Courte creepypasta

Nuit au lycée

Il fait nuit, il est 22h, vous et votre classe n'avez pas pu sortir du lycée parce que les portes sont mystérieusement indeverrouilables, vous avez rien à manger si ce n'est les maigres goûters de vos camarades, et vous et votre classe vous êtes installés à dormir dans une salle de classe quelconque et vous savez que vous êtes seuls, et d'un coup vous entendez un coup à la porte de la salle. Alors tranquillement, le plus courageux de la classe va voir ce qu'il se passe, il voit qu'il n'y a personne du coup il décide d'aller faire une ronde et au bout d'une heure, il n'est toujours pas revenu. Il est maintenant 23h, vous commencez à vous inquiéter, du coup vous allez à la recherche de votre camarade avec votre classe. Une fille décide d'aller aux toilettes en chemin, vous l'attendez sauf que soudain vous entendez un cri d'horreur derrière la porte des toilettes, vous essayez d'ouvrir la porte sauf qu'elle est verrouillée, vous demandez à votre camarade si elle va bien, mais pas de réponse. La classe se sépare en deux, un petit groupe reste pour essayer de défoncer la porte des toilettes, tandis que l'autre plus grand groupe continue de chercher votre courageux camarade disparu. Il est minuit, vous n'avez toujours pas trouvé votre camarade et êtes exténués, car il ne faut pas oublier qu'avant cette soirée, vous avez eu une grosse journée de cours du coup vous décidez de retourner chercher le petit groupe afin que la classe soit au complet pour dormir, et pour que vous puissiez décider en majorité de continuer les recherches demain sauf que quand vous êtes prêts des toilettes, le groupe a disparu... Vous entendez un "boum", vous vous retournez et vous voyez qu'une de vos camarades s'est évanouie, directement la classe s'affaire sur elle, un gars lui met une baffe et un autre lui met de l'eau sur la tête du coup elle finit par se réveiller. Etonnement, aucun téléphone ne capte, alors que d'habitude, même dans les salles les plus bunkers, vous arrivez à capter au moins la 3g. La classe propose de descendre au rez de chaussée à l'infirmerie, pour pouvoir au moins dormir sur un lit décent, et en plus vous savez qu'il y a de la nourriture dans l'armoire de l'infirmière. La classe descend donc, en faisant beaucoup moins de bruit que d'habitude Ils entrent dans la salle d'infirmerie, qui n'avait pas été fermée (chose bizarre, sachant que l'infirmière ferme toujours à clé d'habitude). Une fois entrés, la classe pâlit face à la mauvaise odeur qui émane de la salle.. Un par un, vos camarades de classe cherchent d'où vient l'odeur mais personne ne trouve. Un des plus populaires de la classe dit "vsy on peut pas dormir ici ça pue le cadavre on nique la vitre, on prend la bouffe et on se casse". Face à la remarque "ça pue le cadavre" les réactions de vos camarades est diverse : sourires vicieux, regards effrayés, pâlissement et pleurs. Ainsi le même type qui a fait la proposition prend son sac et l'envoie dans la vitre, la vitre éclate, la classe s'écarte pour éviter les bouts de verres qui volent et une fois la vitre bien explosée, les plus gourmands de la classe prennent l'entièreté de la bouffe du placard.Ils sortent ensuite en vitesse, définitivement exténués de cette odeur fétide et ils remontent dans la salle où ils avaient installés un mini dortoir, mais à mi chemin dans les escaliers, quelqu'un tombe, mais il tombe pas normalement, on aurait dit qu'il était emporté par une entité invisible. Quand la classe se rendit compte que sa manière de tomber était tout sauf normale, les trois quarts de la classe poussent un cri d'effroi tandis que le quart restant arborent juste une expression de profonde stupeur. Ce mouvement de panique passé, certains se précipitent à la poursuite du gars qui tombe pour essayer de le retirer, mais en vain.. La classe courait ainsi à la poursuite du gars emporté, quand soudain, le gars disparut d'un coup, et cette disparition avait provoqué une bourrasque glaciale, qui fit tomber toute la classe à terre. Après le choc passé, un gars se releva et eut une idée de rebellion, il meugla "bon c'est fini ces disparitions à la con de film hollywoodien, je sais pas ce qu'il se passe ici et je m'en bas royalement les couilles mais je veux rentrer chez moi donc on va faire quelque chose, on va défoncer une fenêtre je sais pas, mais je vais pas me laisser mourir comme ça. alors maintenant choisisissez, soit vous restez avec moi et on se tire, soit vous me suivez pas et vous crevez". Evidemment, l'entièreté de la classe voulait s'en aller, ce qui parait logique, donc ils décidèrent de le suivre ils remontèrent dans la salle où ils avaient installés leur dortoir pour prendre leur sac puis redescendèrent, toujours dans ce calme glaçant. 