I- Rencontre

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Il est là. Comme hier, aujourd'hui et demain.

Toujours adossé nonchalamment contre se même mur rempli de graffitis colorés.

Le cancer coincé entre les lèvres, une capuche noir rabattue sur la totalité de ses cheveux. Un pied contre le mur, il examine le monde de ses yeux aux regards perçant. Une main dans la poche de son jean déchiré par le temps, l'autre portant un livre dont la couverture noire ressort grâce à une rose rouge immaculée de sang.

Ce même sang coulant dans ses veines déjà usé par le temps.

Je l'observe par dessus mon livre, chaque fois il vient ici et tous les jours depuis 1 an, je suis là.

Il est beau et si confiant, alors que moi je me cache derrière mes livres, mes yeux collaient sur ses lignes que je survole à tout mes temps libres.

Comment pourrait-il me voir ?

Lui, il est quelqu'un alors que moi...je suis moi, inexistant aux yeux du monde. Comment un garçon aussi insignifiant que moi pourrait-il l'intéresser ?

Comment moi qui suis si absent, qui n'ai rien ?

Puis-je le posséder un jour ?

Tout ce qu'il l'a, je le veux jusqu'à son odeur, je veux la même, jusqu'à sa chaire entre mes  doigts et ça façon de voir le monde.

Je veux tout de lui.

A moi, totalement et définitivement à moi.

Aucune filles ne doivent l'approcher.

Pourtant j'ai eu beau en enfermer, en tuer, en torturer. Elles reviennent encore et encore à l'assaut de ses lèvres. J'ai beau en faire disparaitre, elles persistent. Mais laissé-le respirer, laissé lui de l'air avec vos tenue qui s'arrête à la culotte, ne gâcher pas son espace personnel, vous le pollué.

Au grand Dieu !

Pourquoi elle s'approche celle-là !

Je lui ai pourtant dit de ne pas l'approcher, je lai menacée, torturée et elle est là.

Elle persiste cette garce.

S'approchant à grand pas de lui, ses talons claquants sur le sol gris, la main levée vers lui, un sourire focus et les yeux brillant de malice. De sa voix stridente elle l'appel. Il secoue la tête puis la relève. Non ! Trace ton chemin ! Dégage la garce, sale chienne.

Pourquoi il lève la tête, pourquoi il l'a regarde ?

Elle parle de sa bouche baveuse et gluante comme la bave d'un crapaud. Elle dois encore rabâcher sa vie inintéressante tout en battant du cil. Sa pue l'hypocrisie à des kilomètres. Je soupçonne même qu'il s'ennuie vu la façon dont il l'a jauge et il lève les yeux.

Un bref instant elle tourne sa tête vers les escaliers et croise ma silhouette. Mon regard est planté dans le sien, un mélange de sentiments que je connais que trop bien traverse chaque millimètre de ses orbites. Ses yeux parle pour elle, elle est terrorisée car elle sait que je pourrais recommencer à tout instant. De mon regard franc et noir, elle se retourne en sursaut face à lui.

Elle me montre du doigt tout en tremblant et se penche vers son visage. Sa bouche touche son oreille, ses lèvres couvrent son lobe, quitte à le lécher te gène pas petite garce, tu verras plus tard, la seule chose que tu voudras lécher se sera mes pieds comme une sale chienne

Je ne suis plus maître de mes mouvements, je range mes affaires près à bondir sur la garce mais quelque chose m'en dissuade ou plutôt quelqu'un. Je me surprends à observer sa réaction, il bouge ses lèvres lentement, très lentement comme si il épelait chaque syllabes. D'après la réaction de la garce c'est une longues torture  d'être suspendue à sa langue. Puis il les referme pour laisser place à un sourire.

Marie-Joseph!

Son sourire mesquin orne son visage, le rosée de ses lèvres charnues efface toute envie de meurtre. Quand à la garce, son visage est déformé par la peur et l'angoisse, ses yeux sorte de ses orbites du un choc évident. Mais quoi ? Je ne sais pas. Elle me dévisage une courte seconde puis en un claquement de doigt d'étale à toute allure loin de lui. Elle disparait de mon champs de visions aussi vite bruyamment que son arrivée.

