire et je te promets que je ne te ferai plus jamais souffrir. Je me rends compte que tu ne fais que tout ça pour mon bien et que j'ouvre les blessures de ton passé. Maman je...je...je suis tellement désolée. Je n'aurai jamais imaginer qu'il avait fait une horreur pareille. (pleure)
- Promets moi juste quelque chose. Promets moi que tu mettras fin à cette relation et que tu feras attention à toi.
- Maman...j... Steeve n'y est pour rien. Il n'est pas comme son père maman je t'en supplie. Crois moi s'il te plaît. Je l'aime. Ça lui fera tellement mal et moi encore plus.
-  Alice, l'amour seul ne suffit pas très souvent. Promets-moi que tu mettras fin à cette relation.
- (pleure)...je...je te le promets maman. Je ne veux pas te rendre malheureuse. Je le ferai.
- Je t'aime ma fille.

Elle me prends dans ces bras et je sens mon cœur se fendre en deux. Je n'avais plus la force de parler et je me rendais compte que seul l'amour ne suffit pas très souvent.