Chapitre 15

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Nous arrivons à la boutique de Nara, elle était bien entrain de dormir.
— Tu crois qu'on devrais lui dire ce qui c'est passé ?
— Je pense que oui regarde toi maintenant !
Le ton hautain qu'Arnaud venait d'utiliser me blessa comme un pique bien aiguisé. Je ne me préoccupais pas de ces dernières paroles je n'avais pas la force ni l'envie de m'embrouiller avec. Nara se réveillât lorsqu'elle entendit le carillon tinter. Elle m'observa et ouvrit la bouche mais avant qu'elle ne puisse dire quelque chose je la coupais dans son élan pour lui résumer le tout.
— Et bien nous voilà dans de beau drap ! Les gars c'est pas bon du tout Ezizh, Elijah, les démons, le Roi des démons vous ne voyez pas ?
— Euh ça veut dire que Ezizh est le pion à éliminer ?
— Et moi alors j'ai quoi à voir dans l'histoire ?
— Bingo ! Toi Elijah on sait juste qu'Ezizh a besoin de toi et c'est à nous de savoir pourquoi.
Nous discutions pendant 3 bonnes heures, il fallait mettre les bouchées doubles ! Mais j'avais encore une question qui me trottait en tête. Pourquoi les démons s'en prennent aux hérétiques ? Il faudrait que je le demande à Mehira dès que possible. Pour le moment nous échafaudons un plan. Trouver des infos, trouver Ezizh et empêcher l'ascension du Roi démoniaque.
Venu le temps de nous séparé. Je rentrais avec Arnaud.
— Tu dors chez moi ce soir !
— Je veux pas... Je peux pas faut que je reste avec Charlie !
— Tu n'as rien à dire j'ai prévenu Charlie elle est ok, c'était pas une question tu obéis c'est tout !
Tout le long du chemin nous nous parlons même pas. Super l'ambiance, cela ne semblait pas le déranger puisqu'il fit comme si tout était normal. Alors je l'ignorais comme il le faisait et je vins m'assoir dans le canapé et je tendis la main afin que le livre que j'étais entrain de lire vienne à moi. Il me parle pas très bien j'ai pas que ça à faire ! Il faut que je finisse ce livre sur les démons...
Je reçu un sms d'un numéro que je ne connaissais pas, je pris mon téléphone et je pus voir qu'il s'agissait de Mehira.
Ma marque semble s'estomper très légèrement... Je crois que tu as réussi l'impensable. Prépare toi à le faire pour tout mon peuple jeune sorcier.
Enfin une bonne nouvelle !
C'est une bonne nouvelle, ça serait un honneur pour moi de le faire pour les autres hérétiques... Dit voir est-ce que je peux te demander quelques petits trucs ?
— Bien sûr, je te suis a jamais reconnaissante !
— Saurais-tu pourquoi les démons s'en prennent à vous ?  Et est-ce que tu pourrais avoir des infos sur Ezizh ?
— C'est trop long à expliquer par sms... Demain tu peux venir à 14h au lac sans ton gorille ? Je t'expliquerais tout et je t'apporterais toutes les infos que j'aurais...
— D'accord, demain 14h au lac c'est noté...
Arnaud entra au même moment...
— C'est qui ?
— Oh tient tu me parle maintenant ?
— Elijah... S'il te plaît, cesse un peu de faire ta tête de mule...
— Dit-il... Écoute faut savoir un truc je n'aime pas être stalker alors non tu ne sauras pas qui c'est...
— Très bien...
il repartit en me regardant bizarrement. Et nous restons toute la fin d'après-midi chacun dans nôtres coins sans même se regarder ni se parler... J'avais tellement envie de rentrer chez moi... mais ils ne voudrait jamais me laisser seul... cette situation me pèse, je n'aime vraiment pas être en conflit avec lui...
— Tu veux manger quoi ce soir ?
