Kaïrya Nyx / Urdnot

Le retour de Sharrus Kierk

Pov Raïlya

Cela faisait une semaine que j'étais rentré à la maison avec ma petite fille, une semaine à être seule à m'occuper aussi bien de la maison que des besoins nécessaires de Kaïrya qui est certes une petite fille calme et plaisante à vivre, je ressens quand même de la solitude du fait que mon mari ne soit pas rentré avec très peu de ses nouvelles. J'essaye de me faire une raison; il est en train de travailler comme vendeur itinérant, cela ne doit pas être non plus de tout repos, mais j'aurai tellement aimé qu'il prenne des congés, ne serait-ce que pour le premier mois, le temps que je m'habitue à mon nouveau rôle de jeune mère. 

Ne croyez pas que je râle, mais cette sensation d'être seule sans l'être commence à me peser et je n'ai pas envie que Kaïrya ne le ressente. 

D'ailleurs elle est calmement en train de dormir dans son petit panier dans le salon ouvert sur la cuisine, pendant que je suis en train de préparer de quoi lui faire à manger, et moi par la même occasion même si j'avoue, je n'ai pas vraiment très très faim. 

Finissant de faire cuire des légumes et des patates, je commença enfin à les écraser en purée quand j'entendit une sonnette: quelqu'un venait de sonner à la porte de la maison. Jurant alors dans ma barbe imaginaire, mais soufflant de soulagement quand cela ne suffit pas à réveiller la petite, je dépose la casserole en éteignant le gaz et j'alla donc rapidement à la porte avant que le visiteur n'ai l'idée de faire retentir une nouvelle fois la sonnette. 

Arrivant à la porte, je me rendis compte que j'avais mon torchon à vaisselle sur mon épaule, haussant ceux ci, ne comptant pas faire demi tour pour ranger le tissus, je le laisse la ou il est et mettant ma main sur la poignée de la porte d'entrée, je la tourna afin d'ouvrir enfin cette porte pour voir qui l'avait ainsi déranger de si bonne heure du matin. 

Une fois la porte ouverte me faisant donc voir l'intégralité de l'invité, je restait bouche bée en voyant donc cette personne devant moi: un Turien, grand, les yeux bleue un peu foncé, une carrure droite; c'était le seul Turien que voulait voir Raïlya. Son mari était enfin rentré à la maison. 

Après la surprise due de le voir sans être mis au courant, elle se jeta littéralement à son cou avec des larmes de joie et de bonheur coulant sur ses joues osseuses.

"Sharrus !"

"Je suis rentrée Raïlya, ma chérie !" 

S'exclama t'il alors en me prenant dans ses bras et me souleva facilement, me faisant décoller de quelques centimètre du sols. 

"Tu m'as tellement manqué...." 

"Toi aussi tu m'as manqué."

Pov Sharrus

J'avais à peine eu le temps de lui faire un sourire que Raïlya m'a sauté au cou, heureusement que j'ai pas mal de réflexe, sinon, nous serions tout les deux à terre. Je l'étreignit doucement et chaleureusement tandis qu'elle pleurait de joie dans mes bras. Je finis par l'écarter avec un doux sourire.

"Alors, elle est ou ma nouvelle petite puce ?"

Demandais-je sans vraiment avoir envie de la voir; étant plus heureux de voir ma femme qu'autre chose, mais je ne pouvais pas non plus ignorer la présence du bout de chou Turienne qui était maintenant dans leurs vies: et cela avait tellement fait plaisir à la femme Turienne d'avoir un gosse, que je ne pouvais pas lui gâcher le plaisir; j'ai du feindre aussi l'impatience et la joie d'être père alors que ce n'était clairement pas le moment. 

Elle ne se fit pas attendre pour m'emmener donc le bout de Turienne dans le salon et je fronça légèrement le nez en la voyant; les parties osseuses mauves tandis que la peau était bien foncé, j'aurai tellement espérer que la petite ressemblerait d'avantage à Raïlya, j'étais décu mais je ne le montra pas pour ne pas rendre triste ma compagne. 

Pov Raïlya

Je sais très bien que Sharrus n'aurait pas voulu garder Kaïrya, mais je ne pouvais tout simplement pas lui privé d'une vie à cette gamine. Je n'ai pas voulu avorter, et la question de la faire adopter n'est même pas venu dans notre esprit. 

Il y a aussi le fait que Kaïrya ne me ressemble pas qui le chiffonne, je ne le sais que trop bien, mais j'espère qu'il va s'y habituer et que lui et notre fille se créent un lien fort. 

Je souris donc en lui prenant la main et lui embrassa la joue.

"Allez viens, laissons la dormir, tu dois être mort de faim..."

Fis je doucement en le tirant vers la cuisine afin qu'il me suive.