Chapitre I

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(A le lire en noir et blanc pour plus de terreur)

Je n'avais que mon quinquet pour me guider dans ma maison de campagne.
L'orage avais couper l'électricité. La tempête hurlait et la pluie battait contre les vitres. Un éclair zigzaguait dans le ciel sombre et plus noir que jamais.

Je regagnai mon salon et m'installais près du feu. Petit à petit, la chaleur me réchauffait.
Quelle idée idiote que d'acheter une maison au millieu des bois, la où aucun électricien n'accepterais de venir !

Une porte claqua a l'étage et je sursautai. Cela ne pouvais être que le vent car je vivais seul, sans compagnon. Depuis sa disparition, je souffrais d'ailleurs d'agoraphobie (phobie sociale)

Ce soir d'orage ressemblais celui qui avais marquer toute mon enfance.
J'avais une dizaine d'année et je jouais avec Lola, ma petite soeur de 7 ans. On criait, on se poursuivait dans les couloirs. Prise d'une rage soudaine, je la poussai violemment. Lola trébucha, perdit l'équilibre et sa tête heurta le sol...

Le choc fut fatal : elle mourut sur le champ.
Son image revint tourmenter mes souvenir: un visage ensanglantée, des yeux effarés, grand-ouvert, qui me fixais à jamais, moi Sarah...

Une porte claqua à nouveau et j'entendis comme un rire d'enfant. Un souffle glacial se faufilait sous la porte d'une des chambre: j'y entraide pour fermer la fenêtre. Ce que j'y découvris me pétrifia: une terreur insurmontable s'empara de moi et demeurai debout, haletant d'épouvante.

Une fillette étais assise sur le lit.
Je ne voyais que son dos où de longs cheveux chataîns enserraient ses épaule. Cette image me troubla au point que je tremblais de la tête au pieds.
Était-ce Lola?

Quand elle se retourna, son visage étais couvert de sang. A ce moment la, je crus voir un lombric remonter lentement de son ventre jusqu'à sa bouche.

Lola tenait une poupée qui me ressemblais trait pour trait; elle lui brossait méthodiquement les cheveux. Plus elle s'appliquait, plus mon cuir chevelu me brùlait. Son visage de mit à couler comme de la cire qui fond.

Puis ses yeux roulérent le long de ses bras et sautérent sur le carrelage comme des bille.
Mes cheveux de hérissérent quand elle se leva; des sueurs froides coulèrent le long de mon dos quand elle s'approcha pour me brosser les cheveux...

Suite très prochainement

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⏰ Dernière mise à jour : Oct 19, 2019 ⏰

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