— Je sais pas... J'ai pas très faim...
il s'approcha de moi et me prit dans ses bras. Son étreinte me fis frémir, que c'était bon, apaisant de me retrouver dans ses bras. Les tensions s'apaisèrent, je ne pus m'empêcher de me blottir contre lui, de le serrer tellement fort. Ma tête dans son cou je ne pus penser que j'avais failli le perdre il y a quelques heures. Je l'aime énormément, le perdre maintenant, alors que notre relation commençait était impossible à mes yeux ! Arnaud se détendit, cela lui plaisait aussi. Il vint me faire des papouilles sur mes avant bras, son toucher me faisait frémir de joie et de détente.
— Tu sais je ne t'en veux pas... J'ai eu très peur, je pensais que c'était finit pour moi... Je comprends que tu m'en veuilles par rapport au faites que je sois parti et crois moi je m'en veux aussi... J'ai été lâche... Tu as ressenti la même chose que moi et pourtant tu n'as pas hésité à venir m'arracher des bras de la mort...
— Je t'en voulais c'est vrai... J'ai eu tellement peur... Je n'ai pas réfléchi et si c'était à refaire je le ferais encore et encore... Pardonne moi...
Des larmes commencèrent à couler sur mes joues
— Eli, tu n'as rien à te reprocher... Toi pardonne moi de t'avoir blessé, de t'avoir laissé et d'être un peu con... Je t'aime, je te veux et jamais je ne te laisserais même si on s'engueule. On a des caractères de merde surtout toi...
Je me redressais d'un coup, je m'essuyais les joues et je lui mis une tape sur l'épaule en rigolant.
— T'es sérieux là ! J'ai un caractère fort c'est vrai mais alors toi c'est abusé !
— Aïe... Au moins j'ai réussi un truc !
— Lequel ?
— J'ai réussi à évité d'être taché par de la morve...
Je pris le coussin pour venir le jeter sur lui. Alors il le para et vient me voler un baiser. Le goût de ses lèvres... la sensation... Comment pourrais-je m'en passer ! Je viens à mon tour lui rendre son baiser qui fut plus langoureux, mes lèvres ouvrèrent les siennes et se fut le moment où ma langue vint jouer avec la sienne. Nous nous enlaçons l'un contre l'autre avec amour, la passion du baiser fit naître l'excitation. Je sentis ses mains venir s'aventurer dans mon dos et descendre petit à petit sur mes hanches pour enfin venir s'arrêter sur mes fesses. Il me fit monter sur ses cuisses afin de pouvoir profiter de sa prise. Il fit remonter une main sous mon pull pour me serrer plus fort contre lui. J'en profitais pour laisser mes mains voyager sur son torse, toucher ses muscles bien dessiner, puis descendre sur ses abdos. Bon dieu ce qu'il pouvait me rendre fou ! Je commençais à me frotter légèrement mon bas ventre contre le sien. Il vit l'émoi que j'avais pour lui et je pus voir par la même occasion qu'il l'était lui aussi. De sa main sur mes fesses il accentuât les va-et-vient ce qui nous fit légèrement gémir. Que c'était bon de se retrouver ainsi et de montrer l'amour que nous avions l'un pour l'autre. Mes mains descendirent de plus belle, elles vinrent toucher la bosse qui était bien présente. Alors je ne pus m'empêcher de déboutonner son pantalon et ouvrir sa braguette. Il me renversa sur le dos et vint s'installer au dessus de moi. Il fit enlever son pantalon sans cesser de me toucher. Alors j'en profitais pour cesser un court instant notre baiser pour lui chuchoter à l'oreille.
— Je croyais qu'on devais se servir de la magie à des fins utiles ?
— Ahah... C'est très utile crois moi...