Je lève les yeux au ciel face à un tel comportement. Je prends alors mon sac, le met sur mon épaule et me dirige vers mon prochain cours. Je lui tourne le dos et pousse un soupire, il m'a regardé un court instant mais il l'a fait.Il ne m'avait jamais observé même si n'a durée que quelque secondes. Malgré tout nos cours en commun, c'est bien la première fois qu'il me remarque un peu. Et tout ça grâce à une garce que j'ai torturé, ironique non ?

Je souffle et remonte paisiblement les escaliers enfin, presque le visage déformé par la peur et l'angoisse de la fille me revient.Je n'avais jamais vue autant de peur dans un regard même quand elles savaient qu'il était temps de mourir.

Qu'avait-il pu bien lui dire ?

Mon questionnement alerte ma conscience qui fait des suppositions très improbable . Saleté de conscience tu me fais déjà faire des choses pas très saine mais là tu te mêle de certains points sensibles dont je ne soupçonnait pas l'existence.

- Hé !

Sa vois aussi belle que sombre et envoutante me fit contracter tous mes muscles. Une goutte de sueur aussi nerveuse soit-elle, coule le long de mon front. Mais je le sais ce n'est pas à moi qu'il parle loin de là. Pourquoi serait-il encore là ? De plus qui pourrait m'appeler, je suis une ombre qui s'arme de la folie pour survivre dans ce monde cruelle et rempli de garces.

Qui pouvait-il encore appeler ? Une autre garce ? Une que j'ai torturé ou une nouvelle ?

Elles étaient censé être loin, très loin de lui, en enfer et brûlé par mes mains. Je soupire puis reprends mon chemin dans ce couloir vide de tout. De couleurs, de vies, de bruits, d'adolescent... de tout. Seules mes pensées malsaine remplient l'air ambiant et le silence instable me donne la chair de poule.

Je vais la tuer cette peste, peut importe qui c'est un homme ou bien une garce , la personne peut être sur de perdre la vie dans la semaine. Encore une vie gâchée pour rien, vraiment pourquoi il n'écoute jamais ce que je dis ceci n'est qu'une pure expression venant d'une ombre. Je ne leur parle pas mais les regards suffisent. Personne ne l'approche, ne lui parle de vive ou par messages, il est à moi et rien qu'a moi ! C'est mon trésor, comme un pirate je ne partage pas il est pour moi tout seul. Lui-même ne le sais pas, mais je jure qu'un jour il comprendra qu'il m'appartient tout entier et ceux pour l'éternité car même dans la mort je le poursuivrais.

- Toi...un souffle chaud s'écrase sur mon oreille et à l'arrière de mon crâne. Une présence  se fit sentir juste derrière moi, pourtant je suis une ombre cela doit être une pure erreur.

Je trésailles de peur comprenant que quelqu'un ose venir me parler surtout lui. Je fais un pas en avant et me retourne le plus lentement possible. Je croise son envoutant regard, il me toise de sa hauteur et me fixe intensément.Mon cœur fit un bon comprenant que c'était bien lui, posté juste devant moi. Qu'il était réel, pas expulsé de mon monde imaginaire mais bien vivant.

J'avale le peu de salive qui me reste, une boule coincée dans ma gorge sèche et rugueuse, se formant à chaque battement de cœur. Ma respiration disparaissant dans le couloir comme mon âme qui divague dans les flots des flammes de l'enfer.

Mon regard planté dans le sien je n'ose pas bouger d'un millimètre par peur de m'écrouler.

- C'est toi, dit-il fermement, sa voix est comme une poigne qui vous serre la gorge jusqu'à ne plus faire rentré et sortir l'air de vos poumons. Elle a un côté tranchant qui vous coupe toute envie de sortie un son.

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⏰ Last updated: Oct 10, 2019 ⏰

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La folie des âmesWhere stories live. Discover now