Un regard dans le grenier,
Rien à manger.
Aucune force pour pouvoir faire moisson
Que ce regard de maman me donne des frissons!
Cette peine commence ce jour
Où papa décide de nous jouer un sale tour.
Un beau matin à mon réveil
Je réalise que maman avait perdu le sommeil.
La question de curiosité surgit
Une bonne preuve de démagogie!
D'un sourire aussi faux et ironique.
Elle décide de couvrir papa et son intention maléfique.
J'ai passé l'enfance à attendre devant la porte.
Une seule chance que papa en sorte.
Mais hélas ceci n'était que de l'utopie.
Il est parti car j'étais un poids
Et qu'il ne pouvait me tracer la voie.
Maman s'est mise au commerce
Et ce petit boulot de tresse
Juste que je puisse avoir de quoi manger
Et le soir un toit sous quoi me reposer
Au jeune de rester sans rien faire
Pour relever les souffrances de la mère?
A trois ans il apprend à bricoler
De toute sorte faire de l'art
S'inspirer de l'argile pour faire des figures
Profiter des mains pour un talent qui jailli.
Une créativité à un si jeune âge
Un effort qui se manifeste après un dur passage.
Un père qui fuit ses responsabilités
Mais cette fuite déclenche une curiosité.
Cette force interne de travailler
Et de se projeter jusqu'au sommet.
Dans toute souffrance on voit le gain
Il faut de la sueur et un peu de divin.
C'est ainsi qu'il comptait affronter le monde
Mais malheureusement le monde s'effondre.
Une tragédie l'inonde
La perte de sa mère suite à un cancer.
Que du malheur qui le sert.
Il se retrouve au plus bas fond
A la portée de la nature sans ronds.
Un départ serait à sa portée
Mais les deux parents, une vue de cruauté.
Il pleure sa mère lors de la dernière minute
Tout en gardant en tête son père de sa fuite.
L'heure est bizarre quant à la mort
Mais le temps lui donne chance au pardon.
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Ma maman pleure
PoetryUn jeune né dans une famille sans père (fuit ses responsabilités) et cherche à se trouver le chemin de la réussite grâce aux sacrifices de sa mère. il finit un jour par se rendre compte que sa plus grande peur était de déshonorer sa mère, car il ne...