Résumé : Un amour remis en jeu pour un avenir d'entreprise, des réponses remises en doutes, qui sera celle qui abandonnera l'autre ? Qui osera briser Sa moitié ? qui arrivera à dire adieu à celle qui fait battre son coeur ?
Mes larmes avaient asséché mes joues par leur salinité depuis longtemps, mes yeux ne coulaient plus désormais mais mon cœur se noyait, mon regard se perdait dans le vide puis suivait les oiseaux dans le ciel, et si je pouvais m'envoler avec eux ?
Mes paupières papillonnèrent un peu avant de s'ouvrir complètement, le rideau entrouvert dévoilait le soleil qui arrivait juste sur moi, de quoi me réchauffer mais aussi m'aveugler. Je me retournai pour ne plus faire souffrir mes pauvres rétines avant de tomber face à un dos étoilé de petites taches de beautés. Sa peau pâle et douce, ses cheveux bruns et longs sentant le shampoing à la jacinthe qu'elle adorait tant, je fis glisser mon bras autour de sa taille pour me rapprocher d'elle, j'embrassai doucement son épaule en laissant mon souffle la recouvrir de sa chaleur. Elle grommela dans sa barbe avant de se retourner vers moi et de cligner des yeux comme moi auparavant, doucement, elle posa ses lèvres sur les miennes dans un baiser papillon.
- Salut... dit elle de sa voix cassée du matin en passant ses deux bras tendus autour de mon cou.
- Hey honey... lui chuchotai-je en retour, ne reconnaissant à peine ma propre voix.
Je me levai alors faire le petit déjeuner, je descendis même la rue pour aller chercher des croissants. Lorsqu'elle se leva enfin, des croissants, du jus d'orange fraîchement pressés et de la confiture trônaient sur la table.- Ho, merci beaucoup ninouche. Elle m'embrassa chastement avant de s'assoir en face de moi, nous mangeâmes pendant qu'elle me racontait son rêve où l'on assistait au mariage d'une de nos amie avec son boss. Je ris puis lui demandai :
- Et nous alors ? On ne se marie pas ? Elle se figea dans son mouvement qui était de verser son jus d'orange et me fixa.
- Hey hey hey ! Stop le jus d'orange ! Elle réagit aussitôt et le jus d'orange ne déborda pas de quelques millimètres près. Qu'est-ce qu'il ne va pas ? Tu ne veux pas te marier ?
- Je... oui bien sûr mais, deux femmes qui se marient n'est jamais bien vu... je relevai sa tête vers moi et lui chuchotai.
- Et alors ? On s'en fou des autres, juste toi et moi. Je posai mon front contre le sien mais elle se leva soudainement.
- On va être en retard à l'Université! Bouge toi ! Je me levai d'un coup et empilai notre vaisselle dans l'évier, on remplira le lave-vaisselle plus tard.
Et après avoir enfilé nos chaussures, mis une petite veste en vu de la légère brise estivale prévue et pris nos sacs de cours, nous pûmes fermer la porte de ma maison qui était devenu notre chez nous.Son père est chef d'entreprise et sa mère écrivaine, ils voyagent beaucoup en lui envoyant de l'argent pour qu'elle puisse se payer un appartement près de notre Université, Université en langue française et étrangère dans le but de devenir traductrice pour elle et reporter pour moi. Cela a toujours été le rêve de mes parents, et le mien. J'aimais les voyages, m'imaginais grande aventurière du monde et faisais des interviews à n'importe quel passant. Un joli mélange de mes deux passions !
- J'ai pas eu le temps de boire mon jus d'orange, tu veux un café ? Me demanda ma chérie en passant devant un Starbucks. J'acceptai prenant un Machiatto caramel. Pour sa part, c'était un simple cappuccino chocolat, comme toujours.
Une fois dans les couloirs, nous nous dirigeâmes vers nos casiers afin d'aller chercher les affaires qu'ils nos faudrait pour la journée, mais en arrivant dans le couloir, je remarquai de loin une feuille collée sur son casier, nous nous approchâmes pour découvrir un post-it où les mots « sale gouine » s'exposaient fièrement à tous ceux qui passaient. J'arrachai la feuille en jetant un regard noir aux personnes autour de nous mais lorsque je me retournai, je vis ses longs cheveux bruns qui volaient tandis qu'elle courait vers les toilettes. Je me précipitai à sa suite et une fois devant la seule porte des toilettes fermées à clé toquai doucement en chuchotant son nom tentant de la calmer.
La porte s'ouvrît dans un fracas, ses yeux étaient rouges, ses prunelles profondément tristes, tant de sentiments et de vulnérabilité s'y reflétaient que cela me fissura le cœur. Je m'approchai pour la prendre dans mes bras mais elle recula, elle me repoussa. Alors je restai là, les bras pantelants de chaque côté de mon corps ne comprenant pas sa réaction.
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L'amour n'a pas de genre
عاطفيةTout est dit dans le premier chapitre nommé « informations » Préventions : histoires G&B G&G B&B Première publication ; 23 décembre 2019 1k de vues ; 1er janvier 2020 2k de vues ; 27 mars 2020 3k de vues ; 21 juillet 2020 4K de vues ; 25 décembre 2...