Le Maitre des Ombres et la Coupe de Feu

1 - Vision du passé

Depuis une semaine, Salazar Belmort, jeune sorcier français, venait dans un lugubre cimetière dans un petit village moldu dans le Sud-Ouest de la France. Il marchait à pas vif vers un mausolée précis, traversant la grille comme si ce n'était qu'un simple écran de fumée. L'intérieur était rempli de tombe toute blanche avec des milliers de dessins, arabesques, fleurs et animaux. Sur chacune on pouvait voir comme un sarcophage les sculptures des morts, tous aux visages jeunes. Certains n'avait pas vécu plus d'une vingtaine d'années. Salazar s'adossa contre celle du centre, celle du premier Belmort qui contrairement aux autres était celui qui était mort de vieillesse. Il tira sa baguette magique et la pointa sur lui.

« Avada Kedavra.

Une forme noir en forme d'oiseau jaillit instantanément et aspira le rayon vert. Le garçon poussa un grognement, défaitiste. Depuis une semaine, il tentait en vain de trouver un moyen de mourir et à chaque fois, c'était un échec. A chaque essaie, ses Ombres le protégeaient de la Mort.

« Encore là ?

Le jeune sorcier leva les yeux vers le nouveau venu. Regulus Belmort s'approcha de la tombe de son père, effleurant le marbre. Il déposa un baiser sur la tombe de la femme à côté, sa mère. Elle était la seule à n'avoir que pour dessin un immense serpent, représentant un basilic et une unique rose. Au bout de la tombe, l'écusson de Salazar Serpentard avait été ajouté.

« Comment as tu tué Fabius ? Demanda Salazar pour la énième fois.

Regulus soupira, fatigué par ses questions.

« Avec le sort de la mort, répondit-il. Je te l'ai déjà dit.

« Alors pourquoi ça ne marche pas avec moi ? Grogna Salazar.

« Il faut croire que on ne peut pas se tuer soit-même, dit Regulus aussi grognon. Tu comptes tenter tous les jours ?

Salazar haussa les épaules. Il n'avait pas à faire grand-chose, pendant ses mois de vacances. Il avait fini de mettre en place un portail pour voyager d'un endroit à un autre et attendait impatient de finir le procéder avec sa marraine, Destinée Prince. Il soupira. Regulus le regardait un peu amusé.

« On trouvera une solution, dit-il au bout de longue minutes de silences.

« On a déjà la solution, répliqua Salazar. Alors vas-y !

« Non.

Regulus n'avait aucune envie d'être le meurtrier de Salazar et en plus, il doutait que ça fonctionnerait. Son instinct lui disait que ce n'était pas à lui de faire ça. La Mort avait un drôle de sens de l'humour avec sa famille.

« Viens, il est l'heure d'aller manger.

Salazar ne bougea pas. Il laissa Regulus partir devant et ferma les yeux un instant. Il se sentit partir loin et lorsqu'il ouvrit les yeux il ne fut pas étonné d'être dans un tout autre lieu, à des milliers de kilomètre du mausolée.

Il était dans le parc d'un grand château médiéval et regardait les tenues étranges des sorcières et sorciers autour de lui. Il semblait qu'il était dans un film sur le moyen-age. Il se crispa un peu lorsqu'il vit une jeune femme s'approchait de lui. Elle avait les cheveux noir et de magnifique yeux vert émeraudes, comme ceux de Regulus. Elle devait avoir seize ans, mais dans sa longue robe bouffante elle paraissait plus vieille et surtout avec une incroyable assurance. Il pensa à s'écarter pour la laisser passer mais elle s'arrêta devant lui.

« Vous êtes Sir Nicholas ? Demanda t-elle d'une voix douce. Nous ne vous attendions pas avant la fin de la semaine.

Salazar se retourna pour voir si elle ne parlait pas à quelqu'un d'autre, mais non, c'était bien à lui qu'elle s'adressait. Il lui fit alors un sourire charmeur, la trouvant magnifique.