Mon téléphone vibra c'était Maëlle, je le laissais sonner. Je n'avais pas envie de casser la passion qui se créait. Arnaud fit voler mon pull et mon pantalon et revient m'embrasser à pleine bouche. C'était trop bon ! Je ne voulais pas que ça cesse ! Mes mains décidèrent de s'aventurer au-delà du tissu, mes doigts prirent la direction de l'élastique de son boxer et vinrent s'enfoncer dessous. Je le vis réagir avec excitation et il avança un peu plus son bassin afin de faciliter le mouvement que j'allais entreprendre. Ma main serra son sexe fièrement dresser, gonfler a bloc par l'excitation. Il frémissait d'envie, alors je commençais à faire des petits mouvement qui lui arrachèrent des gémissements de satisfaction. Il lâcha mes lèvres pour venir descendre dans mon cou. Il m'embrassait puis il me mordit légèrement. Je n'avais pas mal, cela me procurait du plaisir alors j'intensifiais mes mouvements, de plus en plus vite, de plus en plus énergique. Il se redressa pour nous libérer des derniers morceaux de tissus. Une fois nos sous-vêtements enlever il se collât à moi et entreprit de léger frottements. Nous prenions un plaisir incroyable ! Au moment où nous allions aller plus loin, quelqu'un frappa à la porte ce qui nous sortis immédiatement de notre passion. Surpris et dessus de devoir se séparer de moi pendant quelques secondes, Arnaud prit la direction de la porte d'entrée. Il regarda par l'œil de judas et vit que c'était Maëlle.
— Maëlle... Qu'est-ce que tu fais là ?
— Charlie m'a dit qu'Elijah n'allait pas très bien à cause du lycée je suis donc venue ici pour le voir.
— Attends... deux secondes... Je... Je vais le chercher !
Il courut dans le salon, j'avais tout entendu et le voir nu s'affoler afin de rassembler tout les vêtements c'était à mourir de rire.
— Qu'est-ce qui te fait rire toi... Aller habille toi !
Il s'approcha pour me donner mes vêtements et m'embrassa goulûment.
— Affaire a suivre jeune homme...
— Alors compte sur moi !
Maëlle re frappa à la porte
— Bon tu l'as trouvé ? J'entre !
Elle ouvrit la porte et avança d'un pas sur. Elle arrivât dans le salon et s'arrêtât net.
— Oh putain ! Merde, excuser moi !
J'étais dans le canapé je me redressais et je vis qu'elle était en face à face avec Arnaud qui se trouvais le cul nu devant elle. Il se retourna vivement sans penser à se cacher et Maëlle rougit en se retournant. Elle venait de voir la bête...
— Tu pourrais euh... enfiler un truc...
— Je t'avais dit d'attendre ! Enfin bon heureusement que je suis pas pudique...
— Tu pouvais pas me le dire ?
— Eh je t'avais dit d'attendre non ?
Je ne pouvais pas m'arrêter de rire.
— Et toi Elijah au lieu de rigoler, quand je t'appelle tu pourrais répondre non ? Putain... vous abusez sérieux...
Nous nous rhabillâmes vite et elle put enfin se retourner.
— La vache....
— Je sais... Mes cheveux, mes yeux... longue histoire !
— Mec non regarde ton cou !
Je m'avançais vers le miroir du couloir et je vis l'énorme trace de morsure que j'avais...
— Oh ça...
— Vous êtes... Non enfaite je vais me taire... j'en ai déjà assez vu comme ça...
— Je suis sûr que ça t'as plus de me voir à poil !
Elle rougit encore plus qu'elle ne l'était déjà.
— Arnaud....
— Bah quoi ? Je suis canon quand même et bien foutu il paraît...
Je ricanais car c'est vrai il était beau et surtout il avait ce qu'il fallait là où il fallait...
— Bref, tu comptes réellement changer de lycée ?
— Je sais pas... Je... Je réfléchis j'ai pas envie de partir j'ai tout mes potes, Emeline, Thomas et toi aussi j'ai pas envie de vous quitter...
— Fait une demande pour changer de classe ! Avec ce qu'il s'est passé ça peu le faire ?
— Je ne crois pas non, je n'aurais pas dû être dans cette classe c'est sûr mais changer c'est mission impossible. Franck me pousse à bout, Charlie lui a demander mainte et mainte fois de changer les choses et regarde où on en est ! Gabin m'a agressé j'ai juste interposé ma main entre son poing et mon visage et tout me retombe dessus !
