je ne cherche plus l'amour
il m'as déjà trop trouvé
on s'est tout dit tout prouvé
j'porte la méfiance comme mon armure
mes poumons embrumés comme un fruit trop mure
j'vais bientôt tomber de l'arbre c'est la secousse de trop
j'ai le cœur trop ancré dans l'eau,
dans les larmes de ma plume
sans mes armes sans mes mots qu'est ce que je suis ? seulement une goutte d'écume
alo matelot? le bateau coule dans l'immensité de mon cerveau
J'goûte aux saveurs de l'amertume coupes moi les ailes tu volera jamais plus haut
je te perds dans mon brouillard les gouttelettes de mes yeux brouillent ton regard
les neurones en ébullition l'irruption est imminente
toutes les allumettes ont craquées mon feu s'éteint dans ce pétard
chacune de tes caresses me tuent comme charbon ardent
J'mélange les éléments parce que le futur est mon ennemi
Casse toi sur passée alors que présent t'enivre
Je ne manque pas d'air même si j'étouffe en vie
3 fois rien pour que des âmes gravitent j'envie
parce que je ne suis plus qu'un nuage incapable de pleurer
J'ai trop condensé mes larmes
Tes bras pourraient être le plus beau des bagne
De ce doux cachot je ne pourrait m'envoler
à défaut de pouvoir changer le monde je peux changer le mien
à défaut d'effacer ce sentiment immonde je me perds dans ce cachot crânien
Comme la lune je ne suis qu'un satellite
salive sur mes mots d'élite ,
on s'aime tellement qu'on s'évite
Autours de nos doutes on gravite
c'est à saturne que tu met un anneau
sur mes doigts seulement de la terre et du sang ont coulés à flot
Observez moi de loin du coin de l'œil
Parce que de trop près je ne suis qu'un cratère
d'une météorite un peu trop grosse mon enveloppe reste un cercueil
échoue toi à mes pieds,dans ma grammaire
On ma laissé seule avec les étoiles
mais à Perpi la nuit le ciel est noir
fufu à balle crame mon dernier pétale
j'ai fanée depuis longtemps l'éclosion comme une vague mémoire
J'ai pas pus surfer j'bois la tasse le foie trempé dans l'espace
Grandis grandis j'suis mature qu'ils disent
mais le gouffre est ma gourmandise
grandis grandis brise la glace mais dans ce miroir je vois que le reflet de mes angoisses
Iblis me susurre des rimes des mensonges
je serais jamais sure sure de ce qui me ronge
Le plus grand des pécheurs est celui qui n'a jamais été sauvé
étrange ce monstre a toujours été détesté
parce que je ne suis plus qu'un nuage incapable de pleurer
J'ai trop condensé mes larmes Tes bras pourraient être le plus beau des bagne
De ce doux cachot je ne pourrait m'envoler
à défaut de pouvoir changer le monde je peux changer le mien
à défaut d'effacer ce sentiment immonde je me perds dans ce cachot crânien
leurs regards étaient toujours voilés
laisse les s'égarer pars sur ton voilier
arpente les mers l'inconnu de l'homme
l'absence de ta mère comme une fissure d'uranium
explose comme Hiroshima
en prose l'ombre de mon corps comme chimère
cligne des yeux ni maître ni dieu je reste digne et dis adieu
crains la foudre moins que le calme
rien a foutre de la tempête c'est moi le napalm
comme la planète j"me chauffe a force de m'épuiser
manque de pétrole on ferait tous mieux de s'exiler
j'ai les veines bouillantes sous ma peau un vrai brasier
mon cœur pèse moins de 500 grammes mais il reste un glacier
parce que je ne suis plus qu'un nuage incapable de pleurer
J'ai trop condensé mes larmes
Tes bras pourraient être le plus beau des bagne
De ce doux cachot je ne pourrait m'envoler
à défaut de pouvoir changer le monde je peux changer le mien
à défaut d'effacer ce sentiment immonde je me perds dans ce cachot crânien