La vie parfaite : richesse, voyage, popularité. Ayana avait tout pour elle. Mais tout ne se passe pas toujours comme prévu. Lors d'un de ses voyages, tout dérape et elle se retrouve prise au piège dans un monde parallèle.
La tempête a éclaté et malh...
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« Ayana, je sais que tu aimes voyager, mais ça ne fait que deux mois que tu es là, l'entreprise ne peut pas avancer sans son PDG ! » La jeune rousse rouspéta.
Ayana regardait son amie un sourire en coin. « C'est pour ça que j'ai un comité exécutif Hélène, je prends les décisions importantes et ils font le reste, me laissant le loisir de voyager autant que je le veux. »
« Il faut que tu reste cette fois ! » Hélène soupira, il arrivait souvent qu'Ayana voyage, mais cette fois il fallait qu'elle reste. Elle avait entendu des rumeurs qui ne lui plaisaient pas. Et si ces rumeurs s'avéraient vrai elles mettraient son amie et l'entreprise en danger.
Ayana vit que sa secrétaire était inquiète et elle savait pourquoi. Ronny, son bras droit, essayait encore une fois de prendre la direction, mais c'était son entreprise et ses idées à elle et elle seule, personne ne pouvait remplacer Ayana et elle s'en était assurée avant de partir.
« Hélène, Ronny est hors jeu, je me suis assurée que le comité était de mon côté. Merci ma chérie ! » Ayana fit un petit bisou sur la joue d'Hélène avant de fermer le bureau et partir.
Ayana rentra chez elle, réunie ses affaires et appela un taxi. Son avion partit à 13h20 direction Luxor. Après une escale à Istanbul, elle arriva enfin à l'aéroport de Luxor à 00h35 où elle prit un Taxi vers l'hôtel le plus proche.
Le réveil fut difficile Ayana était arrivée à 2h du matin à l'hôtel et se réveilla à 6h. Elle prit un Taxi pour la deuxième fois, et cette fois le chauffeur un jeune étudiant égyptien la reconnût. Elle le trouva cultivé et bon vivant et décida de lui laisser sa carte. Elle avait réussi à se construire un vaste réseau qui s'étendait partout dans le monde, si il en avait le potentiel elle pourrait l'épauler plus tard. Elle le faisait déjà pour deux étudiants français, un tunisien et sa fierté une jeune algérienne excellente en programmation depuis ses 12 ans.
Le trajet fut du coup agréable et elle ne vit pas les deux heures passer. Avant de quitter le chauffeur elle lui laissais un généreux pourboire. Elle était maintenant dans un point de rencontre pour un safari dans le désert du Luxor. Elle était accompagnée de deux personnes.
« Bonjour, Mlle.Ellave je suis Ahmed et voici Zora », lui dit l'homme. Il était grand musclé et très bronzé, sûrement à cause des heures passé sous le soleil à cause de son travail. Il avait l'air d'avoir la quarantaine et était plutôt séduisant.
Zora, contrairement à son collègue n'avait pas le physique de l'emploi, elle portait une longue jupe et un haut à manche longue malgré la chaleur. Ses longs cheveux noir recouvert par un voile coloré descendait jusqu'au creux de son dos. Pour seule maquillage elle portait du khôl sur les yeux soulignant la couleur atypique de ceux ci. Ils étaient gris clair, presque blanc, comme quelqu'un atteint de cataracte. Pourtant elle était trop jeune pour l'avoir.
« Enchanté, vous pouvez m'appeler m Ayana » Elle sourit à ses deux accompagnateurs et entras dans la jeep. Zora était à sa droite près de la porte et Ahmed conduisait.
Zora se tourna vers Ayana. « Vous êtes très belle Ayana. » Ayana fût surprise par cette intervention soidaine « Euh merci, mais je n'aime pas particulièrement être complimenté sur mon physique... » repondit-elle.
Zora haussa les sourcils, elle ne s'attendait pas à cette réponse, « Ah bon ? Si je puis me permettre de le demander, pourquoi? »
Ayan souffla, non pas parce qu'elle était agacée mais plutôt parce que le discours qu'elle tenait était en réalité un peu ennuyant et elle ne voulait pas casser l'ambiance alors que le voyage commençait à peine. « Je suis du genre à préférer complimenter une personne sur ses qualités personnelles et acquises par un travail, pas celle qui ont été attribués à la naissance... «
Zora, hocha la tête en souriant « Je comprend votre point de vue, mais la beauté n'est pas une qualité obtenue à la naissance, certaines personnes le deviennent, je ne parle pas de chirurgie esthétique. Mais plutôt de la beauté du cœur qui transparaît à l'extérieur. Et d'ailleurs en vous faisant ce compliment je pensais à vous en tant qu'un tout, pas juste physiquement. »
Ayana rougit malgré elle. « Je m'excuse de m'être mépris à votre sujet. Mais vous ne me connaissez pas personnellement alors comment savez vous que je suis une 'belle personne' ? »
Zora, haussa les épaules « Je sens ces choses, et puis vous êtes connu par les médias du monde entier. Votre réputation vous précède. Vos actions en Afrique sont très honorables. »
Ayana secoua la tête, elle ne voulait pas parler de ces actions, elle ne le faisait pas pour que les gens en parlent. « Je vous remercie encore une fois Zora, je pense tout de même que la plupart des gens avec autant d'argent que moi en ferait de même. »
Zora regarda Ayana avec étonnement, la jeune fille était plus que modeste. « Vous parlez de Donald Trump ? »
Ayana et Zora se regardèrent en rigolant. Pendant le trajet elles discutèrent de plusieurs sujet, les deux femmes étant très cultivées. Ahmed se joignit à elles quelques fois.
Au bout d'une heure Ahmed ralentit puis arrêta la jeep au milieu du désert. Zora sourit à Ayana et lui prit la main pour la guider hors du véhicule. Ses cheveux et son voile ondulait à cause du vent. L'ambiance avait changé et Ayana se sentait légère, comme si elle était dans une espèce de trans. Elle se laissais emporter par Zora entre deux dunes de sable. Et les deux femmes s'arrêtèrent de marcher.
Zora se tourna vers Ayana « Ayana, voyez-vous cet endroit, Zora pointas l'endroit le plus creux des sableuses, cet endroit est un portail. Et il vous attend, vous n'êtes pas là par hasard, et vous n'êtes pas destiné à rester ici. »
Ayana fronça les sourcils. « Qu'est-ce que vous racontez? Venez on retourne à la jeep, il n'y a rien à voir ici. » Un frisson lui parcouru le corps et elle sentait qu'elle devait s'éloigner de cet endroit.
Zora secoua la tête en un signe de désapprobation et poussas Ayana dans l'endroit qu'elle avait indiqué. Elle releva l'indexe et le majeur de ses deux mains et les réunirent en récitant des paroles en une langue qu'Ayana ne reconnût pas. Ayana essayas de se relever mais une tempête de sable se leva.
« Zora ! Ahmed ! Aidez-moi! » La jeune fille se couvrait la bouche mais elle ne pût empêcher le sable de pénétrer ses poumons.
La dernière chose qu'elle vit avant de s'évanouir fût les deux individus, un sourire bienveillant aux lèvres.