— Ouais je sais, tout le monde en parle ! Le karma je te dis il a joué en ta faveur cette fois, il a été trop loin alors il a eu que ce qu'il méritait.
Arnaud se raclât la gorge car il savait que c'était en parti ma faute.
— Madame Maëlle ça te dit de rester manger ici ?
— Oh bah ouais carrément ! A conditions que vous gardez vos vêtements !
— Promis tu me verras plus là bite a l'air ! Vous voulez manger quoi ?
Elle me regarda d'un air de dire qu'est-ce que je voulais j'haussais les épaules pour indiquer que je ne savais pas.
— Aller go McDo, je prends ma veste et je vais chercher de quoi nous restaurer vous bougez pas d'ici les loulous compris mister ?
— Ouais namour !
Il prit ses clés, sa veste et je percevais l'énergie qui se concentrait pour former la barrière. Je vis Maëlle frissonner au même moment où l'énergie magique se mit en place.
— Qu'est-ce que c'est...
— Un frisson ? Tu veux un truc à boire ?
— Ouais on dirait comme si un courant d'air frais s'était engouffré ici au moment où Arnaud a ouvert la porte ! Je veux bien un coca s'il te plaît merci.
— Ah c'est possible y'a beaucoup de courant d'air ici...
Alors me vint en tête les paroles d'Arnaud le jour où on s'est rencontré. Il avait senti quelque chose de surnaturel chez Maëlle mais moi non. Même encore maintenant je ne sentais rien, c'était une humaine lambda. Je lui servait son verre de coca et lui donnait. Je ne voulais pas lui dire ce que c'était vraiment, même si elle savait la vérité à mon sujet et sur Arnaud je voulais à tout prix la garder loin de tout ça.
— Alors raconte moi tes cheveux et tes yeux ?
— Et bien j'ai comme qui dirait un peu trop forcer avec la magie... disons que ces derniers temps je charbonne à mort je contrôle mes pouvoirs tout ça quoi...
— C'est pas dangereux ?
— Si y'a une part de danger la magie c'est pas un jeu et crois moi je l'ai vite vu avec... ça. Mais tu me connais quand je suis dans un truc je le fais à fond. Du coup je me fais un peu engueuler par Arnaud plus je force et plus ça évolue.
— Comme d'hab ! Ah ouais et après ça finit en partie de jambe en l'air ! Mec c'était gênant plus jamais j'entre à l'improviste ! Mais du coup tu peux me montrer un peu ce que tu sais faire ?
— Très bien !
Je fis monter l'énergie et elle frissonnât. Je claquais des doigts et une flamme apparue au creux de ma main. Je refermais la paume pour l'éteindre ensuite je fixais le verre de Maëlle et son coca se gela et se re liquéfiât. Je lui montrais le pot de fleure vide et je fermais les yeux pour me concentrer et faire pousser une fleure. Je fis également apparaître une mini tornade et enfin pour finir je fis apparaître des étincelles aux niveaux de mes doigts. Maëlle me regarda avec stupéfaction, elle hurlait tellement elle était choquée.
— Putain moi aussi je veux être une sorcière !
— Ahah c'est incroyable c'est vrai mais ça reste quand même hyper complexe. On a découvert que j'étais un ancestral.
— C'est quoi un ancestral ?
— Et bien disons que les ancestraux sont les premiers sorciers et premières sorcières. Nous avons vécu il y a fort longtemps et nous avons créer la sorcellerie. Notre corps meurent mais notre esprit lui se réincarne ce qui fait que mon âmes est ancienne et c'est pour ça que j'ai des facilités avec la sorcellerie. C'est pour ça que nous sommes puissant.
— Aaaaahhhh je suis jalouse... Sauf pour les yeux et les cheveux !

Sombre destin L'éveil du sorcier Où les histoires vivent. Découvrez maintenant