1h du matin, ils étaient maintenant devant les portes de sortie 2h du matin, ça faisait plus d'une heure que la classe s'acharnait sur la porte de sortie, elle était sacrément abîmée mais ne s'ouvrait toujours pas.De même pour les fenêtres, les fenêtres du rez de chaussée étant plastifiées, elles sont incassables. Ainsi, une des filles les plus malines de la classe proposa quelque chose "Bon on va monter au premier étage, on va trouver une salle avec un arbre en dessous, on va sauter du haut de la fenêtre, les plus agiles se rattraperont à l'arbre puis en descendront avec douceur, tandis que les plus peureux tomberont juste comme un paquet de merde, mais comme nous sommes qu'au premier étage, la plupart d'entre vous devraient s'en tirer sans trop de dégâts". Une bonne partie de la classe était réticente à cette idée mais ils n'avaient pas le choix, c'était soit se casser la jambe, soit mourir, et se casser la jambe paraît anodin face au supplice de la souffrance éternelle ainsi, ils montèrent au premier étage, puis allait de salle en salle avant de trouver finalement la bonne salle ils ouvrèrent toutes les fenêtres, et les uns après les autres, ils l'enjambat. Comme l'avait prévu Mina (nom de la fille maline), certains réussirent à tomber sur l'arbre et à s'y accrocher, tandis que d'autres tombaient en se faisant plus ou moins mal. Mais soudain, une personne de la classe en sautant poussa un cri, ce cri qu'il poussa en tombant parût tellement effroyable qu'on aurait presque pu penser qu'il n'était pas prêt à sauter du tout, il finit par s'écraser au sol, cette fois avec un hurlement de douleur. Toute la classe se précipita pour voir ce qu'il avait, ils essayèrent de lui parler mais tout ce qu'ils obtenèrent de cette personne fut des gémissements de douleur au bout d'un moment, la personne se fit de moins en moins bruyante jusqu'à se taire totalement.Un qui voulait faire une fac de médecine prenait son pouls, puis annonca qu'il était possiblement mort, qu'une probabilité de le réanimer était disponible mais qu'il fallait se dépêcher, malheureusement, les téléphones ne captaient toujours pas. Plusieurs essayaient le bouche à bouche, les gestes de derniers secours mais rien ne se passa. 3h du matin, la classe était à bout de nerfs, plusieurs avaient déjà vomis, ils finirent par décider avec regret d'arrêter de sauver leur cher ami, leur frère de coeur, voir même leur crush... Ils s'étaient assis pour se reposer avant de partir, mais quelque chose les sortit de leur torpeur reposante? Une ombre se levait doucement d'entre les arbres, ils étaient paralysés par la peur, quand soudain, l'ombre prit une forme de grande femme avec des cheveux noirs, une bouche en forme de coeur, des yeux aussi rouge que le sang, et une peau plus blanche qu'une colombe, elle était vêtue d'une robe blanche qui semblait être de nuage, et c'est au moment où elle commenca à s'avancer vers eux que les élèves prirent leurs jambes à leur cou en poussant des cri d'effroi. Ils coururent jusqu'à la barrière en se rendant compte que celles ci était fermée au dernier moment... Les plus agiles escaladèrent la barrière et réussirent à s'enfuir ; le reste qui n'arrivait pas à escalader, décidèrent d'attendre leur destin.. Quand soudain, vous, le protagoniste, décida de faire quelque chose, vous courez vers la femme, vous courez vous courez avec votre couteau en main mais vous traversez la femme, qui plus est sans qu'elle ne vous fasse la moindre égratignure. Vous tombez au sol parce que ous vous êtes pris les pieds dans une branche d'arbre et contemplez la femme s'avancer vers vos camarades, en larmes. Vous essayez de vous relever, mais vous avez très mal, vous vous êtes surement foulés la cheville comme un gros con. Vous sentez le monde devenir flou autour de vous, le jour arrive, et la femme est toujours là, mais votre vision du monde semble changée, vos camarades ne sont plus là, et vous ne savez pas quand est ce qu'ils ont disparu soudain, vous sentez une terrible douleur au ventre. horrifié, vous voyez comme un trou béant et saignant dans votre ventre, semblant être fait au poignard. Vous contemplez vos mains avec effroi pour constater que vous avez du sang sur les mains, depuis le début, vous vous êtes retrouvés enfermer seul dans le lycée par un concours de circonstances inexplicable, et quand vous êtes seuls, votre cerveau part en vrille et est pris de folie passagère, vous avez des hallucinations et vous tombez dans un monde où vous vous inventez des choses divergentes de la réalité. Vous vous êtes fuis vous même toute la nuit, car vous savez que quand vous êtes seuls, il arrive de vous faire mal à vous même jusqu'à une douleur inimaginable.







7h, vous fermez les yeux, et vous n'arrivez plus à les ouvrir.



FIN