Le pardon part 2

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Jeyna: tu as une fille qui s'appelle Noor?

Elle était là à me regarder, attendant une réponse que je ne savais pas comment dire.

Moi: euh... euh...

Dieu merci, le petit Daouda m'a sauvé la peau.

Daouda: tonton, tata, grand-père veut vous voir.

Moi: (je lui caresse la tête) d'accord champion on arrive.

Jeyna: laisse tomber, je m'en fou de toute façon.

J'étais soulagé de ouf. Elle retourne en premier et je l'ai suvit. Le vieux Samba voulait nous voir à propos de ce qui s'est passé mais on pouvait rien lui dire car comme moi, Jeynaba ne savais pas ce que le gars lui voulait. Mais je sais qu'elle se doutait de quelque chose, elle avait une personne en tête. Je pensais du moins. On remercie la famille Gaye avant de décider de partir, oh, je vous avez pas dit mais je suis devenue une star du coup, tout le monde était venue me dire aurevoir.

Devant la porte, je sors une somme d'argent et la remet à vieux Samba. Le vieux et moi avons beaucoup discuté sur sa vie et les conditions de vie de ce quartier. Il est vraiment un guerrier, à 70 ans, il travaille toujours comme menuisier pour nourrir sa famille. Les gens qui vivent dans les villages souffrent vraiment, leur conditions de vies sont inimaginables. Il y'a qu'une seul école, pas beaucoup d'enseignants; le poste de santé se trouve dans un autre village, ils n'ont pas de l'eau propre ou de l'électricité la plus part du temps. In sha Allah, je compte revenir et voir ce que je peux faire.

J'avais aussi donné une somme à tata Mariama. Ils étaient vraiment accueillant avec nous et pour cela je suis très reconnaissant envers eux.

PVD de Jeynaba

J'ai remercié tata Mariama pour son aide tout en espérant retourner la visiter. Elle était vraiment un ange même si elle parle trop. Quoi? C'est la vérité, en parlant de ça, elle me tire un peu loin de son mari et de l'autre là.

Ta Mariama: je sais que tu vas dire que cette vielle femme parle trop

Moi: un peu rek.

Ta Mariama: (rire) j'aime ta franchise. Je voulais te le demander depuis tout à l'heure mais j'hésitais. Dis moi, il ya quoi entre toi et le beau gosse (Bilal)

Moi: ( confuse) comme quoi? Il y'a rien

Ta Mariama: je vois que vous vous connaissez depuis longtemps. Je ne sais pas ce qu'il y'a entre vous mais je sais que tu lui en veux pour quelque chose et en tant que quelqu'un avec de l'expérience dans ce cadre, je te demande d'apprendre à pardonner. Ne le fais pas pour lui, mais pour toi même, pour ton cœur qui est rempli de douleur et de haine.

Moi: mais, tu ne sais même pas qu'est-ce qu'il m'a fait.

Sans le faire exprès, je commençait à m'ouvrir à elle. Je voulais tout le raconter, ma douleur et tout. Et comme si elle lisait mes pensées elle répond

Ta Mariama: tu n'as pas besoin de parler. Je sais ma fille, en te voyant je sais que tu as vécu des choses terribles et peut être qu'il fait parti de ses expériences. Mais si tu n'apprends pas à pardonner, tu ne seras jamais en paix avec ton cœur et ta conscience. Tu souffres et je le vois dans tes yeux. C'est mon instinct maternelle. Penses y, d'accord?

Moi: in cha Allah, merci pour tout encore.

Ta Mariama: tu seras toujours la bienvenue. Ne l'oublie pas.

Jeynaba: La mécanicienne (en correction)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant